Si une femme distingue un homme, il se met aussitôt à penser du bien de lui-même et du mal d'elle.
Les femmes s'attribuent en général l'honneur de tout le bien qu'on leur fait.
Si l'on est à peu près bien, il faut se croire tout à fait bien.
Il est bien moins difficile de concevoir le bien que de le proportionner.
On a beau faire le bien derrière le volet, le bien est indiscret comme le rayon de soleil : malgré nous il perce.
J'ai fait un peu de bien, c'est mon plus bel ouvrage.
On ne peut pas soi-même être un homme de bien si l'on prête à l'erreur un complaisant soutien.
Aller prônant partout le bien qu'on a pu faire, c'est indirectement en quêter le salaire.
Il faut que l'on exhorte les hommes à faire le bien dans cette vie, pour être heureux dans l'autre.
S'il n'y avait que du bien en ce monde, on s'ennuierait à mourir.
Si le bien vient en dormant, on ne le retient qu'éveillé.
Le bien rend en bonheur cent fois plus qu'il ne coûte.
Quand on ne fait pas le bien pour le bien même, mais pour éviter un malaise, ou satisfaire un besoin, c'est soi qu'on sert et non la vertu.
Quand on ne s'enthousiasme pas pour le bien, on n'est guère propre à le faire.
On veut toujours du bien à ses obligés.
Ami du bien, de l'ordre et de l'humanité, le véritable esprit marche avec la bonté.
Nous n'avons pas le droit de porter au compte de nos mérites le bien que nous faisons par attrait.
Le bien qu'une femme peut faire à son pays n'est pas de s'occuper de ce qui s'y passe, ni de donner son avis sur ce qu'on y fait, mais d'y exercer le plus de vertus qu'elle peut.
S'il est plus doux de faire du bien à ceux qui en auront de la reconnaissance, il y a plus de vertu et de grandeur d'âme à en faire à ceux de qui l'on n'attend rien.
Les plus beaux présents que le ciel ait fait à l'homme sont de dire la vérité, et de faire du bien aux autres, car ces deux choses sont les œuvres de Dieu.
Les vrais honnêtes gens font le bien par une sorte d'entraînement fatal, comme l'oiseau chante, comme le castor bâtit.
Il y en a qui passent leur vie à faire le bien en grognant.
Il est déjà fort beau de faire le bien sans savoir pourquoi.
C'est déjà un grand bien que de sentir dans son cœur un grand amour pour le souverain bien.
Le bien n'est pas moins estimable après l'avoir reçu qu'il était quand on l'a demandé.
Il faut aller chercher le bien et le vrai partout où ils se trouvent placés : il faut être l'ami de tous les hommes, et plaindre ceux qui croient faussement qu'ils possèdent seuls le dépôt sacré de la vérité, et qu'elle ne rend des oracles que par leur bouche.
Désirer de faire le bien est un sentiment assez commun parmi les hommes, mais il en est peu qui le mettent en usage : l'exécution d'une bonne action dépend plus de l'état où se trouve le cœur, que de la disposition de l'esprit ; et presque toujours le mal règne avec plus d'empire dans le cœur, que le bien.
Si tu peux faire le bien, tu le dois : la puissance est ici voisine de la nécessité. Tels sont les préceptes que tu dois suivre.
Il est trop dur de restituer le bien d'autrui lorsqu'il est devenu notre propriété.
Le plus sûr moyen de ne pas perdre le bien que l'on fait, c'est de l'oublier.
L'attente d'un bien est déjà un plaisir.
Le bien qu'on fait aux braves gens n'est jamais perdu.
Le bien d'autrui est semblable à des mets : promptement dissipé, il ne procure qu'un plaisir passager.
Un revers est souvent l'occasion d'un bien.
Faire le bien, c'est imiter Dieu.
On doit prendre son bien où on le trouve.
On dit le bien que l'on pense, et l'on n'est jamais obligé de dire le bien que l'on ne pense pas.
Le bien nous récompense immédiatement par une douce fraîcheur qu'il laisse après lui.
Déjà heureux du bien que tu fais, il te faut encore la reconnaissance de celui que tu obliges, tu veux donc être payé deux fois ?
L'espérance, c'est un bien, en attendant mieux.
On n'espère que le bien qu'on aime.
Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit.
Celui qui fait le bien qu'il sait mérite que Dieu l'aide à connaître celui qu'il ignore.
Pour un bien que les dieux dispensent aux mortels ils leur font éprouver deux maux.
Le mieux est l'ennemi du bien.
Il y a un dieu dans l'homme de bien.
Le bien est facile à faire ; il n'est difficile que de le vouloir et de fixer un moment la volonté mobile et changeante de l'homme, pour la mettre d'accord avec l'éternelle et immuable volonté de Dieu.
Où tout est bien rien n'est injuste.
Voulez-vous qu'on dise du bien de vous : n'en dites point.
On a recours au burin pour perpétuer la mémoire du bien qu'on fait, et l'on n'a pas même un crayon pour tracer sur le vélin mobile le bien qu'on reçoit.
Le bien ne fait pas de bruit.
Il suffit d'un instant pour faire un héros, mais il faut une vie entière pour faire un homme de bien.
Pour trouver le bien, il faut le chercher?