Si la connaissance de soi-même est le chemin qui conduit à la vertu, la vertu est bien plus véritablement le chemin qui conduit à la connaissance de soi-même.
Citation de Jean-Paul Richter ; Les pensées et réflexions (1829)
Si la connaissance de soi-même est le chemin qui conduit à la vertu, la vertu est bien plus véritablement le chemin qui conduit à la connaissance de soi-même.
Dans le monde on a beaucoup de connaissances, et peu d'amis.
Une seule invention, une grande pensée, une création originale, vaut mieux que toute l'érudition du monde, car l'érudition n'est qu'un transvasage de connaissances et n'augmente en rien le capital reçu.
Toute connaissance vraie est une réminiscence.
La supériorité des connaissances acquises altère la bonté lorsqu'elle ne la perfectionne pas.
La connaissance est donnée pour entendre ce qu'il y a de plus vrai.
Entre la connaissance et la sensation, le rapport, c'est le sentiment.
La connaissance de soi advient par l'observation de soi-même dans ses différentes relations.
Chacun de nous se fait un étroit terrier dans la montagne des connaissances, chaque érudit n'est qu'un lapin.
La connaissance est la fille de l'expérience.
La connaissance de l'homme dégage des préjugés.
Les grandes connaissances engendrent les grands doutes.
En matière de connaissances et de savoir, l'homme vit le plus souvent d'emprunts, mais en matière de jugement et d'expérience, il ne peut rouler que sur son propre fonds.
Les connaissances qui garnissent la plupart de nos jeunes têtes sont comme les couleurs sur les ailes du papillon : brillantes, mais éphémères.
Là où il y a connaissance vraie, il y a toujours joie.
À mesure qu'on acquiert des connaissances, on apprend à douter de celles qu'on croyait certaines.
La connaissance est le fruit de l'expérience.
La vraie connaissance de Dieu est une parfaite ignorance de lui.
Une connaissance plus approfondie de homme et de la nature détruira beaucoup d'erreurs.
La connaissance de soi est le commencement de la méditation.
La connaissance de soi consiste à suivre le moi, à suivre toutes les pensées, tous les sentiments, tous les mobiles, et à ne jamais, fût-ce pendant un instant, se dire qu'on les connaît.
La liberté ne commence qu'avec la connaissance de soi dans la vie quotidienne.
La connaissance de l'homme ne saurait s'étendre au-delà de sa propre expérience.
Si une femme vous reproche de penser mal des femmes, faites-la causer sur les femmes de sa connaissance, vous verrez qu'elle pense des autres femmes bien plus de mal que vous.
Il y a une grande différence entre la connaissance de l'homme et la connaissance des hommes. Pour connaître l'homme, il suffît de s'étudier soi-même, mais pour connaître les hommes, il faut les pratiquer.
La triste connaissance du cœur humain fait, dans le monde, de l'exercice de la bonté un plaisir plus vif ; on se sent plus nécessaire, en se voyant si peu de rivaux, et cette pensée anime à l'accomplissement d'une vertu à laquelle le malheur et le crime offrent tant de maux à réparer.
Ce que l'on nomme une fine connaissance des hommes n'est souvent rien d'autre que les propres faiblesses de l'observateur sur autrui.
Toute la sagesse de notre vie consiste à bien penser et à acquérir des connaissances.
La curiosité est le fruit des premières connaissances.
Ceux qui connaissent le moins un grand homme, ce sont ses connaissances.