L'allégorie sert de base aux religions : l'homme ne peut voir Dieu face à face.
La religion c'est la pensée humaine remontant à sa source primitive, c'est l'âme déployant ses ailes.
La religion établit et consolide le monde moral, comme la gravitation fonde et soutient le monde physique.
Trop de gens considèrent la religion comme une femme que l'on respecte assez pour n'avoir pas de relations avec elle.
La religion est, à mes yeux, l'appui de la bonne morale, des vrais principes, et des bonnes mœurs.
Qu'est-ce que la religion ? — Un bâton de vieillesse.
Une religion, paraît-il, ne peut se maintenir que si elle fait beaucoup de ce qu'elle défend, omet beaucoup de ce qu'elle ordonne.
S'il n'y avait pas de promesses, avec quoi la religion paierait-elle ?
Les religions semblent avoir été données aux hommes pour se haïr mutuellement.
Qu'est-ce qu'une religion ? — La peur d'être seul.
L'homme le plus religieux est celui qui est le plus rempli d'amour, qui agit dans le sens de l'amour et qui assigne à toutes ses actions un but social et « humain ». Aussi l'idéal dans la vie, pour le positiviste, c'est « aimer », « penser » et « agir » simultanément.
La religion et l'Église n'ont pas et ne sauraient avoir besoin de protecteurs ; elles n'ont que des protégés.
La religion est, entre Dieu et l'humanité, ce que le langage est entre l'homme et l'homme.
Cherche ce qu'il y a de plus sûr pour ta religion et ton honneur, et non ce qu'il y a de plus facile.
C'est accepter le plus désavantageux des marchés que de vendre sa religion pour un peu d'or.
La vérité sur la vie, c'est le désespoir. La religion du Christ est une religion de désespoir, puisqu'il désespère de la vie et n'espère qu'en l'éternité.
Tous les peuples ont une religion, quelques-uns ont l'opium en plus.
La Religion ne transforme pas l'homme. Elle n'a jamais attendri que les cœurs déjà tendres. Quant aux cœurs durs, elle les endurcit encore.
Les religions meurent quand il a été prouvé qu'elles étaient vraies. La science est le livre des religions mortes.
Grâce à la religion, la folie n'est pas le seul refuge de l'homme contre les misères du jour et les anxiétés du lendemain.
Une religion qui s'épure et se dégage des formes idolâtriques cesse d'être populaire et est de moins en moins religion.
Il est facile de se passer de médecin quand on se porte bien, et de religion quand on n'a pas souffert.
Une conviction profonde, absolue, pressant la conscience de s'incliner devant la vérité, qu'elle n'a pas le droit de méconnaître, justifie seule le changement de religion. Il devient alors un devoir, une nécessité, l'indispensable condition de la paix de l'âme. C'est un acte de soumission de la raison vaincue, un hommage dû à la lumière qui s'est faite ; mais il y a toujours dans ce grand acte, et malgré la satisfaction d'être en harmonie avec sa foi, quelque chose de douloureux à quitter la croyance dans laquelle on a été élevé, celle que l'on a appris à respecter chez les siens, où l'on a vu mourir ceux que l'on aimait et qui a éclairé votre jeunesse.
La religion simple et pure est le plus ferme appui de la faiblesse humaine ; elle rend la vertu plus sublime et plus touchante ; elle soulage l'infortune ; elle inspire au malheur un courage surnaturel ; à l'espérance, la première et la dernière illusion de la vie, elle donne l'éternité en partage.
La religion est un feu que l'exemple entretient, et qui s'éteint, s'il n'est communiqué.
La religion semble retombée dans l'enfance, et demande à être nourrie de miracles.
D'une mauvaise religion, plus on s'en éloigne, meilleur on est.
Une bonne religion ne peut sortir d'une source impure.
La religion des femmes ressemble à la religion des matelots, elles prient Dieu quand tout est perdu.
Quand une religion ne peut plus satisfaire une âme saine, elle est finie.
La religion, comme les esprits étroits se la représentent, est moins une mère qui nourrit qu'une matrone qui sèvre.
Dans la religion, s'unifient la science, la poésie et l'action.
La religion, personne ne peut la comprendre, c'est pour ça qu'on dit qu'il faut croire.
L'honneur des femmes est mal gardé, lorsque l'amour de la religion n'est point aux avant-postes.
Les jeunes gens ont besoin de l'appui de la religion pour les fortifier contre le vice et les maintenir dans la pratique de la vertu, jusqu'à ce qu'elle soit devenue pour eux une habitude, ce qui est le grand point pour la rendre durable.
Les religions ne sont que des quêtes du bon mode d'emploi de l'existence humaine.
La vie est comme une nuit d'hiver, triste et longue; la philosophie la fait haïr, la religion la fait supporter, ce n'est pas son moins beau triomphe.
La religion est la chaîne qui lie le ciel à la terre.
Le plus grand ennemi d'une religion est celui qui veut l'imposer.
La religion et l'humour sont incompatibles.
En religion, c'est comme en amour ; ceux qui en discourent le plus et le mieux, ce ne sont ni les vrais fidèles, ni les vrais amoureux. La parole extériorise, mondanise, déflore les choses du sentiment et de l'âme ; elle est un attouchement et une manipulation qui les profane plus ou moins.
La religion pour être bien comprise et bien connue doit être vue de très près ; il faut la pratiquer pour savoir ce qu'elle contient de joie et de vérité ; il faut la pratiquer davantage pour l'aimer encore plus, et enfin, plus on s'en approche, plus l'horizon au lieu de se rétrécir s'élargit, s'étend et ouvre toujours à nos désirs de nouvelles immensités.
La religion est la chaîne d'or qui suspend la terre au trône de l'Éternel.
Pour juger philosophiquement de la grande opportunité de la soumission de l'homme à un Dieu positif, quel qu'il soit, il convient de la considérer comme le seul moyen pratique de rendre un hommage éperdu à l'inconnaissable, et, à ce point de vue, toutes les religions sont bonnes.
Il faut honorer toutes les religions, croire que toutes sont saintes, qu'elles sont égales entre elles par la bonne foi de ceux qui les professent, que semblables à des traits lancés de points différents vers un même but, elles se rejoignent dans le sein de Dieu.
La religion a fait de grands maux, et peu de petits biens.
La religion met à la portée de tous les vertus des grandes âmes.
L'amour est la véritable religion de l'hypercomplexité.
Le propre de la religion n'est pas tant la liberté que l'obéissance, sa valeur se mesure aux sacrifices qu'elle peut obtenir de l'individu.
Sans la religion on marche continuellement dans les ténèbres.
La religion a pour piédestal l'humanité?