Aujourd'hui tout semble également ébranlé, et la foi commune qui unissait les hommes, et les principes qui les divisaient.
Au lieu de nous baisser au niveau des faits, travaillons à relever les faits au niveau des principes.
L'insensibilité nous munit de maximes sévères et correctes : on prétexte des principes pour repousser une prière.
On peut valoir mieux que sa réputation, mieux que sa conduite, mais jamais mieux que ses principes.
Un homme sans principes se rencontre avec un homme qui a des principes. Ils causent ensemble ; ils se méprisent tous les deux. Quel est celui qui a le plus de mépris pour l'autre ? Vous croyez que c'est celui qui a des principes ? Vous vous trompez : c'est celui qui n'en a pas.
L'homme fragile pêche contre ses principes, et l'homme faible les abandonne ; il n'a que des opinions.
La loi des distances n'est pas la même pour les distances matérielles que pour les distances morales ; on s'écarte d'un principe plus vite et plus aisément qu'on n'y retourne ; et dans le monde intellectuel il y a moins loin du centre à la circonférence que de la circonférence au centre.
Sur mer la boussole ne dispense pas du soin de déployer et carguer les voiles, pas plus que dans la vie les principes ne dispensent du savoir-faire.
Les principes sont des arbres que la hache des faits mutile et renverse, mais ils repoussent.
Un principe faux est pour les nations ce qu'est un anévrisme pour les individus, on conserve ses habitudes, on vaque à ses affaires, puis à un moment, dont la date seule est inconnue, le peuple ou l'homme tombent foudroyés.
En politique les hommes simples et droits, ceux que l'on nomme les niais, s'attachent aux principes, les habiles préfèrent les expédients ; avec les principes, on donne aux états une durée de plusieurs siècles, avec les expédients, on vit quelques jours, quelques mois, tout au plus quelques années. Prononcez donc entre la niaiserie et l'habileté.
Il est deux principes qui peuvent suffire au bonheur de l'homme : la santé et l'honneur.
Les sectaires sont à cheval sur les principes comme sur une licorne.
Je suis comme du caoutchouc, de la terre glaise, je suis malléable, je n'ai pas de caractère, pas de morale, pas de principes, pas de personnalité.
L'absence des principes moraux ou religieux dans les familles est comme une tache qui s'étend aux générations suivantes.
Principes sans esprit, papillon sans ailes !
L'esprit est à la vérité du principe ce qu'est l'huile aux roues fer.
Tout principe mal appliqué produit le contraire du but pour lequel il a été créé.
L'esprit est au principe ce que sont les ailes au papillon. Sans ses ailes, le papillon n'est qu'une chenille.
L'esprit c'est la lumière ; le principe n'en est que le réflecteur.
Le principe de l'amour poussé à l'excès, sans la raison de l'esprit, entraîne à des crimes que la haine intelligente évitera sagement.
Il est plus facile d'ôter la vie à un homme que de triompher de ses principes.
On s'absout de ne pas mettre sa conduite au niveau de ses principes en considérant combien ils sont élevés.
Le principe de l'être sensible c'est le désir d'exister. Tout ce qui semble étendre ou affermir notre existence nous flatte, tout ce qui semble la resserrer ou la détruire nous afflige. Telle est la source de toutes nos passions.
Les principes ne valent que ce que vaut celui qui les professe.
Il est bon d'avoir des principes sur ce qui en vaut la peine, mais il est ridicule d'en avoir sur des choses insignifiantes et dérisoires.
Les principes de vertu sont plus étendus que les lumières du génie. La morale est l'esprit des siècles, et les talents sont celui d'un homme en particulier.
Nos opinions sont plus souvent la conséquence de nos intérêts que la conséquence de nos principes.
En politique nul n'est dispensé d'avoir des principes, et d'y demeurer fidèle.
Les plus nobles principes du monde ne valent que par l'action.
Les hommes sensés ont beaucoup de principes communs.
Un principe n'est ni vieux ni jeune, il a l'âge de ce qu'il vaut.
Une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail.
Les principes sont des préjugés de grande taille.
L'homme d'honneur passe sa vie à chercher un ensemble de principes, une devise sincère qui puisse expliquer toutes ses actions et concilier tous ses instincts. Tant qu'il n'a pas trouvé ce balancier de son équilibre moral, il est obligé, pour ne pas être inconséquent à ses propres yeux, de résister aux penchants les meilleurs de sa nature. Et quand il l'a trouvé, il est souvent trop tard pour s'en servir.
Si les partisans d'un système de gouvernement quelconque veulent voir triompher leurs opinions, ils doivent commencer, par de bonnes mœurs, à préparer les peuples à adopter leurs principes ; une vertu exemplaire entraîne tôt ou tard une nation à une forme de gouvernement qui est l'expression de ses mœurs.
Je suis très à cheval sur les principes mais très mauvais cavalier.
Tout homme qui ne met pas sa vie intime en accord avec les principes qu'il expose ou les conseils qu'il donne est un hypocrite ou un maniaque auquel il faut tourner le dos.
Une conscience sans principes est une glace sans tain, qui laisse tout passer et ne caractérise rien.
Les principes de conduite étant différents, on ne peut s'aider mutuellement par des conseils.
L'amour, comme tous les principes, ne se calcule pas, il est l'infini de notre âme.
Fermement campé sur tes principes, cherche encore à élargir ton indulgence.
Les institutions doivent favoriser tout le monde, mais l'esprit qui les dicte ne doit être assis que sur un seul principe.
Pour être digne de créer l'enthousiasme, il faut avoir des principes arrêtés ; choisir une bannière, et vaincre ou mourir avec elle.
La vertu n'est solide que quand les principes religieux lui servent de base.
On peut plaindre l'homme coupable sans transiger avec les principes qui le condamnent.
Sans Un, il n'y aurait ni Deux ni Trois : l'unité est donc le principe universel.
Toute création, n'étant que le principe dont la destruction est la conséquence, produit une immense mélancolie chez le créateur avisé. Si donc Dieu existe, en effet, ou plutôt en cause, il doit être bien triste !
Nos principes grandissent loin des hommes, nos actions se développent au milieu d'eux. Les théories solitaires se mûrissent hors de la cloche du savoir, et s'appliquent à l'avantage de la société. Parmi les hommes, on ne peut devenir meilleur, si l'on n'était déjà bon auparavant.
Sans principes fermes, les instincts antimoraux, une fois mis en mouvement par les impressions du dehors, nous domineraient impérieusement. Tenir ferme à ses principes, les suivre en dépit des motifs opposés qui nous sollicitent, c'est ce que l'on appelle se posséder soi-même.