L'art et la vertu s'acquièrent par pièces et par morceaux,disait Anne Barratin. Une poétesse, peintre, écrivaine et femme de lettres genevoise, Berthe Vadier, a écrit :
Toutes les vertus s'enchaînent les unes aux autres. Qu'une seule s'en aille, malheur aux autres ! Si une maille lâche, tout le tricot se défait. À la vérité on a encore la ressource du ravaudage, mais qu'est-ce qu'une vertu raccommodée ?Consultez aussi notre dictionnaire des citations sur être vertueux ainsi que notre sélection des meilleures citations et pensées sur les vertus et les vices.
Pour bien des femmes, la vertu n'est qu'un avantage qu'il est habile de se donner sur les autres, pour se ménager une supériorité.
Votre vertu vous pèse-t-elle ? — J'ai l'habitude de la porter.
Aucune vertu n'est exempte de travail ! Les unes ont besoin d'aiguillon, les autres de frein. De même que sur une descente il faut au corps une force qui le retienne, et, pour monter, une impulsion ; ainsi certaines vertus suivent un plan incliné, d'autres gravissent laborieusement.
Jeune, on croit trop à la vertu des femmes ; vieux, on n'y croit pas assez.
La vertu défend une œuvre encore plus sûrement qu’elle ne défend une femme.
Ne vous laissez pas entraîner sur les chemins de la vertu – c'est le pire défaut des femmes. Elles veulent toujours que nous soyons bons. Et si nous sommes bons quand elles nous rencontrent, elles ne nous aiment pas du tout. Elles aiment que nous soyons irrémédiablement mauvais lorsqu'elles nous trouvent, et nous abandonner quand nous sommes devenus horriblement bons.
Ce n'est pas par l'amour que la femme dompte et subjugue l'homme, mais par la vertu. Souvent l'amour de la femme, par sa nature ombrageuse et exigeante, impose au mari trop de sacrifices de temps et de forces. Mais la vertu enchaine son âme, captive son esprit et sert de doux oreiller à ses velléités de liberté.
Il n'est pas aujourd'hui de vertu d'une pratique plus difficile que l'espérance.
La vertu est modeste ; elle ne s'étale pas, elle fuit le grand jour ; rien de plus difficile que de la saisir dans un éclair des yeux ou un reflet du visage.
Pour les natures délicates, la pratique de la vertu a toutes les douceurs de l'épicuréisme.
La vertu, comme la santé, est un équilibre instable entre les forces contraires dont le jeu constitue la vie.
La vertu des femmes est comme la science des médecins ; tout le monde en médit, et chacun, au besoin, compte sur elle.
La vertu du jeune homme s'indigne des vices où l'âge l'entraîne, la sagesse du vieillard voit avec indulgence ceux dont l'âge l'a délivré.
Si la vertu manque souvent d'indulgence croyez bien que le mal en est encore plus dépourvu et qu'il se permet de bien autres sévérités envers ceux dont le bon exemple l’offusque.
La vertu se doit à tout prix de se distinguer du vice, et particulièrement quand le vice emprunte le masque de la vertu.
La vertu est une beauté intérieure, comme la beauté est une vertu extérieure.
Il n'est point de vertu plus voisine de la faiblesse que la candeur.
Un extérieur grave et majestueux est comme le palais où la vertu réside.
Pour que la vertu soit solidement placée à cheval il faut commencer par faire perdre les étriers au vice.
La vertu des femmes et le courage des hommes sont affaire de zéros.
La vertu n'est pas l'ennemie de nos joies puisqu'elle les rationne.
La vertu attire le malheur comme le miel attire les mouches.
Les femmes devraient conserver leur vertu même dans les moments destinés à la perdre.
La connaissance de la vertu nous donne celles de tous nos devoirs.
Pour prêcher la vertu, pour la persuader, inspirez-la plutôt que de la commander.
La divine patience est une vertu commune au génie et aux saints.
Vertu : Mal vue parce qu'elle ne profite à personne.
Sans l'hommage que la vertu rend parfois au vice, il n'existerait pas pour la justice de délinquance astucieuse.
La vertu consiste à ménager d'heureuses rencontres entre son égoïsme et l'intérêt d'autrui.
La vertu nous fait jouir, avant même d'obtenir les récompenses éternelles, du plaisir incomparable de la bonne conscience et de l'espoir du bonheur futur.
La vertu compatissante pour autrui et détachée de soi-même est le vrai lien de la société.
La naissance ne fait qu'annoncer ou supposer le mérite, les honneurs n'en imposent qu'au vulgaire : le génie vaste, et de grands talents, n'excitent que l'admiration ; la vertu seule captive les cœurs.
On ressemble au soleil quand on possède une vertu qui ne se dément pas ; dans le cas contraire, on ressemble à la lune qui croît et qui décroît, et encore plus à des nuages qui obscurcissent le jour.
La vraie vertu n'a point de limites, elle va toujours outre.
Il ne suffit pas que la vertu soit dans le cœur, il faut la rendre visible, il faut qu'elle répande sur toutes nos actions un coloris si lumineux, qu'elles ne soient point équivoques, car les hommes ne voient que notre extérieur, et c'est par nos actions qu'ils jugent de nos sentiments, c'est sur le rapport de leurs sens qu'ils nous pèsent et nous apprécient.
Si l'homme est doué de vertu, que la vertu parle pour lui, mais qu'il n'en parle pas lui-même.
La fortune est partout bien accueillie, se trouve partout et se mêle de tout, tandis que la vertu trouve à peine l'âme d'un sage où elle puisse se réfugier.
La vertu consiste dans l'absence de faute, tout le reste n'est que vain bruit.
