Une de nos plus folles utopies est de vouloir que l'enfant apprenne tout ce que l'homme peut, un jour, avoir besoin de connaitre.
Citation de Gustave Vapereau ; L'homme et la vie (1896)
Une de nos plus folles utopies est de vouloir que l'enfant apprenne tout ce que l'homme peut, un jour, avoir besoin de connaitre.
Il est si difficile de connaître quelque chose à fond que croire qu'on sait tout est une preuve certaine qu'on ne sait rien.
Dans le mariage, chacun des conjoints connaît admirablement les devoirs de l'autre.
Nous aimons d'autant moins les gens qu'ils nous connaissent davantage.
Celui qui n'a pas aimé les hommes avant de les connaitre risque de ne jamais les aimer.
Pour connaître le caractère de quelqu'un, demandez-lui, s'il n'était pas homme, quel animal il voudrait être.
Si l'on se connaissait bien soi-même, personne ne voudrait être son propre valet.
C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître.
L'homme qui croît tout connaître le plus souvent ne sait rien.
Si les gens prenaient le temps d'apprendre à se connaître, ils s'estimeraient davantage.
Un homme ne se connaît qu'à l'épreuve, qui n'a jamais souffert se connaît peu.
Il nous importe moins de tenir note de ce que nous savons déjà que de ce qu'il nous reste à connaître encore.
Ceux qui ne se connaissent pas eux-mêmes ne peuvent apprécier la somme de bonheur qui résulte pour eux de cette sereine ignorance.
Ne regrettez jamais l'argent dépensé pour connaître l'homme, bien qu'il ne vaille pas grand-chose.
Une des plus grandes forces et une des plus grandes faiblesses de l'homme, c'est de tout ramener à ce qu'il connaît déjà.
Connaître et penser, ce n'est pas arriver à une vérité certaine, c'est dialoguer avec l'incertitude.
Je ne connais pas d'espèce plus assommante que l'homme qui a juste assez d'esprit pour montrer qu'il n'en a pas.
Comment peut-on se connaître soi-même ? Jamais par la méditation, mais bien par l’action. Cherche à faire ton devoir et tu sauras ce que tu vaux.
Heureux qui se connaît, mais ce bonheur est rare : Loin de s'étudier, on se flatte, on s'égare.
Vous cherchez à nommer les hommes, et vous croyez les connaître à leurs noms : qui les observe plus à fond s'avoue franchement qu'il s'y trouve de l'anonyme.
On ne se connaît pas tant qu'on n'a pas bu ensemble ; qui vide son verre vide son cœur.
Se connaître un peu trop est parfois pire que de ne pas se connaître du tout.
Il est beau de se connaître, mais c'est peu si l'on ne médite ensuite l'art de se montrer et de se cacher à propos, de parler ou de se taire, de fléchir et de se relever, de modifier au degré convenable ses penchants ou sa conduite.
Ceux qui disent toujours du bien des femmes ne les connaissent pas encore ; ceux qui en disent toujours du mal ne les connaissent point du tout.
Celui qui se connaît lui-même n'en est que plus libre ; il n'est jamais lassé, la vie n'étant que trop courte ; et il est envahi d'un paisible et profond bonheur.
Mieux vaut ne pas connaître Hitler que de l'avoir connu.
On se connaît davantage qu'en épuisant goutte à goutte le calice du malheur.
L'esprit dédaigne et méprise ce qu'il ne saurait connaître.
L'homme est bien sot, qui aime sans connaître.
Celui qui ne comprend pas qu'on puisse étrangler une femme ne connaît pas les femmes.
L'homme est avide des arts et des sciences ; il consume ses beaux jours à contempler les phénomènes de la nature, et il n'apprend nullement à se connaître.
On peut connaître les hommes, mais on ne peut guère que deviner les femmes.
Certaines personnes nous croient célèbres parce qu'elles nous connaissent.
Défiez-vous, si vous ne connaissez pas.
Cherchez bien plutôt à connaître les autres qu'à vous faire connaître vous-même.
Il est des gens qu'il ne faut pas chercher à connaître dans leur particulier, car ils n'ont de la vertu qu'en public.
Le plus difficile, mais le plus utile, est de se connaître soi-même.
Se connaître est chose difficile pour tout homme, mais se comprendre est le lot de peu de mortels privilégiés.
On aime d'autant mieux une chose qu'on la connaît mal. On cesse de l'aimer à mesure que l'on apprend à la connaître.