Un véritable amour inspire plus de respect pour une bergère aimée que la noblesse du sang pour la première princesse du monde.
Tout homme est naturellement porté à aimer ses semblables ; à avoir du respect et de la condescendance pour ceux qui sont au-dessus de lui, ou par l'âge ou par les emplois. II faut cultiver cette heureuse inclination ; il faut en profiter pour enseigner aux enfants la manière dont ils doivent aimer et respecter leurs parents, celle dont ils doivent se conduire à l'égard des Magistrats ; pour leur inspirer l'obéissance aux lois et à ceux qui sont préposés pour les faire respecter ; pour leur apprendre quels font les devoirs réciproques du mari et de la femme, et des frères entre eux ; pour leur expliquer en quoi consiste la véritable amitié ; pour leur inspirer une fidélité à toute épreuve ; pour leur faire connaître toute l'étendue des obligations qu'ils ont contractées, ce qu'ils doivent faire pour remplir celles de bons citoyens, suivant leur âge, leurs forces et leur capacité, et pour leur faire éviter jusqu'aux plus petites fautes.
Le respect, l'estime, l'attachement s'acquièrent et ne se commandent pas.
La familiarité, à la place du respect, est toujours ridicule.
Un mari et une femme qui s'aiment et s'estiment l'un l'autre, inspirent à leurs enfants le même amour et le même respect.
Soyez délicat avec tout le monde dans le bien que vous faites, mais surtout avec les personnes qui ont plus particulièrement droit au respect, avec les femmes timides et honnêtes, avec tous ceux qui commencent à peine ce cruel apprentissage de la pauvreté, et qui souvent dévorent leurs larmes en secret, plutôt que de prononcer cette déchirante parole : J'ai besoin de pain !
Heureux celui qui est honoré d'un beau nom, s'il sait bien le porter ! mais celui qui le prostitue est à plaindre. La gloire de ses ancêtres le couvre de honte, c'est une lumière qui fait paraître davantage ses défauts. Plus on a de respect pour son nom, plus on a de mépris pour sa personne.
Sans le respect mutuel il n'est point de solide amitié.
Témoignez du respect au fat, et bientôt il se croira tout permis.
Le respect des lois rend les villes florissantes.
Un vieillard ne refuse jamais le respect à un autre vieillard, c'est encore une façon de se rajeunir.
Respect au méchant converti : il faut moins de vertu pour rester honnête homme que pour le devenir avant après avoir cessé de l'être.
Il entre toujours un peu de crainte dans le respect.
Un étranger réclame non de l'amour et de l'amitié, mais du respect.
Le tutoiement s'est retranché dans la famille, et après avoir tutoyé tout le monde, on ne tutoie plus que ses père et mère. Cet usage met toute la maison à l'aise : il dispense les parents d'autorité et les enfants de respect.
Le respect et l'amour de ses enfants doivent être sans bornes.
Le respect renferme encore plus d'amour que de crainte.
Être mère de famille, rien que le titre inspire le respect.
Il n'y a que la tendresse qui puisse égaler le respect.
La nature récompense toujours avec usure le respect que nous avons pour ses leçons.
Le plus noble amour n'est que le respect le plus constant ; il se manifeste moins par les actions que l'on fait que par celles dont on s'abstient ; il se devine réciproquement ; il ébranle à la fois deux âmes et fait vibrer en elles les mêmes cordes par une impulsion simultanée ; il enflamme d'une nouvelle ardeur les sentiments les plus élevés, il est toujours prêt à faire des sacrifices, jamais à en recevoir ; il ne diminue en rien l'attrait que nous avons pour l'autre sexe, mais il le concentre sur un seul et même objet : l'amour est un respect qui peut se passer des serrements de mains ou des plus tendres baisers, mais non des actions vertueuses.
L'innocence provoque plus de respect, le repentir plus d'admiration.
Le respect de soi-même comprend pureté, probité, dignité, et il s'étend au caractère et à l'intelligence, au corps et à l'âme. Il interdit toute action et toute pensée qui craint le jour, qui avouée ferait rougir.