Le propre de la vertu est d'éviter l'envie, la convoitise, la colère et la médisance.
La vertu se dissipe à l'approche de l'amour, comme les brouillards devant le soleil.
La vertu est sans faste, elle se suffit à elle-même, et n'a pas besoin de tous les colifichets dont s'enveloppe l'orgueil.
La vertu, dans toute sa pureté, est simple, sublime, naturelle, sans vanité, sans ostentation, et trouve en elle seule sa gloire et sa récompense.
Il y a dans la vertu une noblesse, une élévation que les cœurs vils et rampants ne sauraient atteindre.
L'innocence est la page blanche ; la vertu est la page écrite.
La vertu est le dévouement au devoir, et non à l'amitié, à l'amour, aux affections humaines.
Ceux qui affligent certaines âmes sont les gardiens de leur vertu.
Quand la vertu sort d'une source obscure, son obscurité est illustrée par les actions et le mérite de l'homme. L'honneur sans la vertu, et qui n'est formé que de vains titres de grandeur et de noblesse, n'est qu'une enflure hydropique. Ce qui est bon par lui-même, est bon sans nom et sans titres, et ce qui est vil reste toujours vil, malgré les titres.
La vertu qu'accompagne la satisfaction d'avoir fait du bien est préférable aux richesses.
La vertu établit une espèce d'égalité parmi les hommes ; par sa douceur elle rapproche les grands vers les petits, et par sa noblesse elle élève les petits vers les grands : elle fait aimer aux uns et aux autres leurs devoirs par ses leçons ; par son pouvoir elle les porte tous au bien.
La véritable vertu est renfermée dans des bornes très étroites, ses règles sont fixes et déterminées : à droite et à gauche de sa route se rencontre le vice.
Tout passe dans le monde, les plaisirs, les honneurs, les richesses ; et nous ne nous trouvons pas, à la fin de nos jours, plus heureux pour avoir goûté les uns et possédé les autres. La vertu ne s'écoule pas ainsi, comme les choses humaines ; elle ne laisse point de dégoût ni de satiété dans le cœur ; plus on en jouit, plus on l'aime : on ne peut jamais se repentir d'avoir souffert pour elle ; on a seulement le regret, quand on connaît ses charmes, de ne l'avoir pas toujours suivie.
La véritable vertu n'est point opposée à la véritable gloire qui est la récompense de toute bonne action : elle en suit l'éclat, parce qu'elle est humble, mais elle ne la méprise pas.
Donner des louanges à un homme qui les mérite, c'est payer son tribut à la vertu.
Il y a vertu à dompter ce qui fait pâlir le commun des hommes.
Il n'est chez les hommes aucun pouvoir plus grand que la vertu. Tôt ou tard la piété obtient un prix glorieux.
Qui périt pour la vertu ne meurt pas.
La vertu fait le salut des peuples.
Ceux qui manquent de sensibilité ne manque pas de s'en faire une vertu : ils appellent cela du caractère.
On croit à la vertu de certaines plantes, et l'on doute de celle des hommes.
La vertu est la fille du ciel, heureux celui qui la cultive dès son enfance.
La vertu sans douceur ni politesse est un appât sans hameçon.
La vertu des femmes ressemble à un instrument à corde, on en jouit mieux dans la chambre. La vertu des hommes est un instrument à vent qui produit plus d'effet en plein air.
La vertu ne consiste ni dans la privation volontaire des jouissances légitimes, ni dans la recherche de la douleur ; elle consiste à supporter avec courage et patience le jeûne forcé des plaisirs ; à ne point nous les procurer aux dépens d'autrui, et à ne point oublier que les plus cuisants chagrins se boivent, le plus souvent, à la coupe du plaisir.
La vertu est le milieu entre deux extrêmes dont l'un pèche par excès, et l'autre par défaut.
Après le mérite de sauver la vie d'un homme, il en est un presqu'aussi grand, c'est celui d'en ramener un à la vertu.
Qui est-ce qui a dit que la vertu n'est qu'un mot ? J'avais toujours cru que celui-là avait eu tort, mais j'ai grande peur que, pour la vertu d'aujourd'hui, il n'ait raison.
Une vertu qu'il faut surveiller sans cesse ne vaut pas la peine qu'elle donne.
La vertu et l'amour sont deux ogres, il faut que l'un mange l'autre.
Plus d'un filon d'or reste enfoui dans le sein de la terre et plus d'un filon de vertu dans le cœur de l'homme, parce qu'on ne sait pas les mettre à découvert.
Laisser la vertu sans emploi expose le mérite à rester sans récompense.
Bien des personnes ne tirent vanité de leur vertu que parce qu'elles n'ont pas eu à la défendre.
La vertu, chez certaines personnes, est comme un oiseau de passage qui ne fait que de rares apparitions.
La vertu la plus austère, comme la tricoteuse la plus habile, peut quelquefois lâcher une maille.
La vertu introduit l'homme dans la famille de Dieu.
Tel est l'effet assuré des sacrifices qu'on fait à la vertu ; s'ils coûtent souvent à faire, il est toujours doux de les avoir faits, et l'on n'a jamais vu personne se repentir d'une bonne action.
La vertu, c'est la santé de l'âme.
Les hommes admirent la vertu, mais c'est la coquetterie qui les subjugue.
C'est la destinée de la vertu d'être livrée à la persécution des lâches et des méchants.
La vertu n'a d'ennemis plus éclairés que ceux qui affectent le plus d'être ses avocats.
Il est bien moins rare de trouver des hommes sans vertu que des hommes sans défaut.
Il n'y a pas de véritables richesses sans la vertu?