La vieillesse, qui flétrit le corps, rajeunit l'âme, quand elle n'est pas corrompue et oublieuse d'elle-même, et le moment de la mort est celui de la floraison de notre esprit.
La vieillesse aux mortels n'apporte qu'un défaut, c'est de chérir l'argent un peu plus qu'il ne faut.
La vieillesse n'est pas une question d'âge, mais bien plus une certaine façon de regarder les autres.
La vieillesse ne rend pas les hommes plus prudents ou plus sages, ils sont au contraire plus fous dans cet âge qu'ils n'étaient étant jeunes ; puisque les défauts de l'esprit croissent comme ceux du corps.
La vieillesse est vénérable pour tout cœur bien né.
La vieillesse n'est pas une question d'âge, mais bien plus une façon de regarder les autres.
Il faut que la vieillesse soit sainte, sinon elle est obsédée.
La vieillesse, c'est la perte progressive de nos sens et par suite, celle du goût de la vie.
Une vieillesse prématurée ou accablée d'infirmités et de misères est presque toujours l'héritage que nous laisse une jeunesse vicieuse et déréglée.
La vieillesse languissante et ennemie des plaisirs dégoûte du présent, fait craindre l'avenir, rend insensible à tout, excepté à la douleur.
La vieillesse a des moyens d'être encore belle, si l'avarice et l'humeur ne viennent pas l'en priver.
Ne pas honorer la vieillesse, c'est démolir le matin la maison où l'on doit coucher le soir.
La vieillesse chagrine incessamment amasse, garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse.
Il existe en ce monde des êtres privilégiés, comme certains climats où règne un éternel printemps ; et leur heureuse vieillesse ressemble aux îles fortunées, dont les arbres, toujours beaux et verts, portent en tout temps, à la fois, des feuilles, des fleurs et des fruits.
La vieillesse nous prive des plaisirs, nous éloigne des affaires, et nous rapproche de la mort.
La vieillesse est l'ennemie de l'espèce humaine ! Elle flétrit tout ce qu'elle touche, elle transforme la beauté en laideur, la vigueur en impuissance, et l'agilité en inertie. Vieillesse, écoute-moi : je te hais.
La vieillesse sourit aux grâces de l'enfance.
La vieillesse est faite pour recevoir des dégoûts, mais elle doit être assez sage pour les supporter avec une entière résignation.
Respecte les cheveux blancs ; cède la place à la vieillesse ; ne dispute pas les honneurs dus à cet âge respectable.
La vieillesse est le contraire de la crémation puisqu'elle vous fait mourir à petit feu.
C'est le cri de l'humanité, cri de salut ou de détresse : Aimer dans sa jeunesse, penser dans sa maturité, se faire aimer dans sa vieillesse.
La vieillesse commence peut-être quand on se met à tenir véritablement à la vie.
La vieillesse est un naufrage.
La vieillesse est une voyageuse de nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel.
La vieillesse est honorable pour tout cœur bien né.
Tout sert à rendre notre vieillesse triste et mélancolique : les amis nous quittent, les plaisirs nous fuient : notre imagination n'est plus aussi vive, aussi forte. Nous ne sommes plus susceptibles de ces nobles sentiments qui caractérisent une belle âme ; à leur place naissent en nous une infinité de petites passions intéressées, qui nous rendent ridicules, et resserrent les mouvements de notre cœur. Nous mourons enfin, peu regrettés même de nos proches ; les dégouts et l'ennui que la vieillesse traîne après elle l'emporte sur le devoir, sur les droits du sang et de l'amitié.
La vieillesse est cette échéance dont l'homme se plaît à faire une déchéance.
Toute misérable qu'est la vieillesse, on ne fait pas moins de vœux pour y atteindre, et cependant nous ne l'accueillons pas avec reconnaissance, quand elle vient à notre appel ; mais quel est l'homme qui la verrait s'éloigner sans vouloir la retenir ?
Les joies de la vieillesse ! un racontar !
La vieillesse est l'antichambre de l'éternité : qu'elle soit propre !
La vieillesse est amie de l'ordre, par cela même qu'elle est amie du repos. Elle aime l'arrangement au tour d'elle, comme un moyen de commodité, comme épargnant la peine, et facilitant les souvenirs.
Le bonheur et la vieillesse se rencontrent rarement sur la même tête.
La vieillesse est l'hôtel des Invalides.
On reproche moins à la vieillesse les maux qu'elle amène que les plaisirs qu'elle enlève.
La vieillesse est toujours austère : la tristesse est son apanage.
Devons-nous faire une navigation de quatre jours, nous ne négligeons pas de pourvoir à tout ce qui nous est nécessaire, mais nous mettons moins de soins à nous ménager des ressources pour la vieillesse. C'est un voyage que nous avons le temps de prévoir, et pour lequel nous ne faisons aucun apprêt.
Tous les maux se réunissent autour de la vieillesse, comme auprès de leur asile ordinaire.
On trouve des douceurs de la plus sage espèce dans la vieillesse.
La vieillesse nous prend par la peau du cou.
Même quand on ne tient pas à la vie, il est amer de baisser. Tandis que la mort délivre, l'amoindrissement humilie. L'oiseau qui sent tomber ses plumes se cache : il ne veut pas ajouter à l'outrage que lui fait la nature, l'affront des jeunes de son espèce. Ce qui rend la vieillesse lourde à porter maintenant, c'est que la société actuelle ne sait qu'en faire.
Qu'est-ce qui fait les belles vieillesses ? La santé physique, le cœur aimant, la sérénité d'âme, la bonté, l'espérance. Gare au découragement stérile, à la misanthropie chagrine, à la sauvagerie morose
L'enfer pour les femmes qui ne sont que belles, c'est la vieillesse.
La vieillesse est un naufrage, et nous sommes tous sur le même bateau, mes frères !
La vieillesse est la mère du doute.
Ce qui rend la vieillesse morose n'est pas la perte de ses joies, mais celle de ses espérances.
Il est encore des jours souriants pour la vieillesse, si elle s'intéresse à tout et se désintéresse d'elle-même.
L'enfer des femmes, c'est la vieillesse.
Une belle vieillesse est le salaire d'une vie saine?