A qui ou à quoi voudriez-vous ressembler ? — A mon idéal.
A qui ou à quoi voudriez-vous ressembler ? — A tout ce que j'admire.
A qui voudriez-vous ressembler ? — A mon portrait retouché par moi-même.
Les hommes, qui diffèrent tant en détail, se ressemblent constamment en masse.
Quelle est la misère que vous préférez soulager ? — Celle qui ressemble à la mienne.
Est-ce par l'esprit, par le cœur ou par les traits du visage que nous nous ressemblons le plus ? — C'est peut-être par les instincts.
Des concurrents ressemblent plus à des ennemis que des associés ne ressemblent à des amis.
Le lendemain bien souvent ressemble à la veille.
Pour vivre en société avec les hommes, il suffit de les comprendre ; il n'est pas nécessaire de leur ressembler.
Les natures féminines ressemblent à la mer. Sous l'agitation de la surface se cache l'immobilité du fond.
Tous les hommes sont hommes, mais ils ne se ressemblent pas ! Comme la beauté, la grandeur et la majesté de la Nature consistent dans la diversité des êtres, la beauté, la grandeur et la majesté du genre humain, consistent dans la diversité des caractères des hommes.
La politique ressemble au désert : un coup de vent y forme une montagne énorme et les mirages y sont fréquents et dangereux.
Si la mère a ressemblé si parfaitement à la fille, me dis-je, il est certain qu'un jour, la fille ressemblera parfaitement à la mère.
Un ignorant ressemble à un brochet qui vient d'avaler une carpe.
Nous n'aimons pas beaucoup ceux qui nous ressemblent le plus : ils nous gâtent à la fois nos qualités et nos défauts.
Il y a une plastique morale : à force de vivre ensemble, le braconnier et son chien finissent par se ressembler.
La vie ressemble à un livre qu'on écrit. Jusqu'à la moitié environ, on porte le livre ; puis c'est lui qui vous porte. Dans un livre réussi, la seconde partie est beaucoup plus facile à écrire que la première.
Certaines conversations ressemblent aux voyages qu'on fait sur l'eau ; on s'écarte de la terre sans presque le sentir ; on ne s'aperçoit qu'on a quitté le rivage que quand on en est déjà loin.
L'affection que nous avons pour nos amis est faite pour eux, elle leur ressemble.
En amour, votre rival le plus heureux est presque toujours celui qui vous ressemble le moins.
II n'y a rien qui ressemble mieux à une éponge qu'un homme avare.
Nul homme ne ressemble à un autre homme.
Les hommes diffèrent entre eux de mille manières : par la puissance et par l'éducation ; par la position ; par l'âge, le caractère, le mérite, les opinions, les goûts, etc... Ils se ressemblent tous dans leurs rapports avec leurs semblables. Ils sont ignobles.
L'individualité est une chose précieuse. Il vaut mieux n'être rien et être soi qu'être la charge, ou la caricature, ou même une épreuve pâle d'un grand homme ; il serait désespérant de vouloir ressembler à autrui, parce qu'alors chaque fois que l'on penserait à vous, on penserait aussi à celui auquel vous ressemblez, et l'esprit, même involontairement, ferait une comparaison.
À trois jours, tous les enfants se ressemblent ; à quatre mois, on commence à distinguer quelque chose.
La beauté ressemble à la rose : elle est belle un jour et passe le lendemain.
Dieu fît pour s'aimer des cœurs qui se ressemblent.
Toutes les femmes se ressemblent quand la chandelle est éteinte.
Regardez bien les hommes.Vous ne trouvez pas que je leur ressemble ?
Ils se ressemblent comme deux gouttes de sperme.
Quand sur une personne on prétend se régler, c'est par les beaux côtés qu'il faut lui ressembler.
Les engagements inconsidérés font ressembler l'homme à un immeuble grevé d'hypothèques.
Toutes les vaches se ressemblent, elles portent toutes dans leurs yeux quelque chose de fixe et d'éternel, un rêve silencieux d'herbe fraîche.
Le bonheur sec ressemble au pain sec ; on mange, mais on ne dîne pas : Je veux du superflu, de l'inutile, de l'extravagant, du trop, de ce qui ne sert à rien.
Les feuilletons télé made in U.S.A. ressemblent aux petits ruisseaux bidons des luxueuses propriétés : c'est toujours la même flotte qui sert.
C'est deux vieilles dames qui discutent, elles disent : « Tu te souviens quand on était jeunes comment on rêvait de ressembler à Brigitte Bardot ? Eh ben maintenant, ça y est.
Celui qui ne sait se suffire à lui-même ressemble à la plante qui pour s'épanouir attend que les rayons du soleil viennent la caresser.
Rien ne ressemble plus à un Asiatique qu'un Blanc constipé. Surtout s'il a la jaunisse.
Au Groenland, les gens ressemblent à des archipels. Chacun est à lui tout seul et semble dans l'impossibilité de communiquer avec qui que ce soit.
Éprouver le besoin de ressembler à quelqu'un, c'est déjà lui ressembler.
Les beaux parleurs ressemblent aux fausses médailles ; quelques jours d'usage en font disparaître tout le brillant.
Quand les hommes se ressemblent, ils s'aiment.
Il est de jolies traînées de nuages qui ressemblent à la longue chevelure d'une déesse, dénouée dans l'éther du soir.
Si j'écris quelque chose qui me paraît ne ressembler à rien, cela ressemble peut-être à moi-même.
Tous les siècles se ressemblent-ils ? Non, pas plus que les différents âges de l'homme. Il y a des siècles de santé et de maladie.
La tentation la plus dangereuse : ne ressembler à rien.
Tout finit par m'ennuyer. Le monde m'assomme. Je le connais par cœur. Les hommes sont toujours les mêmes : ceux que je vois aujourd'hui ressemblent comme des frères à ceux que je connaissais dans ma jeunesse.
Être un fou qui se prend violemment pour soi-même, n'est-ce pas le propre du génie ? La plupart des gens se prennent pour ce qu'ils ne sont pas, ils s'évertuent à ressembler à quelqu'un qui leur plaît, à en être un décalque.
Passé quarante ans, tout le monde ressemble à une ville bombardée.
Les gens qui ne savent pas aimer sans comparer, ressemblent à ceux qui ne savent pas recevoir un présent sans l'évaluer.
Aucun des cinq doigts ne se ressemble?