Vous, vous voulez l'épouser, et moi, je veux la demander en mariage... ce qui est à peu près la même chose.
Lorsqu'on a de gros chagrins, on voyage pour se secouer, pour s'étourdir ; mais si on laisse derrière soi une jeune fille qu'on aime passionnément et dont on est passionnément aimé, une jeune fille qui vous a demandé un soir à quoi vous pensiez quand vous ne pensiez à rien, et à laquelle on a répondu : « A vous ! » mon Dieu ! oui, après trois mois d'absence, mettons-en six, on veut la revoir et on revient l'épouser.
Les jeunes ont la tête vive et chaude, ils sont sujets à s'abuser sur leurs sentiments. L'amitié et l'amour sont pourtant deux choses si différentes ! Une femme ne doit jamais épouser un ami intime, parce que c'est une manière de le perdre, et les amis sont bons à garder.
N'épousez pas une femme aux coins de bouche pendants ; la bouche elle-même fût-elle une cerise, vous trouveriez le fruit amer.
N'épousez pas un fainéant : il trouvera toujours sa maison mal tenue et sa femme ennuyeuse.
Tous les genres d'incertitude sont accumulés comme à plaisir sur le mariage, non seulement celles des infortunes à supporter ensemble, mais celle de la possibilité de vivre ensemble, de dormir ensemble : n'est-ce pas trop à la fois ? On s'épouse pour s'entraider en s'entr'aimant ; et peut-être tout le château de ces espérances va s'écrouler en une semaine. Quelle terrible loterie !
Épouser un riche héritier et faire figure dans le monde, l'ambition de beaucoup.
Pour un artiste, épouser son modèle est aussi funeste que pour un gourmet d'épouser sa cuisinière: le premier n'a plus de poses, le second plus de dîners.
Le bonheur d'un homme marié est fonction des femmes qu'il n'a pas épousées.
N'épousez jamais une femme dont la taille est haute et le front bas !
Le mariage, en réalité, n'est qu'une inoculation sociale. On épouse une femme bénigne pour qu'elle vous préserve de toutes les malignes !
Le vrai délice de toute la vie, c'est l'épousée de la jeunesse.
Rien de plus choquant qu'une jeune fille capable d'épouser un vieillard pour ses millions.
Les choses ont la valeur qu'on leur donne, je ne trahis pas la mère de ma fille, ni la femme que j'ai épousée. C'est une bonne mère. Elle est droite, régulière, responsable. Je peux crever demain, la petite est entre de bonnes mains.
On se refuse le bonheur d'épouser celui qu'on aime parce qu'il est trop vieux ou trop jeune, sans songer qu'un être n'a pas son pareil au monde et ne peut se retrouver avec dix ans de moins ou de plus.
Fatalité est un des noms que les femmes donnent à leur mauvais ange. Elles trompent leurs maris, elles trompent leurs amants, elles trompent tout le monde, elles trahissent tous leurs devoirs. « Ce n'est pas leur faute, c'est la faute de la fatalité ! » Les femmes ne sont responsables que du bien qu'elles font. Que tout homme qui se marie se le tienne donc pour dit : en même temps que sa femme, il épouse la fatalité.
Une jeune fille, belle et charmante, qui épouse un vieillard décrépit, c'est pitoyable.
N'épouse jamais une fille railleuse. La raillerie, chez la femme, est symptôme d'enfer.
Un homme civilisé doit avoir connu plusieurs femmes avant son mariage, ne fût-ce que pour apprendre à connaître les femmes, et ne pas arriver maladroit, ridicule et désarmé devant celle qu'il épousera. Ce que tu entendras dire là n'est pas vrai. Ce n'est pas par la possession physique qu'on apprend à connaître les femmes. Plus les femmes, en dehors du mariage, livrent les secrets de leur corps, plus elles gardent ceux de leur âme.
Une femme qu'on a épousée très tôt dans sa jeunesse a été un peu votre mère.
En amour les contraires s'attirent et s'épousent.
Un vieillard imbécile qui épouse sa servante, demeure ce qu'il était auparavant, mais un homme d'esprit qui commet cette sottise, devient infailliblement ce qu'il n'était pas.
Tu m'épouseras ? — Je te le jure par ce que j'aime le plus au monde, par tes cheveux d'or, par tes yeux qui ne sont plus farouches, par ta bouche qui me sourit, par le délicieux petit corps de celle qui est à la fois ma bien-aimée et ma chère mignonne.
Quand on a épousé une petite femme qui vous adore, on reste chez soi !
J'aimerais mieux cent fois épouser une femme plus laide que moi qu'une femme stupide.
