Dans le bien ou le mal que nous faisons, l'habitude joue un rôle autrement important que la décision ; c'est pourquoi il est si nécessaire d'habituer au bien l'enfant.
Mes chers enfants, il est du plus haut intérêt pour chacun de nous de ne contracter que de bonnes habitudes ; le bonheur et la dignité de notre vie en dépendent.
L'habitude nous crée une seconde nature qui domine presque toujours la première et qui est absolument notre œuvre. Nous ne pouvons accuser personne des conséquences qu'elle entraîne, c'est nous, nous seuls qui en sommes responsables.
L'indifférence ne fait pas de choix, et l'habitude fait continuer ce qui est.
Nos habitudes nous suivent même là où elles ne nous servent plus à rien.
Les habitudes du jeune âge reviennent avec force dans la vieillesse de l'homme.
Les habitudes sont le contraire des vieilles femmes, elles gagnent du charme en vieillissant.
Une habitude est comme l'angora de la maison, elle grimpe sur notre dos sans que nous la sentions.
L'habitude de ne pas penser est celle que l'on prend le plus aisément, et que l'on perd le plus difficilement.
Quand on n'a rien à faire, les habitudes deviennent des occupations.
L'habitude, permettant de canaliser les intuitions et réfréner les impulsions, constitue un guide de la vie plus sûr que tous les enseignements des livres.
De tout ce qu'il peut y avoir de mauvais, l'habitude est ce qu'il y a de pire.
L'habitude est une douce amie qui devient vite une ennemie.
Qui veut profiter de la vie doit se décrasser l'esprit des habitudes d'une logique bornée.
Si les vieillards tiennent tant à la vie, c'est que la mort les arracherait à leurs habitudes.
On peut mesurer l'action de l'âge sur un homme par l'empire qu'il a permis à l'habitude de prendre sur lui.
Nous appelons manie l'habitude du voisin, différente de la nôtre.
L'habitude est un don que nous accorde le ciel pour remplacer le bonheur qu'il ne peut nous donner.
Nous confondons facilement nos habitudes avec nos droits.
Nul ne devient aussi facilement que l'indépendant la proie d'une habitude, parce qu'il est victime de cette illusion qu'il sera toujours libre d'en changer.
L'habitude en ce monde est, dans chaque chemin, le pont par où le diable arrive au cœur humain.
Nous aurions peu de maîtresses agréables si nous n'étions pas plus audacieux que les maris dans nos caresses, si nous nous contentions de la vulgaire habitude des nuits conjugales.
On prend une telle habitude de rapporter qu'on le fait même sans y penser.
On triomphe des mauvaises habitudes plus aisément aujourd'hui que demain.
Les habitudes de la vie pratique affaiblissent l'instinct de curiosité pure.
L'habitude est comme une seconde nature.
L'habitude, quand on aime le beau, embellit ce qu'il y a de laid.
Si vous voulez vivre vieux, ne prenez pas l'habitude. C'est une très mauvaise habitude, que de s'habituer.
La tradition et l'habitude sont plus fortes que les lois humaines.
Les habitudes deviennent, avec le temps, de véritables incrustations chez l'homme.
L'habitude rend insensible presque à tout.
Dans ce monde tout est préjugés, jusqu'à l'habitude de regarder comme tels ce qui n'en est pas.
L'habitude est une violente et traîtresse maîtresse d'école ; elle établit peu à peu chez nous le pied de son autorité, et ce qui est hors des gonds de l'habitude nous paraît hors des gonds de la raison.
Nous avons découvert dans l'habitude un pouvoir souvent égal à celui de la nature ; nous sommes bien loin de tirer tout le parti que nous pourrions d'une aussi précieuse découverte.
La meilleure de toutes les habitudes serait de n'en contracter aucune, et d'être absolument indépendant et dégagé de tout. Il n'y a qu'un homme éclairé, sage et courageux qui puisse acquérir cet empire sur lui-même.
L'habitude est le seul esclavage dont on finisse par se faire une amitié.
Ceux qui dénoncent nos mauvaises habitudes en ont généralement de plus détestables encore.
Le goût et l'habitude triomphent toujours de la raison.
Le naturel, c'est l'art passé à l'état d'habitude.
Surveillez vos habitudes ; les liens dont elles entourent s'attachent à l'âme, et se rompent rarement.
L'inconstance est un obstacle au bonheur, l'habitude est pire encore.
Ce n'est pas en un jour qu'on se débarrasse d'habitudes séculaires.
Avec de la fermeté, de la volonté et de l'adresse on peut vaincre de vieilles habitudes et s'en créer de nouvelles ; la pensée du moment présent a toujours plus de valeur que la pensée du moment passé.
Ce n'est pas dans la nouveauté, c'est dans l'habitude que nous trouvons les plus grands plaisirs.
Je m'aperçois nettement que je vis par habitude, sans vue claire de ce que je suis et du sort qui m'attend, sans plan, sans but, oubliant mon âge, et redoutant de vérifier mes limites et mes pertes, flottant au hasard des impulsions du moment et des circonstances du jour, ne travaillant à rien, ne produisant rien, expérimentant la vie sans la diriger ni l'exploiter, bref sentant, rêvant, pensant un peu, méditant parfois mais ne voulant plus, n'espérant plus, ne désirant plus, spectateur et non pas acteur dans la comédie du monde.
Prendre une habitude est plus ardu que persister à en refuser une.
L'habitude du travail sert à nous faire envisager d'un œil plus ferme les revers de fortune.
Les vieilles habitudes ont parfois besoin d'être violemment brisées, ne serait-ce que pour reprendre une force plus tyrannique après leur interruption.
On s'habitue à ses infirmités ; le plus difficile, c'est d'y habituer les autres.
Nous faisons par habitude une foule de choses qui ne nous causent aucun plaisir, mais dont la privation nous semblerait une peine réelle.
L'amour, voilà la vie véritable, voilà la seconde âme de notre être, l'âme la meilleure, sans laquelle l'autre n'existe qu'à moitié !
D'or ou de fer, de chanvre ou de soie, l'habitude est un lien qu'on ne rompt pas impunément.
La vertu ne consiste pas tant en l'habitude qu'en l'action. L'habitude est une qualité oisive de sa nature, qui dispose à bien faire, mais qui ne fait pas, si son inclination n'est réduite en acte.
L'habitude est une étrangère qui supplante en nous la raison.
L'habitude, au bout d'un temps, ça devient toujours une manie !
L'habitude est une grande sourdine.
La vie n'est qu'habitude, et l'habitude vous tient aussi longtemps que vous tient la vie.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude.
L'absence de volonté qu'imposent les habitudes tyranniques des personnes dont on partage la vie fait éprouver le même sentiment que le séjour des hautes montagnes, elles paraissent infranchissables.
L'habitude rend tout facile?