Il me faut plus qu'une morale, il me faut un Dieu : Il rayonne en elle, elle vit en lui.
Aujourd'hui, Dieu, comme les pauvres, est tombé dans l'oubli.
Dieu seul est Dieu.
Dieu éclaire ceux qui pensent souvent à lui, et qui lèvent les yeux vers lui.
Dieu est l'âme du monde, répandue dans toutes les parties de l'univers, auquel elle communique le mouvement et la vie. Cette âme, flamme artisane, pénétrant la matière inerte, a formé le monde, elle le dirige et le conserve.
Dieu a pour excuse qu'il n'est qu'infus et diffus dans l'univers. S'il fait souffrir, c'est qu'il souffre.
Vouloir définir Dieu, c'est prétendre à le limiter en notre esprit, c'est-à-dire le tuer. Dès que nous essayons de le définir, c'est le néant qui surgit.
Dieu ne demande pas de la patience à ceux qui en ont, mais à ceux qui n'en ont pas.
Dieu n'est rien s'il n'est pas dépassement de Dieu dans tous les sens.
L'homme qui croit entre en intimité avec son Dieu.
Dieu sait ce qu'il fait ; cette pensée doit nous consoler.
Quand Dieu a dit à l'homme : Aime et espère, il lui a dit : Souffre et tais-toi.
Dieu a des miséricordes publiques et des miséricordes intimes.
Aimer Dieu, ce n'est pas seulement admirer toutes ses œuvres, c'est accepter toutes ses lois.
Dieu, une sorte d'idole féroce et jalouse qui ne tolère pas la moindre infidélité !
Dieu seul est juste et bon.
Celui qui aime Dieu compte bien être aimé de Dieu : son imagination et ses espérances le paient de cet amour qu'il croit désintéressé.
L'amour de Dieu est la seule affection qui ne dépende que de nous. Aussi est-ce la seule qui ne nous trompe jamais.
Celui-là est riche qui est bien avec Dieu.
Il ne faut jamais murmurer contre Dieu ; il est tout puissant, il est sage, il vous aime et vous devez croire qu'il n'a permis votre malheur que pour votre bien.
Dieu ne nous a pas chargés du gouvernail sans faire luire pour nous une étoile.
Dieu, celui que tout le monde connaît, de nom.
Dieu est la bonté, la vérité, la morale, la justice.
Rendre grâce à Dieu, au Créateur, est, pour tout être humain, un devoir quotidien.
Nier l'existence de Dieu, c'est nier l'évidence.
Si Dieu n'a pas écrit dans les nuages : Espérez ou craignez, il l'a écrit dans nos cœurs.
On sent Dieu avec l'âme comme on sent l'air avec le corps.
Dieu est comme un père tendre pour qui le repentir douloureux de ses enfants est un chagrin de plus.
Pourquoi nous trouvons Dieu si aimable ? Parce qu'il ne se met jamais sur notre chemin.
Qui a le sentiment de Dieu mérite le respect, car il ne vivra jamais dans le mal.
Dieu porte nos sentences, mais nos œuvres les dictent.
La connaissance de Dieu échappe à notre âme enfermée dans la matière, mais ce qui s'exhale de son essence, nous le sentons parfois et nous disons : C'est Dieu.
Nous devons, en nous conduisant avec les hommes, songer que Dieu nous voit.
L'homme n'est rien sans Dieu, mais Dieu n'est rien sans l'homme.
Dieu voit tout, et entend tout.
Tous les hommes cherchent Dieu, même l'avare, le débauché, le scélérat ; mais Dieu pour l'un c'est l'or, pour l'autre la volupté, pour un troisième le sang ; pour tous leur idéal, leur passion secrète, leur amour fondamental.
Qui ne sent plus Dieu près de soi appartient déjà au diable.
Dieu est un sultan impitoyable qui prend la tête de tous ceux qui l'ont offensé, mais son héritier présomptif, mû de compassion, s'élance entre le souverain et les sujets et donne son sang pour satisfaire la colère du maître et sauver les coupables.
L'union de l'âme avec Dieu dans l'ordre surnaturel est une sorte de déification qui, sans confondre le fini avec l'infini, le créé avec l'incréé, le met dans un rapport si étroit, que non seulement l'homme pense comme Dieu, mais que Dieu est dans l'homme par une pénétration de sa substance, à la manière dont le feu est dans le fer qu'il transfigure par sa lumière et sa chaleur sans le dénaturer ni se dénaturer lui-même.
Dieu ne demeure pas au-dessus de nos têtes, mais dans le cœur de l'homme.
Dieu est au monde ce que le pilote du vaisseau est à son bâtiment. Il ne quitte jamais le gouvernail et dirige à tout instant la marche du navire.
Quand nous chantons les louanges de Dieu, il faut considérer que nous faisons le même office que les anges, quoiqu'en divers langages, et que nous sommes devant le même Dieu, en présence duquel les anges tremblent.
Dieu ne ferme jamais toutes les portes à la fois.
Les œuvres de Dieu se font peu à peu par commencement et par progrès. Exemples : L'arche de Noé, le voyage dans le désert, la venue du Messie, sa naissance, son enfance, trente ans de vie cachée, la foi seulement plantée et non répandue de suite par toute la terre. Et puis ce mot de Jésus-Christ : Mon heure n'est pas encore venue. Ainsi donc il faut aller doucement, beaucoup prier Dieu et agir de concert.
Il faut regarder ceux nous annoncent la parole de Dieu comme des messagers célestes qui viennent de la part de Dieu pour nous enseigner le chemin du salut.
Dieu va et vient à son gré, et personne ne sait d'où il vient, ni où il va.
Dieu, hostie ou pas, est un plat qui se mange froid.
Dieu fait tout pour le mieux.
Dieu est un chemin à parcourir semé d'embûches et de chausse-trappes.
S'il faut que Dieu nous aime, et que Dieu est tout - il faut aussi que nous ne soyons rien.
Dieu n'est pas l'auteur de vos misères.
Dieu est le géomètre de toutes les perspectives.
Dieu mesure la charge aux épaules?