Il est agréable d'entendre dire et redire que le travail des mains est le vrai travail, que toute richesse est là, et qu'une heure de travail en vaut une autre. Et comment laisser dire que les machines finiront par ruiner l'homme, en multipliant follement le travail sans autant multiplier le produit ? Ces thèses exaspèrent.
Le travail amène à sa suite les aises, l'abondance, et la considération.
L'homme se sanctifie par le travail qui est un mérite en même temps qu'un devoir. Il met une armure autour de son cœur pour le fermer à tous les vices, tandis que la paresse et l'oisiveté le leur ouvrent de toutes parts.
Le travail est la loi de la vie, la loi de toute création et de tout progrès.
La sagesse prépare le plaisir par le travail, et elle délasse du travail par le plaisir.
Le travail développe en nous des forces nouvelles et inattendues. Il nous donne la mesure de notre énergie, la conscience de notre valeur, et cette honorable conviction que nos efforts, si obscurs qu'ils soient, ne sont pas inutiles à la marche civilisatrice du genre humain. Le travail porte, en notre faveur, un témoignage dont nous pouvons être fiers devant nos proches.
Le vrai travail n'est que le libre mouvement d'une créature intelligente dans le sens de ses destinées.
Celui qui ignore les sueurs et les larmes du travail ignore aussi les lumières de la prévoyance, cette sage sibylle de l'avenir.
La piété est le tout de l'homme, a dit Bossuet. On peut en dire autant du travail. L'une est la clef du Ciel, l'autre de la Terre. Heureuses les mains qui tiennent ces deux clefs !
Le travail est un habile sorcier qui escamote le temps.
Le travail éparpillé, sans méthode, fatigue, et on impute souvent au travail en lui-même ce qui provient d'une fâcheuse direction du travail.
La gloire ne passe guère que sur des routes ouvertes par le travail et la douleur.
Le travail éloigne de nous trois grands maux : L'ennui, le vice et le besoin. Travaillons sans raisonner, c'est le seul moyen de rendre la vie supportable.
Pas de fausse honte : si tu ne connais aucun art, vis du travail de la bêche. Il y a toujours du travail pour qui veut travailler.
Si je ne t'envoie pas d'argent, mon fils, c'est pour ton bien. Il faut que tu trimes, que tu connaisses la peine, le travail. Vois-tu, dans le corps de tous les hommes qui sont devenus remarquables, il y a un morceau de vache enragée.
Parler de travail, d'ordre et de paix à des anarchistes, c'est jeter des perles aux pourceaux.
Le travail n'est pas seulement une nécessité, mais surtout un besoin.
Le travail est l'arme défensive de l'homme contre la faux du temps.
Le travail, le grand et riche travail, doit être la consolation dans la souffrance.
Le travail est à la racine de tout ce qui est laid.
Trop faciliter le travail de l'enfant ou trop édulcorer une médecine, c'est en détruire la vertu.
Les socialistes d'hier proclamaient le droit au travail, ceux d'aujourd'hui le droit au repos.
Toute force humaine naît, subsiste et grandit par le travail ; il n'y a que les badauds pour croire aux improvisations.
Le travail est le seul suicide permis à l'honnête homme.
Les travaux de l'homme ne diffèrent des jeux de l'enfant que par le but ; non dirigés, les ballons sont les bulles de savon de l'âge mûr.
Le travail est un plaisir pour qui est sûr d'en retirer le fruit.
Dépense : J'ai mis quelque temps à m'apercevoir qu'il est beaucoup plus agréable de gagner de l'argent que d'en dépenser. J'étais victime du vieux préjugé selon lequel « le travail est ennuyeux », et le plaisir amusant.
Le travail du matin égaie souvent la soirée.
Un travail opiniâtre surmonte toute sorte de difficultés.
C'est le travail qui fait la richesse.
Le travail chasse les mauvaises pensées, et les mauvaises passions.
Le travail écarte l'ennui, le vice et la misère.
Le bonheur consiste à avoir des heures courtes et des semaines longues, et l'on parvient à ce résultat grâce au travail.
Le travail, qui permet de respirer et de manger, il n'y en a pas pour tous !
Sans le travail rien n'est facile à l'homme ni aux immortels : Le travail ajoute encore à la vertu.
Seul le travail peut nous consoler d'être nés.
L'instruction est l'ornement du riche et la richesse du pauvre, c'est un trésor ; le travail en est la clé.
Malheureux celui qui ne connaît pas le charme du travail, il ne connaîtra que trop le dégoût des plaisirs.
Il y a une grande différence entre la misère qui provient de la stagnation forcée du travail, et le paupérisme, qui souvent est le résultat du vice.
Le propre de tout travail vulgaire c'est de ne pouvoir apprécier le travail d'un ordre plus élevé.
L'homme recherche l'oisiveté mais, l'oisiveté ne pouvant être bien appréciée qu'en opposition avec le travail, il recherche le travail pour pouvoir rechercher l'oisiveté. La civilisation est une série de contradictions.
Le travail est le père de tous les vices. Seule l'oisiveté est pure. On dit que l'oisif vole, trompe, filoute. Mais il ne peut pas agir ainsi, car ce sont là des actions, et agir c'est ne pas être oisif.
Souviens-toi, ne l'oublie jamais : il faut se comporter comme un prince devant le travail !
Le travail sourit à celui qui marche au-devant de lui ; son aspect n'est menaçant que lorsque lui-même s'avance à notre rencontre.
