Juger par soi-même n'est pas juger par soi seul, c'est juger comme en dernier ressort.
À défaut de science, on juge selon sa conscience ; on ne trompe personne, mais l'on se trompe.
Rares sont ceux qui apprécient que d'autres prennent la liberté de les juger.
On ne juge que de ce qu'on connaît bien.
Rien n'est plus commode que de juger quelqu'un d'un mot, sur l'étiquette. Cela évite la peine d'apprendre, de réfléchir, de raisonner ; cela permet d'approuver, de condamner, sans paraître ignorant. Il vaut mieux n'avoir rien fait, c'est un grand avantage, et dont on peut abuser inconsidérément.
Les hommes jugent selon ce qu'ils sentent et non pas selon qu'ils conçoivent, car ils sentent avec plaisir et ils conçoivent avec peine.
Combien de personnes ne jugent des autres que par la vogue qu'ils ont, ou par la fortune qu'ils possèdent.
Juger est quelquefois un plaisir, comprendre en est toujours un.
Il est quelquefois plus facile de juger d'un homme par ceux qu'il fuit que par ceux qui l'entourent.
Le vulgaire juge des choses par la voix commune, et l'habile par la raison.
Tout le monde juge par l'extérieur : il est trop peu de gens voyant jusqu'au fond et qui ne se laissent point prendre aux apparences.
Ce qu'on ne comprend pas, on n'a pas le droit de le juger.
C'est une faiblesse universelle que de juger par amour et par haine.
On ne peut pas juger d'une chose quand on ne sait pas ce que c'est.
Jugez, mais ne critiquez point.
Pour bien juger des hommes, il faudrait pouvoir lire dans leur cœur.
N'espère pas être bien jugé par tes proches ni par tes égaux.
Bien juger, c'est juger avec raison et connaissance.
Ne jugez jamais d'une personne que d'après ses actions.
Chaque homme a au milieu du cœur un tribunal où il commence à se juger soi-même en attendant que l'arbitre souverain confirme la sentence.
Il faut être bien sûr de soi pour accepter la mission de juger les autres.
Juger c'est se risquer, c'est engager sa vie sur la révélation.
Juger, c'est se poser en supérieur.
J'aime et je préconise la franchise, quand c'est moi qui juge les autres.
Nous jugeons plus sévèrement que le monde nos sentiments, et moins sévèrement notre conduite : seuls nous connaissons nos mobiles et nos tentations.
Si l'on se jugeait aussi sévèrement que l'on juge les autres, nul ne pourrait se supporter soi-même.
On juge plus sûrement un homme en observant comment il parle des autres qu'en écoutant ce que les autres disent de lui.
Quand on juge, il faut être instruit ; quand on critique, il faut être scrupuleusement exact.
Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
En tout pays, avant de juger un homme, le monde écoute ce qu'en disent ses détracteurs.
Nous ne saurions jamais trop faire pour nous rendre le public favorable, il est en droit de juger de tout : son approbation et son amour peuvent autant augmenter notre gloire, que son mépris et sa haine sont capables de la détruire.
On ne doit juger d'un homme que par ses actions.
Ne juge personne avant l'heure dernière, et du titre d'heureux n'honore aucun humain avant qu'il ait sans maux accompli son destin.
En toute circonstance, jugez par vous-même, et non par l'opinion d'autrui.
Le propre des fous est de juger les autres d'après eux-mêmes.
Les femmes seraient plus en état que les hommes de bien juger les autres femmes, parce qu'elles n'ont pas les mêmes raisons d'aveuglement ; mais la jalousie dont on les soupçonne les unes contre les autres (et ce n'est pas sans fondement) rend leurs décisions presque aussi incertaines que celles des hommes.
Pour juger quelqu'un, jugez les intentions qu'il vous prête.
Si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage.
L'homme juge du cœur par les paroles, et Dieu des paroles par le cœur.
Tous les hommes se jugent les uns les autres : Tribunal d'idiots outrecuidants !
À la tournure de l'esprit, on peut aisément juger l'homme.
L'âme juge l'âme par affinité, à travers les paroles et le silence, les actions et le regard.
Il n'y a de dévouement que le dévouement qui obéit à l'amitié sans la juger.
À voir la manière dont nous jugeons notre prochain et celle dont il nous juge, il serait à désirer que nous pussions emprunter sa conscience et lui prêter la nôtre.
Pour bien juger il faut beaucoup de réflexion et de sagesse, la sottise ne le peut.
La chose jugée est tenue pour vérité?