L'être aimé, il y a toujours du plaisir à le retrouver après une courte ou longue séparation.
L'amour n'est pas seul à connaître la douleur des éternelles séparations. C'est un supplice de se croire condamné à ne plus revoir un visage qu'on hait et de rester avec la rougeur de son soufflet en désespérant de le rendre jamais.
Une séparation jugée nécessaire peut être poignante, et l'on est rarement aussi fort qu'on le croyait contre les coups, même prévus, de la destinée. Nos sentiments sont chose plus compliquée que le nœud gordien et plus faciles à trancher brusquement par un acte de la volonté qu'à dénouer par une gradation trop délicate et une prudence trop sympathique. Il est certains maux que la compassion augmente et qui gagnent à être traités par le fer et le feu, ou même par la glace.
Séparation de corps : Il paraît que la nouvelle mode est aux « vacances séparées ». Les agences de tourisme hexagonales, toujours à l'affût de formules de rechange, expédient de plus en plus le mari et la femme vers des destinations différentes.
Une seule chose adoucit la tristesse d'une séparation, c'est le sentiment de n'être plus nécessaire.
Hélas ! nous nous disséminons dans la vie ; toujours des adieux et des séparations.
Quand nous ne sommes pas destinés à vivre ensemble, l'heure de la séparation sonne.
Les séparations sont une des plus amères douleurs de la vie. On ne sait pas si celui qu'on quitte est bien celui qu'on retrouvera. On aime le premier ; aimera-t-on le second ? Les modifications qu'on a soi-même subies lui conviendront-elles ? Et si l'absence se prolonge, si elle a commencé dans un temps de crise, quelles barrières peut-être se sont élevées, ou quelles ruines vont frapper les regards !
Deux personnes qui vivent sur des planètes différentes n'ont plus rien à se dire. Et à quoi servirait – sinon de réveiller regret ou amertume – de prendre des nouvelles des uns et des autres ?
La vie semble être une succession de naissances auxquelles nous accédons au travers d'un certain nombre d'épreuves structurantes comme les séparations, de rencontres significatives, de découvertes singulières.
Chaque fin d'amour est comme un déménagement, et cela ne va pas sans casse. Au dixième, combien y a-t-il de meubles en état ?
Contre les maux du mariage, la séparation peut être un remède douloureux, mais nécessaire, le divorce est un stimulant qui les provoque et les multiplie.
Séparation, divorce : accablé de ma chaîne, je demande à la rompre, rien de plus logique ; mais réclamer le droit de m'en mettre une autre au cou, c'est le divorce entre l'esprit humain et la raison.
La vraie séparation entre deux êtres qui s'aimaient est celle qui ne fait pas souffrir.
Rien ne peut égaler le dévouement de la femme. L'époux d'une femme laide a bientôt fait séparation de corps avec sa compagne, la jeune et jolie personne qui a associé sa vie à un homme infirme et difforme, soigne avec ferveur son mari, et reçoit ses caresses sans répugnance.
La séparation des époux a lieu rarement pour des faits graves : ce sont plutôt les tracasseries intérieures qui les provoquent. L'homme a assez de résignation pour supporter un coup de poignard ; il n'en a pas assez pour supporter des coups d'épingle.
Le cœur suit son instinct, et il ne connaît que la séparation quand plus rien ne lui convient.
Quand deux êtres qui s'aiment se retrouvent après une longue séparation, il ne leur vient d'abord aux lèvres que des banalités.
Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître.
Dans toute séparation, il y a la promesse d'une jouissance : celle d'être à nouveau à soi !
Pour certaines femmes, la perspective d'une séparation sans pleurs, sans cris, sans drames en un mot, n'est pas pour les séduire, et la résignation de l'homme est pour elles une offense.
Les renouvellements d'amour sont charmants. On se croit rajeuni de tout le temps de la séparation : On ne peut pas croire qu'il y en ait eu. Et surtout, quand on attrape son successeur, cela est encore vingt fois plus agréable ; car il l'est bien plus de tromper un amant qu'un mari. C'est là que l'esprit des femmes se déploie.
