Les citations pain.

Étrange effet du perfectionnement social ! d'abondantes récoltes sont une calamité, parce qu'il est bon que le pain soit cher pour nourrir le luxe de l'inutilité, disent certains hommes d'État.

Aux yeux de l'Être infini la prière pour un monde ou pour un morceau de pain ne diffère que par la vanité de celui qui prie.

Il faut parfois savoir sacrifier la moitié de son pain pour conserver l'autre moitié.

Le peuple est comme Cerbère que l'on endormait avec des gâteaux ; donnez-lui du pain vous lui fermerez la bouche.

Aujourd'hui pour bien des gens l'ancien texte de la Bible est ainsi : Tu gagneras ton pain à la sueur du front des autres.

Les louanges qu'on se donne, c'est le pain quotidien ; les louanges qu'on reçoit d'autrui, c'est le splendide festin offert par de prodigues amphitryons.

Nous faisons de la philosophie, comme les boulangers font du pain... plus pour les autres que pour nous.

Si les femmes ont à choisir entre des diamants et du pain, il est probable que le pain sera laissé de côté. Les hommes n'agissent guère autrement, lorsqu'ils ont à opter entre l'imagination et le bon sens.

Pain qu'on dérobe et qu'on mange en cachette vaut mieux que pain qu'on cuit ou qu'on achète.

Pour celui qui vit dans la misère un pain qu'on vous offre est un présent inestimable.

Vendre le pain au poids de l'or c'est être sans pitié pour les malheureux qui n'ont pas de quoi payer leur vie.

Il n'y a guère que ceux qui n'ont pas assez de pain qui en donnent à ceux qui n'en ont pas du tout.

La grande aventure humaine est de gagner quotidiennement son pain.

La saveur du pain partagé n'a point d'égale.

Quand le gagne-pain de la famille est assuré, le logis est à son gré, les enfants s'élèvent, bref l'incertain diminue et les soucis s'évaporent à proportion.

La lutte pour le pain quotidien sèche les larmes.

Le simple morceau de pain du derviche content de ce qu'il a est plus savoureux que la table somptueusement servie du roi que rien ne peut satisfaire.

Le jeune homme pauvre se donne de la peine pour avoir son pain ; il mange ; quand il a mangé, il n'a plus que la rêverie. Il regarde le ciel, l'espace, les astres, les fleurs, les enfants, l'humanité dans laquelle il souffre, la création dans laquelle il rayonne. Il regarde tant l'humanité qu'il voit l'âme, il regarde tant la création qu'il voit Dieu. Il rêve, et il se sent grand ; il rêve encore, et il se sent tendre.

Qui fait le pain avec indifférence fait un pain amer qui n'apaise qu'à moitié la faim de l'homme.

La charité qu'il faut faire à un pauvre affamé est de lui donner un morceau de pain ; la charité qu'il faut faire à un riche repu est de lui demander un morceau de pain.

Qui ne pétrit, bon pain ne mange.

La gastronomie est un monde enchanté où, alors que l'huile est vierge, la salade ne se déplace pas sans ses lardons tandis que le pain rassis n'est pas perdu pour tout le monde.

La morale est le pain des âmes ; il faut la distribuer aux hommes tout apprêtée, la cribler, la moudre, la leur couper par morceaux.

D'un bout de l'année à l'autre, on mange du pain rassis sous prétexte qu'il faut le finir, et le pain frais rassit à son tour, comme ça on ne mange jamais de pain frais !

N'ouvre pas la bouche pour manger le pain blanc de ton voisin, mais lève-toi de bonne heure pour gagner ton propre pain. Autrement dit, ne reçois pas d'autrui ce que tu peux gagner toi-même.

Autrefois les métiers manuels étaient l'affaire des gens de peu, gens de rien, autrement dit des vilains. Sottises que tout cela ! Sans ces métiers manuels, que deviendrait notre société ? Se la représente-t-on un seul instant, privée de ces travailleurs qui font le pain, qui cultivent la terre, fabriquent les étoffes et font, en un mot, tout ce qui est nécessaire à notre existence ? Qu'ils cessent simplement pendant une année leur rude travail et, la société n'existera plus !

C'est pain bénit de tromper un homme qui t'as pris ton bien.

L'esprit au pain sec n'est pas plus heureux que l'estomac.

La raison, du pain rassis à manger toute sa vie.

La révolution, c'est le crime du peuple, l'agression à main armée d'une classe par une autre, d'un riche insolent par un malheureux qui manque de pain et qui a soif.

L'impôt ne doit être prélevé que sur les riches ; vous ne pouvez pas demander au pauvre une partie du pain qu'il gagne, et du lait que les mamelles de sa femme donnent à ses enfants. Ce n'est pas sur le pauvre, sur le manœuvre, qu'il faut imposer une taxe ; il faut, en le faisant travailler, lui faire espérer d'être un jour assez heureux pour payer des impôts.

Après les études, il faut travailler afin de gagner au moins son pain quotidien et de faire une trouée dans la foule. Beaucoup de jeunes regretteront le temps passé, temps d'insouciance où il n'y avait point à subvenir personnellement à des besoins ou à des fantaisies.

Qui manque trop du pain quotidien n'a plus aucun goût au pain éternel.

Si le pain courait comme les lièvres courent, il faudrait bien suer pour l'acheter.

Sans pain ni vin, l'amour est vain.

Le travail est le pain nourricier des grandes nations.

Il est aisé de se passer de confitures ; mais de pain, il faut en avoir ou mourir.

Qui n'a mangé chez lui que du pain blanc trouve toujours amer le pain de l'étranger.

Qui me donne le pain je chanterai sa chanson.

Le pain est le droit du peuple.

Mieux vaut un morceau de pain chez soi qu'une dinde truffée chez les autres.

La douceur de se faire du bien est un pain blanc.

On n'apprend guère à gagner son pain sans faire quelque brioche.

Le plus beau des discours ne vaut pas une aumône, et quand un malheureux vient vous tendre la main, laissez-là tous vos écrits, et donnez-lui du pain.

Enfants, il faut manger son pain quand il est frais, il faut cueillir la fleur quand elle est rose.

Le pain que l'on gagne en chantant est le meilleur.

Que l'amour soit le pain qui te rassasie, que l'amour soit l'eau qui te désaltère.

Quand j'aurai appris qu'une nation peut vivre sans pain, alors je croirai que les Français peuvent vivre sans gloire.

Il faut distribuer du pain aux familles en pleurs, et envoyer à l'école les enfants négligés.

Du pain et de la justice, voilà le premier besoin du peuple.

Mieux vaut manger du pain noir chez l'étranger que du pain blanc chez le diable.

Mieux vaut donner du pain à de pauvres malheureux que de nous livrer à des bagatelles inutiles.