Le lit chaud fait manger la soupe froide.
Quand on ne sue pas sang et eau, on ne peut avoir de quoi manger.
Avant que l'homme ait mangé et bu, il a deux cœurs ; après avoir mangé et bu, il n'a plus qu'un seul cœur.
Mange chez toi ce que tu as, et chez les autres, ce qu'on te donne.
Celui qui veut bien manger fait de sa servante sa femme.
On ne veut pas lui laisser même du cérumen dans les oreilles.
L'araignée mange la mouche, et le lézard l'araignée.
Manger du riz grossier, boire de l'eau, n'avoir que son bras pour appuyer sa tête, au milieu de cela, il y a encore de la joie.
Si tu manges, pense à mettre dans le vieux sac.
On ne peut dire ami celui avec qui on n'a pas mangé quelques minots de sel.
Mange quand tu as faim ; bois quand tu as soif ; écume la marmite pendant qu'elle bout.
Qui mange des poires avec son seigneur ne mange pas les meilleures.
Qui a mangé du fromage salé saura bien trouver de l'eau.
On mange du pain blanc jusqu'à ce qu'enfin on souhaite du pain noir.
Quand j'ai mangé, tout le monde est repu.
Veux-tu manger du pain ? Ne reste pas assis sur le four.
Celui qui mange peu, mange trop ; celui qui mange trop, mange peu.
Moins l'homme mange, plus son cœur s'emplit de lumière.
L'un mange, l'autre le regarde manger, ainsi naissent les révoltes.
On se soûle bien de manger tartes.
Qui chapon mange, chapon lui revient.
Par amour pour l'omelette on lècherait la poêle.
On ne peut manger à deux râteliers à la fois.
Quand vous mangez avec un timide, laissez un morceau pour lui.
Il est dur de payer le pain qui a été mangé.
Celui qui mange à la table des rois se mesure avec leur sabre.
Qui mange la propriété d'un autre ne fatigue pas ses joues.
Mange trop : tu frémiras comme un poisson ; mange peu : tu bondiras comme une gazelle.
Bien manger tire argent de la bourse.
Tel donne à manger avec le cuilleron, qui crève les yeux avec la spatule.
Bois et mange avec ton ami, mais n'aie jamais d'affaire avec lui.
Là où deux mangent, trois peuvent manger.
Qui mange des poires avec son maître ne choisit pas les meilleures.
Une pomme mangée avec contentement vaut mieux qu'une perdrix.
Qui n'a jamais mangé de pluvier ni de vanneau, n'a jamais mangé bon morceau.
Que celui qui est faible mange des herbes.
Diligent à manger, diligent au travail.
Ce que tu veux manger aujourd'hui, garde-le pour demain.
Dites-moi ce que vous mangez, je vous dirai ce que vous êtes.
Ne manger par jour qu'une fois est, dit-on, le propre d'un ange. L'homme va jusqu'à deux ou trois, la bête seule toujours mange.
Celui qui mange l'avoine n'est pas toujours celui qui la paie.
Mange un pain et une figue et prends tes ébats par la ville.
L'âne qui brait ne mange pas l'herbe.
Prends plutôt garde chez qui tu es qu'à ce que tu manges ou bois.
La mouche n'est pas dame de la cour, et cependant elle mange dans l'assiette du roi.
Pour manger un bon morceau, il faut l'avoir.
Si ton père avait fait comme son père, tu mangerais du pain d'orge au lieu de froment.
Tous les grains de blé que vous mangez ont été arrosés de la sueur du laboureur.
Le vieux Français mange salement jusqu'à ce qu'il prenne avec les doigts.
Celui qui a la poêle et le gibelet peut manger le morceau (en) secret.
Le fermier qui mange son seigle n'a jamais assez de froment pour payer son maître.
Peu manger, peu parler, ne fit jamais de mal.
Mange ton cœur, plutôt que de mordre celui de ton ami.
Celui qui mangeait gras pendant le carême ne mangera rien les jours gras.
Celui qui travaille mange la paille, celui qui ne fait rien mange le foin.
Qui mange bien, travaille bien.
Bien jeûne le jour qui le soir a assez à manger.
Ce que l'on donne fleurit, ce que l'on mange pourrit.
La deuxième bouchée n'est jamais aussi bonne que la première.
Tu mangeras ce que tu as mis dans la marmite.
Qui se fait souris, le matou le mange.
Si le bœuf a rempli ta grange, c'est aussi le bœuf qui la mange.
Onze mois à la maison mangent un mois de fenaison.
Deux poules plus un coq, qu'on élève à régal, mangent tout autant qu'un cheval.
Chapon de huit mois, manger de rois.
Pain mangé est vite oublié.
Qui bien mange, fiente et dort, fait un pied de nez à la mort.
Pour manger un œuf, tu dois briser la coquille.
La perdrix est perdue s'il elle n'est mangée chaude.
Ne te laisse point manger la laine sur le dos.
Qui veut manger doit sans paresse travailler.
Là où on t'a donné à manger, ne renverse pas la marmite.
Faute de blé on mange de l'avoine.
Pour le rhume bien manger, pour la fièvre rien manger.
Quand les vivres sont épuisés, on mange ce qu'on trouve.
Quand on a mangé salé, on ne peut plus manger sans sel.
Manger est à bon marché, quand un autre paie.
Qui te présente un plat, fais-lui honneur en mangeant.
Quand vous mangez un œuf, ne méprisez pas la poule.
Quand deux femmes préparent le repas, il y aura trop de sel.
Qui mange trop de sucre ne reconnaît plus le goût du sucre.
Long à manger, long à tout faire.
Pense d'abord à manger, ensuite à la fiancée.
Bien manger est le frère de bien boire.
Qui seul mange son coq, qu'il selle son cheval seul.
Manger, c'est comme se gratter, il suffit de commencer.
À tas de blé, le rat s'y met.
C'est plaisir de manger, quand on n'a peu à payer.