Les citations, pensées et mots de célébrités :
La religion, comme les esprits étroits se la représentent, est moins une mère qui nourrit qu'une matrone qui sèvre.
La religion est un tranquillisant métaphysique fabriqué par les laboratoires du culte, médicament assez puissant pour faire croire, contre toute évidence, à des gens qui vont perdre la vie qu'ils ne seront pas ensuite complètement morts.
L'honneur des femmes est mal gardé, lorsque l'amour de la religion n'est point aux avant-postes.
La religion est la chaîne qui lie le ciel à la terre.
La religion pour être bien comprise et bien connue doit être vue de très près ; il faut la pratiquer pour savoir ce qu'elle contient de joie et de vérité ; il faut la pratiquer davantage pour l'aimer encore plus, et enfin, plus on s'en approche, plus l'horizon au lieu de se rétrécir s'élargit, s'étend et ouvre toujours à nos désirs de nouvelles immensités.
La plus sûre compagnie de la vertu est la religion.
Il n'y a que la religion capable de changer les peines en plaisirs.
La religion se persuade et ne se commande pas : plus on fera de violence pour faire embrasser une religion, plus on fera douter de sa vérité.
La religion ne doit pas être moins chère parce qu'elle a des membres qui la défigurent.
Aimez et observez la religion, le reste meurt, mais elle ne meurt jamais.
La religion est comme la monnaie, les hommes la prennent sans la connaître.
Il faut avoir une religion et ne pas croire aux prêtres ; comme il faut avoir du régime, et ne pas croire aux médecins.
La véritable religion, c'est la vérité, la charité, la bienfaisance, l'humilité, la douceur dans le caractère et dans les procédés. Tout exercice de religion qui n'est pas fondé sur cette base, n'est qu'illusion et hypocrisie.
L'homme sans religion est un automate qui marche vers le bonheur, et se brise avant d'y arriver.
La religion tire ses raisons de la sensibilité de l'âme, des plus doux attachements de la vie, de la piété filiale, de l'amour conjugal, de la tendresse maternelle : L'athéisme réduit tout à l'instinct de la bête ; et pour premier argument de son système, il vous étale un cœur que rien ne peut toucher.
La religion ne parle que de la beauté de l'homme : L'athéisme a toujours la lèpre et la peste à vous offrir.
La religion enseigne l'unité des êtres, la bonté et la douceur envers toute créature sensible.
La religion, c'est l'amour central, il détermine tout le reste, il est l'âme de la vie humaine.
La religion doit être libre, affaire de conviction et de conscience ou elle perd son prix et sa beauté.
La religion est l'aromate qui doit empêcher la vie de se corrompre.
L'espérance est de toutes les religions parce qu'elle est de toutes les douleurs.
Les prétendues querelles de religion sont d'habiles moyens pour masquer l'accord de religion.
La religion ça n'empêche pas le mal de mer et les sentiments.
Les religions sont comme les vers luisants : pour briller, il leur faut de l'obscurité.
La religion est une fatigante solution de paresse.
La religion est un feu que l'exemple entretient, et qui s'éteint, s'il n'est communiqué.
Certaines gens, dans l'idée de déraciner nos préjugés, détruisent la vertu, l'honnêteté et la religion.
La religion semble retombée dans l'enfance, et demande à être nourrie de miracles.
D'une mauvaise religion, plus on s'en éloigne, meilleur on est.
Une bonne religion ne peut sortir d'une source impure.
Quand une religion ne peut plus satisfaire une âme saine, elle est finie.
La religion de l'honneur a son dieu toujours présent dans notre cœur.
Dans la religion, s'unifient la science, la poésie et l'action.
Qui embrasse deux religions n'en a aucune.
La religion, personne ne peut la comprendre, c'est pour ça qu'on dit qu'il faut croire.
Les religions ne sont que des quêtes du bon mode d'emploi de l'existence humaine.
La vie est comme une nuit d'hiver, triste et longue; la philosophie la fait haïr, la religion la fait supporter, ce n'est pas son moins beau triomphe.
La science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle.
La religion et l'humour sont incompatibles.
Il faut honorer toutes les religions, croire que toutes sont saintes, qu'elles sont égales entre elles par la bonne foi de ceux qui les professent, que semblables à des traits lancés de points différents vers un même but, elles se rejoignent dans le sein de Dieu.
La religion a fait de grands maux, et peu de petits biens.
L'amour est la véritable religion de l'hypercomplexité.
Sans la religion on marche continuellement dans les ténèbres.
La religion catholique est la seule qui puisse procurer un bonheur véritable à une société.
Supprimer la religion, c'est supprimer le sacrilège.
On change plus facilement de religion que de café.
La religion, ce luxe des pauvres.
La diversité des religions est la cause la plus ordinaire des troubles, de la rébellion, et des révolutions étranges qui arrivent dans les différents États. II n'y a point de rebelle ni de séditieux, qui ne justifie sa rébellion et ces crimes, par le prétexte spécieux de religion.
La vraie religion n'est que la splendeur de la culture intellectuelle.
Religion : dernier refuge de l'amour de soi.
Le plus fort amour est celui des nonnains (religieuses, nones)
Les religions sont la croix du genre humain.
Qui n'a pas de courage n'a pas de religion.
Le doute est une mer agitée dont la religion est l'unique port.
La religion est devenue une nourriture fade, qui ne nourrit plus personne, et quand elle parle du cœur c'est sans talent, parce qu'elle ne croit plus à ce mot.
Dieu, c'est un lieu fermé dont l'aurore a la clé, et la religion, c'est le ciel contemplé.
Les prisons se construisent avec les pierres de la loi, les bordels avec les briques de la religion.
La religion n'est ni une théologie, ni une théosophie ; elle est plus que tout cela : Une discipline, une loi, un joug, un indissoluble engagement.
La religion est la poésie du cœur ; elle a des enchantements utiles à nos mœurs, elle nous donne et le bonheur et la vertu.
La volupté, voulant une religion, inventa l'amour.
La religion est la maladie honteuse de l'humanité ; la politique en est le cancer.
On n'a de religion qu'autant qu'on ne fait pas contre les autres ce que nous ne voudrions pas qu'ils fissent contre nous, et qu'on fait pour eux ce qu'on voudrait qu'ils fissent pour nous.