Rien n'est plus amer que la séparation lorsque l'amour n'a pas diminué de force, et la peine semble bien plus grande que le plaisir qui n'existe plus et dont l'impression est effacée.
Ô vous, amis de mon cœur, avant que nous nous séparions, laissez-moi exprimer un espoir qui m'est bien cher : Si jamais nous nous retrouvons ensemble, dans cette retraite champêtre, puissions-nous nous revoir comme nous nous sommes quittés, avec une larme !
Une jalousie trop excessive est bien souvent la première cause d'une séparation.
Dans la plupart des adieux, il y a cela de particulier qu'on ne sait comment tromper l'attente fiévreuse de la séparation, et que les gens s'aimant le plus désirent en finir, et que les gens ayant le plus d'esprit se sentent bêtes, les uns à l'égard des autres.
Les séparations, au lieu de s'effectuer dans la compréhension de l'évolution du partenaire, se font souvent dans les pires incompréhensions.
Il y a de pénibles jouissances, de doux regrets, d'affectueuses séparations, de charitables ironies, de luxueuses détresses ; qu'est-ce qu'il n'y a pas ici-bas ?
Telle est l'instabilité des choses de ce monde : on se prend la main avec joie, puis l'heure de la séparation arrive, et l'on abandonne cette main que l'on croyait tenir pour toujours.
Quand une femme a bien déchiré le cœur d'un homme et qu'elle le quitte sans procès, cela s'appelle une séparation amiable.
Quand je sens qu'une séparation est inévitable, et qu'il faut se dire adieu, que nous ne devons plus vivre ensemble, ni même continuer les relations si cordiales que nous avons soutenues ces dernières années, je suis partagé entre la joie, le malaise et la tristesse.
Une séparation est l'avant-coureur de l'abandon, et l'abandon, c'est la mort.
Une séparation prolongée détruit n'importe quel amour.
Peu à peu la séparation s'est faite, et maintenant elle est totale.
Séparation - Je ne sais pas où je vais, mais je sais qui je fuis.
Dans le cœur des enfants, il n'y a pas de séparation heureuse.
Le dépit n'a jamais guéri une passion ; cette cure doit être l'ouvrage de la séparation et de l'absence : il n'y a point d'autre remède.
Libre, c'est le mot que l'on emploie pour désigner les hommes en instance de séparation. Des femmes en rupture de mariage ou de liaison, on dit qu'elles sont seules.
Les amis qu'on retrouve après une longue séparation et qui affirment que nous n'avons pas changé méritent une paire de lunettes ou une paire de gifles. Passé un certain cap, chaque être est un cimetière plus ou moins joyeux.
Amour sans joie, adieu à toi.
Un cœur a souvent deux portes ; l'une pour vous faire entrer, l'autre pour vous faire sortir.
Ma compagne ne m'est nullement précieuse, et si notre séparation temporaire aboutit à une rupture définitive, ce sera contrariant, comme d'égarer ses clefs ou de casser un beau vase de Sèvres, mais ce ne sera pas une grande perte.
La douleur est extrême, lorsque l'on voit partir la personne que l'on aime.
Le mariage parfait devrait comprendre ou du moins concilier l'absolue proximité et l'absolue séparation.
En amour lorsque l'un des deux désire la séparation, le devoir de l'autre est de le laisser aller.
Il y a en toi tant de femmes différentes que tu perds tout ton prix à ne pas être partagée.
Vive qui m'abandonne ! Il me rend à moi-même.
Donner sa fille à un mari, c'est se séparer d'elle ; Si ce n'est une véritable séparation, c'est au moins un partage.
Rappelle-toi, lorsque les destinées m'auront de toi pour jamais séparé.
Du sens de l'amour et du sens de la vie, mes mains se sont séparées de tes mains.
Une rencontre n'est que le commencement d'une séparation.
Il y a des femmes qui supportent, sans en mourir, la douleur de la séparation et le chagrin de l'absence.
Une séparation, c'est rompre un lien qui n'attachera plus que l'autre.
Certains remords facilitent les séparations.