Tout criminel est vulgaire, comme toute vulgarité est crime.
Le crime rend égaux tous les êtres qu'il associe.
L’amour, qui enfante tous les crimes, apprend à voler et apprend à mentir.
Aucun crime n'est vulgaire, mais la vulgarité est un crime. La vulgarité, c'est ce que font les autres.
Ce qui engendre le crime moderne, c'est la misère et non la méchanceté.
L'honnête homme est celui qui n'a rien à se reprocher, et qui n'a à pâlir d'aucun crime.
Les crimes que l'on commet en songe, on est capable de les commettre réellement.
Le fanatisme, autrefois l'un des mobiles du crime, n'en est plus même le prétexte : Ravaillac est renié par Ravachol.
Les partis sont toujours prêts à répudier les crimes qui peuvent leur nuire.
Les flatteurs du peuple ont trouvé un moyen de faire disparaître les délits et les crimes, c'est d'annuler les lois qui les condamnent.
Nous excusons les crimes par des passions et des habitudes qui n'en sont que la circonstance aggravante.
La célébrité qui s'acquiert le plus vite est celle du crime.
Quand la lâcheté des hommes trompe le crime et rassure le coupable par de perfides hommages, le ciel place dans l'âme du criminel un juge pour le condamner, un bourreau pour le punir.
La paresse a cette vertu d'empêcher bien des crimes.
Le crime a de l'audace, mais il n'a ni fierté ni grandeur.
La cupidité est la mère des crimes, et l'orgueil la nourrice de la cupidité.
Quiconque pense au crime est près de s'y résoudre.
Tous les crimes et les vices viennent de faiblesse ; ils ne méritent donc que la pitié !
Ce qui rend les hommes hardis à entreprendre les crimes, c'est lorsqu'ils demeurent impunis.
La honte du crime diminue dans la même proportion que l'audace de le commettre s'accroit.
Pour tenter de justifier une injuste condamnation, cet homme commit des crimes.
En aidant le coupable à tomber dans l'abîme, le flatteur complaisant commet un double crime.
L'amour fait trouver des excuses à tous les crimes qu'il fait commettre.
Les crimes purement moraux et qui ne laissent aucune prise à la justice humaine sont les plus infâmes et les plus odieux… Dieu les punit souvent ici-bas. — Là gît la raison des épouvantables malheurs qui nous paraissent inexplicables.
Tel crime en ce monde est moins puni que la faute la plus légère, et il suffit aujourd'hui d'une défaillance ou d'un emportement pour attirer sur une noble tête une irrémédiable disgrâce.
L'audace est le propre du crime, le calme est celui de l'innocence.
Il n'y a aucune alliance possible entre le crime et la vertu.
Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes.
— Ton père et moi tu nous feras mourir de chagrin. — Tant mieux, comme ça on retrouvera pas l'arme du crime.
Le crime est le bourreau de l'âme.
L'irréflexion entraîne à bien des sottises, et quelquefois à des crimes.
Le châtiment est toujours en raison du crime.
Par quel crime, par quelle erreur, ai-je mérité ma faiblesse actuelle ?
Commettre les plus grands crimes, pourvu qu'ils soient utiles, est une politique bien impie.
Un crime entraîne presque tous les autres.
Toute espèce de fanatisme place les âmes ardentes bien près du crime.
La négligence, crime dans la vie publique, est aussi un crime en amitié.
Un attentat est à la fois un crime et une faute.
Le châtiment serre de près le coupable, s'accroche à tous ses pas, le tourmente par l'image de ses crimes.
Les crimes commis par quelques-uns ne doivent pas rejaillir sur l'ensemble d'une communauté.
Il en est des crimes comme des boissons amères que l'habitude seule rend supportables.
Le crime a semé la vengeance après soi.
Le glaive de la loi est souvent trop court pour atteindre le crime, mais rien ne saurait échapper à la religion : c'est en même temps l'arme la plus sûre et celle qui porte le plus loin.
Le crime, une simple erreur d'aiguillage, du plan de l'imagination vers celui de l'action. Souvent une affreuse défaillance mentale qui plonge le criminel dans un complet état d'isolement. Et la société condamne un homme, non pas parce qu'il est un misérable, mais parce qu'il a oublié qu'il était un être social.
La plus forte punition du crime est dans la conscience.
L'homme n'a commencé à rougir que lorsqu'il a senti qu'il était coupable. Les remords sont le fruit de la connaissance du crime.
L'avidité produit plus de crimes que le désintéressement ne fait naître de vertus.
Ceux qui ont la hardiesse de commettre un crime n'ont pas toujours celle de le nier.
La plupart des scélérats sont plus habiles à commettre des crimes qu'à les cacher.
Un crime impuni ne manque guère d'être suivi d'un autre crime.
Le premier sentiment d'un honnête homme qu'on accuse d'un crime doit être une certaine honte qui le gêne ; il est confus d'avoir à se justifier ; il voit avec terreur l'incertitude des jugements humains, et il serait absurde de prendre son embarras pour un aveu des faits sur lesquels on l'interroge.
Pécher tient à la nature de l'homme et se repentir est la vertu des anges, mais persévérer dans le crime n'appartient qu'au démon.
Un premier crime présente toujours un sentier plus facile pour arriver à de plus grands forfaits.
Les crimes et les séditions qui troublent les cités brillantes sont inconnus dans les champs.
L'auteur du crime est celui qui en profite.
Le crime heureux usurpe le nom de vertu.
Le crime ne visite pas les chaumières ; on y trouve sur une table étroite des mets innocents. Dans l'or on boit le poison.
La leçon du crime tourne souvent contre celui qui l'a donnée.
Les bons finissent par trouver le prix de leur vertu, et les méchants la juste peine de leurs crimes.
Couvrir une faute par un crime, c'est faire un trou pour enlever une tache.
Le crime s'embellit aux yeux du pervers?