La beauté doit être un malheur pour une femme. Sa fleur passagère entre pour trop dans le sentiment qu'elle inspire. Ne l'aime-t-on pas comme on épouse une riche héritière ?
Un homme qui peut passer une soirée à deux pas de la personne qu'il doit épouser sans que rien l'avertisse qu'elle est là est un déplorable fiancé.
Il y a dans la femme qu'on épouse et qu'on croit connaître une inconnue qui n'attend que l'occasion de se montrer.
Aimez la personne que vous épousez plutôt que ses biens.
Les fiançailles sont la meilleure période de la vie d'une femme : on lui a déjà fait cadeau de la bague et on ne l'a pas encore attachée avec un collier.
Le flirt permet de batifoler avec toutes les femmes qu'on n'épousera pas parce qu'on les estime insuffisamment vertueuses.
Une femme fait un mauvais marché en épousant un homme pour qui elle a de l'amitié; si elle y gagne un mari, elle y perd un ami.
Fille fiancée n'est prise ni laissée, car tel fiance qui n'épouse point.
On s'épouse pour s'entr'aider en s'entr'aimant.
Épouser une femme par amour, c'est trop souvent une folie romanesque, un tort de l'esprit ; mais l'épouser pour la fortune, c'est un manque de délicatesse, c'est une flétrissure du cœur.
Ce n'est pas la même chose d'épouser une fille sans fortune que d'épouser la fille d'un homme riche qui peut se trouver ruiné d'un instant à l'autre, et qui peut te ruiner avec lui... sans compter qu'elle a été élevée avec des goûts dispendieux, habituée au luxe et à la toilette.
Le dépit de ne pouvoir épouser l'homme qu'elles aiment, fait souvent accepter aux jeunes filles l'époux qu'elles n'aiment pas. À mon sens, il vaudrait beaucoup mieux qu'elles ne se mariassent point ; car dans une union mal assortie, le temps amène tôt ou tard deux malheurs inévitables : un parjure pour la femme, un ridicule pour le mari.
Quand on a trente ans, on n'épouse pas un homme qui en a vingt !
Lorsqu'on épouse l'objet que l'on chérit, le bonheur embellit.
Cette femme-là ne demandait qu'à être fidèle, malheureusement, elle a épousé un cocu !
Qui épouse facilement la foule connaît des jouissances fiévreuses.
— Ça vous dirait de m'épouser ? — Je préférerais être amoureux de vous !
Rien au monde, même la femme, n'est mieux fait pour épouser voluptueusement la forme de notre main.
N'épouse pas une femme qui a vingt ans de moins que toi, c'est courir deux risques : qu'elle te quitte, ou bien qu'elle reste.
Méfiez-vous des femmes qu'on épouse, car celles qui ne vous trompent pas vous le reprochent toute votre vie – comme si c'était de votre faute – alors que, le plus souvent, ce n'est même pas de la leur !
Quel amour doivent éprouver ceux qui épousent des femmes qu'ils n'aiment pas !
Il faut de l'amour pour s'épouser, et beaucoup après avoir épousé. Ce n'est que pour les libertins et les hommes déraisonnables que le mariage devient le tombeau de l'amour. Vous jurez à la face du ciel et de la terre d'aimer toujours votre femme. C'est une promesse sérieuse à laquelle il est trop tard de penser lorsqu'on est sur le point d'en aller rendre compte au dieu vengeur du parjure.
Ne vous attachez qu'à une personne qui mérite toute votre estime, et pour tous les biens du monde n'épousez point celle que vous n'estimez pas. On ne saurait aimer ce qu'on méprise. Mais quand l'amour est fondé sur l'estime, il est le charme de la vie.
Ne vous mariez pas pour avoir du bien : c'est épouser la dot et non la personne ; c'est un trafic et non un mariage. Préférez toujours de vous allier avec de parfaitement honnêtes gens, chez qui la probité fut dans tous les temps héréditaires et sans tache.
Il n'y a pas que l'amour dans la vie, il y a des tas de gens qui s'épousent sans beaucoup s'aimer, et qui pourtant s'arrangent très bien ensemble.
Moi l'épouser ! Je t'assure que non, c'est bien assez qu'il m'épouse.
Lorsqu'un homme de quarante-cinq ans divorce pour épouser une gamine, l'opinion publique dit qu'il avait envie de chair fraîche, qu'il a été saisi par le démon de midi, et autres sottises.
L'homme déifie la femme qu'il aime et canonise celle qu'il épouse.
Quand on est jeune, il n'est pas encore temps d'épouser une femme, et quand on est vieux, il n'est plus temps.