2 — Les citations, pensées et mots de célébrités :
Si le goût de la bonne lecture était plus répandu parmi les gens du monde, ils auraient plus de bonnes connaissances pour se bien conduire. L'oisiveté engendre tous les vices, mais c'est l'ignorance qui les accrédite et qui les perpétue.
Les connaissances les plus utiles retomberaient facilement dans l'oubli si l'on n'avait pas le soin de les rappeler de temps en temps à la mémoire des hommes : aussi les ténèbres de l'ignorance se trouvent aujourd'hui répandues dans des lieux que la vérité éclaira jadis de son flambeau.
Il est une sorte d'élévation dans l'esprit qui nous détermine à renoncer à certaines connaissances comme il en est une dans le cœur qui met des bornes à nos désirs.
Si la connaissance de soi-même est le chemin qui conduit à la vertu, la vertu est bien plus véritablement le chemin qui conduit à la connaissance de soi-même.
Une seule invention, une grande pensée, une création originale, vaut mieux que toute l'érudition du monde, car l'érudition n'est qu'un transvasage de connaissances et n'augmente en rien le capital reçu.
En matière de connaissances et de savoir, l'homme vit le plus souvent d'emprunts, mais en matière de jugement et d'expérience, il ne peut rouler que sur son propre fonds.
La connaissance de soi consiste à suivre le moi, à suivre toutes les pensées, tous les sentiments, tous les mobiles, et à ne jamais, fût-ce pendant un instant, se dire qu'on les connaît.
La connaissance de l'homme ne saurait s'étendre au-delà de sa propre expérience.
John Locke - L'essai sur l'entendement humain (1690)
Si une femme vous reproche de penser mal des femmes, faites-la causer sur les femmes de sa connaissance, vous verrez qu'elle pense des autres femmes bien plus de mal que vous.
Il y a une grande différence entre la connaissance de l'homme et la connaissance des hommes. Pour connaître l'homme, il suffît de s'étudier soi-même, mais pour connaître les hommes, il faut les pratiquer.
La triste connaissance du cœur humain fait, dans le monde, de l'exercice de la bonté un plaisir plus vif ; on se sent plus nécessaire, en se voyant si peu de rivaux, et cette pensée anime à l'accomplissement d'une vertu à laquelle le malheur et le crime offrent tant de maux à réparer.