L'amour ferait beaucoup moins de victimes si les femmes pouvaient ne pas oublier que la plupart des hommes n'ont de respect pour elles que quand ils ne peuvent plus leur en manquer.
Le respect de la liberté de l'homme fait le long règne de la femme.
Le respect mutuel implique la discrétion et la réserve dans la tendresse elle-même, et le soin de sauvegarder la plus grande part possible de liberté, chez ceux dont on partage la vie.
La condition primaire de la vraie sociabilité c'est le respect mutuel ; à défaut de cela, l'indépendance. L'échange ne vient qu'au second rang. Sans le respect, il n'est qu'une tyrannie et une oppression, un espionnage sous couleur de sollicitude.
Le respect et la déférence sont les liens de l'amitié.
J'ai beaucoup de respect pour les femmes, ces putains.
Que tes premiers respects soient pour la Divinité, et tes seconds pour tes parents.
Le respect de soi-même est la pudeur du caractère, la sauvegarde de la moralité, l'essence de la noblesse personnelle, le gardien des vertus, c'est la lettre de créance parmi les hommes, si l'humilité est le passeport du ciel ; c'est la base du droit ; c'est la condition de l'autorité et de l'estime, de la solide amitié et même de l'amour durable.
Le respect de soi-même exclut tout ce qui est petit, bas, vulgaire, c'est-à-dire toujours égoïste.
Le respect de soi-même, le respect et l'amour de l'homme manquent dans cette société.
La vraie noblesse, c'est le respect de soi-même ; elle est parente de la morale qui est le respect du devoir, et de la piété, qui est le respect de Dieu, source du devoir et père de l'âme humaine.
Le respect est un hommage qu'on rend sans peine à la vertu.
Il n'est point de vrai respect pour soi-même avec une parfaite indifférence.
Le respect en amour est une bien honnête chose, mais il a ce double inconvénient : c'est qu'en faisant douter de nous, il expose les femmes à douter d'elles-mêmes.
Le faux respect de nos amis nous endort, et nous jette dans une fausse confiance.
Il n'est pas d'amour sans respect réciproque. S'il n'existe pas tout de suite, il n'existera jamais.
Il n'est pas d'amitié sans respect.
Il n'est point de mœurs sans l'habitude du respect ; il n'est point de respect sans humilité.
Une femme doit avoir droit au respect de son mari.
Qui se gouverne tient les autres en respect.
N'essaie pas de plaire à tout le monde, ou bien tu perdras le respect de tous.
Être capable de permettre à l'autre d'être ce qu'il est, suppose respect, tolérance et responsabilisation.
Les enfants ne sont que trop portés à oublier le respect dû à la vénérable vieillesse.
Tout vieillard mérite le respect.
Le respect des droits d'autrui s'appelle la justice : toute violation d'un droit quelconque est une injustice.
Le respect des parents est une loi qu'on ne transgresse qu'à ses dépens.
Nous devons à nos parents le respect, l'amour, l'obéissance et les services. À quelque dignité même qu'on soit élevé, ou doit toujours avoir du respect pour ceux de qui on a reçu la vie ; et il faut leur en donner des marques extérieures, en les saluant avec honneur, en leur parlant avec soumission, en les visitant avec amitié, en les prévenant par de certaines attentions qui les flatteront d'autant plus qu'elles seront des hommages libres et publics.
Un mari sans respect pour sa femme est semblable au prodigue qui dissipe sa fortune.
Ayez du respect pour l'homme sage, de la pitié pour l'insensé.
Respect de l'homme ! Respect de l'homme ! Là est la pierre de touche !
La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire, elle doit mener au respect.
Le respect est « Incommodez-vous. », cela est vain en apparence, mais très juste.
Le respect est une reconnaissance, mêlée de crainte, de la supériorité d'autrui.
La raison, pour obtenir le respect des hommes, a besoin d'être couverte de la rouille de l'antiquité.
Respecte les autres, et ils te paieront de respect?