L'homme de bien voit l'envie, s'attend à l'ingratitude, et suit sa conscience et son cœur.
Il se ferait beaucoup plus de bien dans le monde, si chacun était à sa place, et que le cœur fût le vrai principe de nos actions.
On ne saurait être bien où l'on est quand on pourrait être mieux ailleurs.
On n'est véritablement bien que chez soi.
Le bien qu'on espère paraît toujours plus beau que celui dont on jouit.
Le bien n'appartient qu'au sage : son caractère est d'être sans alliage.
Vouloir le bien, que ce soit dans l'amitié ou dans l'amour, est encore la première vérité du cœur.
Aider à la victoire du bien, c'est le but commun des saints et des sages.
Si une femme distingue un homme, il se met aussitôt à penser du bien de lui-même et du mal d'elle.
Les femmes s'attribuent en général l'honneur de tout le bien qu'on leur fait.
Si l'on est à peu près bien, il faut se croire tout à fait bien.
Il faut que l'on exhorte les hommes à faire le bien dans cette vie, pour être heureux dans l'autre.
S'il n'y avait que du bien en ce monde, on s'ennuierait à mourir.
Le bien rend en bonheur cent fois plus qu'il ne coûte.
Ami du bien, de l'ordre et de l'humanité, le véritable esprit marche avec la bonté.
Nous n'avons pas le droit de porter au compte de nos mérites le bien que nous faisons par attrait.
S'il est plus doux de faire du bien à ceux qui en auront de la reconnaissance, il y a plus de vertu et de grandeur d'âme à en faire à ceux de qui l'on n'attend rien.
Les plus beaux présents que le ciel ait fait à l'homme sont de dire la vérité, et de faire du bien aux autres, car ces deux choses sont les œuvres de Dieu.
C'est déjà un grand bien que de sentir dans son cœur un grand amour pour le souverain bien.
Le bien n'est pas moins estimable après l'avoir reçu qu'il était quand on l'a demandé.
Il faut aller chercher le bien et le vrai partout où ils se trouvent placés : il faut être l'ami de tous les hommes, et plaindre ceux qui croient faussement qu'ils possèdent seuls le dépôt sacré de la vérité, et qu'elle ne rend des oracles que par leur bouche.
Désirer de faire le bien est un sentiment assez commun parmi les hommes, mais il en est peu qui le mettent en usage : l'exécution d'une bonne action dépend plus de l'état où se trouve le cœur, que de la disposition de l'esprit ; et presque toujours le mal règne avec plus d'empire dans le cœur, que le bien.
Si tu peux faire le bien, tu le dois : la puissance est ici voisine de la nécessité. Tels sont les préceptes que tu dois suivre.
Il est trop dur de restituer le bien d'autrui lorsqu'il est devenu notre propriété.
L'attente d'un bien est déjà un plaisir.
Le bien qu'on fait aux braves gens n'est jamais perdu.
Le bien d'autrui est semblable à des mets : promptement dissipé, il ne procure qu'un plaisir passager.
Un revers est souvent l'occasion d'un bien.
Faire le bien, c'est imiter Dieu.
Déjà heureux du bien que tu fais, il te faut encore la reconnaissance de celui que tu obliges, tu veux donc être payé deux fois ?
L'espérance, c'est un bien, en attendant mieux.
Pour un bien que les dieux dispensent aux mortels ils leur font éprouver deux maux.
Le mieux est l'ennemi du bien.
Il y a un dieu dans l'homme de bien.
Le bien est facile à faire ; il n'est difficile que de le vouloir et de fixer un moment la volonté mobile et changeante de l'homme, pour la mettre d'accord avec l'éternelle et immuable volonté de Dieu.
Où tout est bien rien n'est injuste.
Voulez-vous qu'on dise du bien de vous : n'en dites point.
On a recours au burin pour perpétuer la mémoire du bien qu'on fait, et l'on n'a pas même un crayon pour tracer sur le vélin mobile le bien qu'on reçoit.
Le bien qu'on fait aujourd'hui fait le bonheur de lendemain.
Pour trouver le bien, il faut le chercher?