Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Un honnête homme n'affecte jamais des opinions qu'il n'a pas, mais il sait se servir de celles qu'il a.
Une opinion opprimée se signale presque toujours par un coup de poignard.
Si tu ne veux pas passer pour fou dans l'esprit des autres, renonce à la folie de te regarder comme sage dans ta propre opinion.
Pourquoi faire part de nos opinions ? Demain nous en aurons changé.
Une opinion entrée dans la cervelle d'une tête-ronde est comme du vif-argent dans un pain chaud.
Le caméléon prend toutes les couleurs, sauf le blanc ; les schismatiques adoptent toutes les opinions, sauf la bonne.
Nous ne consentons d'ordinaire à approuver dans un autre la bonne opinion qu'il a de lui qu'autant qu'il entre en partage de celle que nous avons de nous-même.
Il faut se méfier des opinions extrêmes, il y a toujours quelque chose à en rabattre.
La paresse d'esprit fait qu'on aime à trouver des opinions toutes faites qu'on adopte comme des vérités. Le nombre de ceux qui réfléchissent indépendamment de tous préjugés, est petit.
Chacun préfère ses opinions à celles des autres ; de là cette prodigieuse différence de manières de voir, et cette guerre acharnée que se font les hommes.
L'opinion réunit ou divise les hommes.
Les hommes qui ne se voient qu'un instant sont généralement portés à avoir bonne opinion les uns des autres ; ils louent les autres pour être loués à leur tour. C'est le beau côté de la société.
Il semble urgent de privatiser l'opinion publique.
Toutes les opinions sont respectables, pourvu qu'elles soient sincères.
L'opinion publique ? Elle est faite le plus souvent par des brouillons, des astucieux ou même des gredins, à qui leur audace sert de panache.
Une opinion n'est pas l'opinion du nombre.
Nous sommes si pénétré de notre opinion que nous en trouvons la justification jusque dans le livre qui la condamne.
L'opinion publique est comme un ballon ; on peut le remplir, mais non le diriger à son gré ; c'est le vent de l'intérêt général qui l'entraîne.
N'avoir pas le courage de son opinion, c'est n'avoir pas d'opinion.
Un homme avisé ne donne son opinion que si on la lui demande.
Les opinions doivent beaucoup à la prévention ; il est ordinaire aux écoliers de tenir celles de leurs maîtres.
Tandis que l'honneur, cet esclave impérieux, suit aveuglément les caprices de l'opinion, la justice naturelle demeure immuable sous la sauvegarde de la conscience et de la raison.
L'espace que la divergence d'opinion met entre deux hommes se rétrécit beaucoup par la ressemblance de caractère, et des adversaires par les idées peuvent être amis par les sentiments. On a même attribué au contraste des idées et des goûts le pouvoir de faire naître l'amitié.
L'homme sage ne rougit point de consulter les autres, mais il ne se rend pas esclave de leurs opinions ; il les pèse, les apprécie, et les détermine d'après ses propres réflexions.
La réclamation publique est constamment le cri de l'opinion, et l'opinion générale est la règle du gouvernement. Quelle est la règle des opinions chez les peuples éclairés ? L'intérêt permanent de la société, le salut et l'utilité de la nation.
Qui change d'opinion une fois peut mille fois changer.
Rien n'est plus extravagant que le dessein de réunir tous les hommes à une même opinion.
Ayons bonne opinion de celui qui sait encore rougir.
L'homme hésitant change d'opinion, même pendant son sommeil.
La critique des opinions conduit au mépris presque général des opinions.
Il est des opinions qu'on loue pour ne pas les partager.
La difficulté est de concilier un esprit en mouvement avec des opinions arrêtées.
En ne voulant que de bonnes opinions, on finit souvent par être réduit à des gens qui n'ont que cela de bon.
Il ne faut pas heurter de front l'opinion d'un homme qu'on veut persuader.
Les hommes qui constituent les Etats avec leurs opinions personnelles, les administrent avec leurs intérêts.
Ce n'est assurément pas par ambition ou par intérêt, encore moins par vanité, que quelques hommes s'obstinent à soutenir des opinions en apparence décréditées, qui ne conduisent ni aux honneurs ni à la fortune, et font taxer leurs écrits de paradoxe ou même d'exagération. C'est uniquement par respect pour leur nom, et de peur que la postérité, s'ils y parviennent, ne les accuse d'avoir cédé au torrent des fausses doctrines et des mauvais exemples.
La pire des erreurs, ce n'est pas du tout de se tromper, mais d'être si sûr de ne pas le faire qu'on veuille imposer son opinion à tout le monde.
L'opinion a plus de force que la vérité.
L'opinion, l'erreur ont besoin de s'étayer d'une multitude de raisons. La vérité se soutient d'elle-même ou ne s'appuie que sur une seule raison. Tout homme qui parle pendant une heure, avec force gestes, force inflexions tendres et toutes sortes d'excentricités oratoires, pour démontrer une vérité, est un menteur ou une dupe. L'éloquence et la vérité n'ont rien de commun.
L'opinion donne les qualités aux choses comme le sel donne la saveur aux mets.