Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Chaque siècle a pour divine patronne une idée.
Celui qui s'accoutume à une idée fausse accueillera facilement chaque erreur.
Une idée fixe est une folie commencée.
Les contusions d'idées blessent la justesse de l'esprit.
Certitude : Idée dont n'a pas eu le temps de se défaire.
Dans le monde des idées, rien ne se perd.
Chacun ne possède pas le don des idées volontaires.
On ne se donne pas les idées qu'on veut.
Raisonner est le seul plaisir qui ne trompe pas, et les idées sont les seules maîtresses qui ne vieillissent pas.
Quand j'ai une idée en tête, coûte que coûte, je ne recule devant rien.
Les gens qui ont peu d'idées tiennent beaucoup à celles qu'ils ont.
Les idées claires sont souvent des idées tristes.
Les idées confuses sont notre plus grand ennemi.
Il y a des idées qui conduisent à l'hôpital ; il y en a d'autres qui mènent tout droit au pénitencier.
Une idée, cela nourrit, cela désaltère, cela tient chaud en hiver, cela rafraîchit dans les chaleurs, et puis cela a des yeux, une bouche, une langue, cela parle, cela rit, c'est une compagnie.
Une bonne idée est féconde comme une bonne terre.
Quand des idées qui ont préoccupé les esprits touchent à leur fin, elles restent dans quelques têtes, et s'y changent en manie et en imbécillité.
La contagion des idées et des mots est chez les Français d'une rapidité extraordinaire. Chez un peuple prompt et communicatif, l'idée qui occupe quelques esprits est bientôt l'idée qui les occupe tous : le mot qui est dans quelques bouches est bientôt dans toutes.
Quand deux amoureux sont occupés par des idées auxquelles ils sont étrangers l'un et l'autre. Lorsqu'on en est là, le mal est bien près d'être sans remède.
La femme possédée par une idée ne la laisse entamer par rien, et la poursuit imperturbablement à travers tous les obstacles dont vainement on voudrait l'arrêter.
Dans un âge où l'homme n'a encore nulles véritables idées, toute la différence qui se trouve entre celui qui a du génie et celui qui n'en a pas, est que le dernier n'admet que de fausses idées, et que le premier, n'en trouvant que de telles, n'en admet aucun.
Tout le monde ne peut pas avoir la même somme de désirs et d'idées.
Un trait d'esprit annonce toujours la mort d'une idée.
Tolérer toutes les idées n'est pas les cautionner.
Il ne faut pas avoir peur de ses propres idées, ni peur de les exprimer, quand même elles vont à l'encontre des idées admises, surtout si elles vont à l'encontre des idées admises.
Il est nécessaire, ou plutôt inévitable, d'avoir des idées, oui, comme des yeux ou des mains ; mais, pour réussir à les avoir, il faut ne pas être possédé par elles.
Le temps dans sa marche immuable détruit tout, il modifie même les idées des hommes.
Un homme qui a le cerveau plein d'idées ne pourrait pas plus les garder que la femme enceinte le fruit qu'elle porte dans son sein : arrivé au terme, il faut les déposer.
Il est des caractères organisés de façon à vouloir toujours substituer leurs idées à ce qui existe.
Nos idées se succèdent les unes aux autres, et se chassent mutuellement, de même que les jours composant notre vie.
La diversité des objets qui frappent l'homme, ne lui donne guère le temps d'avoir des idées suivies.
Les idées font trois petits tours et puis s'en vont, et la Seine les emporte sous ses ponts.
On saute joyeusement du lit, des idées plein la tête, et crac ! rien n'en sort : Mirages mentaux.
Ceux qui n'ont pas d'idées en empruntent à ceux qui en ont. Chacun dit à peu près la même chose, et voilà pourquoi l'esprit court les rues.
Au jour des grandes crises, la fièvre des idées est salutaire.
Toute grande idée qui apparaît dans le monde comme un évangile, est d'abord un scandale pour le peuple des sots et des pédants, et une folie aux yeux des esprits cultivés, mais superficiels.
On aime à retrouver ses idées dans un livre plutôt qu'à y découvrir des idées nouvelles. On ne lit pas l'auteur, on se lit soi-même.
Une idée qui évolue est un centre organique qui s'agglomère.
Les idées fausses se rectifient forcément dans la pratique ; les excès commis sont des taches ineffaçables sur les pages de l'histoire.
Si l'homme change d'idée comme de chemise, ceux qui ne varient jamais dans leur vision du monde doivent avoir du linge bien sale.