L'âme humaine n'est pas faite pour une félicité d'une constante effusion ; quand elle est assez forte pour ne pas s'y épuiser, elle s'y exalte, et la passion devient jalouse, exigeante, maladive. Le travail a été donné à l'homme comme le gouvernail de sa raison même et comme un stimulant à ses affections.
Le travail est le garant des bonnes mœurs ; quand il est sanctionné de façon trop sévère, comme c'est le cas maintenant, il perd son aspect aimable qui est le profit.
Le travail noir est la réponse de la nature humaine à la démence de l'État qui force les citoyens à la paresse par ses exactions fiscales.
Le travail noir est au travail déclaré ce que l'adultère est au mariage ; quelque chose de défendu, un péché secret et charmant que l'on emporte en paradis.
Si l'oisiveté est mère de tous les vices, le travail est père de toutes les vertus.
L'ouvrier ne veut tenir compte que du travail manuel. Toute autre besogne n'est à ses yeux que de l'oisiveté déguisée. Administrateur, ingénieur, gens de sciences ou de lettres, gens de loi ou de justice ne sont pour lui que des parasites. Il oublie que le travail manuel, s'il n'est éclairé par la science, dirigé par l'expérience et contrôlé par une bonne administration, ne saurait donner que de médiocres résultats.
Le travail est la meilleure prière que nous puissions adresser à Dieu. Qui travaille prie.
Le travail le plus modeste n'est pas moins noble que le travail le plus élevé.
Le travail, c'est une manière de remplir le temps qui nous est imparti sur cette terre.
Un bourreau de travail finit ordinairement par tomber sous son couperet.
Je plains ceux qui ne connaissent pas le bonheur de devoir leur fortune au travail de leur père, ni celui de le remercier chaque fois qu'ils la dépensent avec joie.
Sans le travail, on ne peut point pourvoir à sa subsistance.
Le travail est la destination commune des hommes.
Le travail, ça ne mène à rien, ça tue plus vite !
Sans un peu de travail, on n'a point de plaisir.
Dans sa jeunesse, le travail véritable c'est de rêver.
Mon travail c'est attendre, et ne me demandez surtout pas quoi !
Le travail est le meilleur des remèdes.
C'est le travail seul qui produit les chefs-d'œuvre.
L'amour de son travail est une vertu, c'est la principale source de bonheur.
Le travail est l'aliment des âmes nobles.
Le travail doit être à lui seul une raison d'être sociale, et la juste et heureuse société de demain n'est que dans la réorganisation du travail, qui seule permettra une équitable répartition de la richesse.
Le travail quotidien est un devoir auquel personne, à moins d'être un oisif, ne saurait se soustraire.
Le travail est toujours le père du plaisir ; plaignons l'homme accablé du poids de son loisir.
Le travail est le condiment de l'existence ; la vie sans but et sans effort a quelque chose de fade.
Le jour où tous les peuples se rendront compte que le repos constitue une atteinte délibérée à la liberté du travail, le cinquième point cardinal de la production mondiale prendra enfin la place qui lui revient.
Le travail est une distraction, mais on veille à ce que la distraction ne débilite point.
Je ne connais qu'une vérité : le travail seul fait le bonheur.
Le travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une médecine du travail.
Le travail, c'est la plus grande bénédiction que Dieu a donné à l'homme.
Un travail paisible est comme un doux sommeil.
Pour que le travail s'accomplisse avec intérêt, voire plaisir, il faut en supprimer le caractère obligatoire.
Pourquoi le travail est-il la meilleure manière de jouir de la vie ? Parce que c'est une occupation pénible (désagréable en soi et qui n'a de charmes que dans ses conséquences), et que le repos, résultant de la simple cessation d'une longue fatigue, cause un plaisir sensible, un bien-être véritable.
Le travail est le sel qui empêche le bonheur de se corrompre.
Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs.
Le propre du travail est d'abréger le temps ; les jours ont des ailes de plomb pour l'homme oisif, et ils s'envolent avec la rapidité de l'aigle pour celui qui travaille.
Ce n'est pas sans travaux qu'on arrive à la gloire.
Le travail est le père de la gloire.
L'ordinateur va rendre le travail humain presque inutile ; cela peut vous déplaire, vous révolter, mais c'est en route. Ce n'est pas à prendre à la légère, c'est un sujet très très sérieux, désespérément sérieux.
Le travail et l'application viennent à bout de tout.
Le vrai patron, c'est celui qui se mêle de votre travail, qui le fait avec vous, par vous.
Le travail est ce qui avilit et dégrade l'homme, ce qui tue la vie. Toute notre énergie se dépense, non à organiser un bonheur dont on n'a même pas l'idée, mais à défendre notre droit de vivre, à disputer notre existence au travail.
Le travail est le bienfaisant antidote de l'ennui, il est son meilleur remède.
Choisis un travail qui dédommage de ce qu'il coûte par le plaisir qu'il procure.
Le travail pense, la paresse songe.
La réduction du temps de travail : pour les chômeurs, c'est déjà fait.
Chacun recevra selon son travail.
Le travail, c'est mon élixir de jouvence. Je ne vieillis pas quand je travaille.
Jouir de son travail est la plus douce des jouissances.
Un travail assidu vient à bout de tout.
Le travail abrège le temps et le rend éternel, en le retraçant à nos yeux ; il n'est perdu que pour l'oisif.
Le travail est la meilleure des régularités, et la pire des intermittences.
Le souvenir du travail passé est agréable?