Pour juger quelqu'un, jugez les intentions qu'il vous prête,disait Paul Valéry. Un célèbre philosophe, poète et professeur suisse, Henri-Frédéric Amiel, a écrit :
Pour juger un homme, sache comment il se conduit avec les autres. Dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu es.
En toute circonstance, jugez par vous-même, et non par l'opinion d'autrui.
Le propre des fous est de juger les autres d'après eux-mêmes.
Les femmes seraient plus en état que les hommes de bien juger les autres femmes, parce qu'elles n'ont pas les mêmes raisons d'aveuglement ; mais la jalousie dont on les soupçonne les unes contre les autres (et ce n'est pas sans fondement) rend leurs décisions presque aussi incertaines que celles des hommes.
Pour juger quelqu'un, jugez les intentions qu'il vous prête.
Si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage.
L'homme juge du cœur par les paroles, et Dieu des paroles par le cœur.
Tous les hommes se jugent les uns les autres : Tribunal d'idiots outrecuidants !
À la tournure de l'esprit, on peut aisément juger l'homme.
L'âme juge l'âme par affinité, à travers les paroles et le silence, les actions et le regard.
Il n'y a de dévouement que le dévouement qui obéit à l'amitié sans la juger.
Avant de juger un autre avec sévérité, avant de t'irriter contre ses défauts, de te révolter contre ce qu'il vient de dire ou de faire, ne crains point de faire un retour sur tes propres fautes ; interroge ta raison ; écoute surtout la bonté naturelle que tu trouveras au fond de ton cœur.
À voir la manière dont nous jugeons notre prochain et celle dont il nous juge, il serait à désirer que nous pussions emprunter sa conscience et lui prêter la nôtre.
Pour bien juger il faut beaucoup de réflexion et de sagesse, la sottise ne le peut.
Nos systèmes, nos opinions, sont des verres de couleur à travers lesquels nous voyons et jugeons mal, nécessairement, toute chose. Pour voir et juger les choses, telles qu'elles sont, il faudrait pouvoir faire en nous l'achromatisme moral.
Se bien juger soi-même est une règle indispensable pour se bien conduire.
Pour s'être jugé légèrement d'abord, on se hait ensuite mortellement.
Se mettre à la place des autres pour les juger, c'est indulgence ; pour se juger soi-même, c'est austérité.
Chacun juge d'après soi-même, c'est pourquoi nos jugements nous jugent et nous décèlent.
Chacun juge imperturbablement les choses et les gens d'après lui-même. Aussi quand un homme regarde ordinairement les choses par leur petit côté et fait agir les gens par de petits motifs, soyez sûr que cet homme a l'esprit peu élevé et le cœur peu généreux.
Pour bien juger, il faut être à un juste point de vue ; nous voulons juger de nous, et nous en sommes trop près ; nous voulons juger des autres, et nous en sommes trop loin.
Quand une femme veut juger de l'état de l'opinion sur son compte qu'elle observe le ton que les sots prennent en lui parlant, le degré de leur familiarité est un thermomètre infaillible.
Par la gravité on acquiert péniblement le privilège de se faire juger plus sévèrement que les autres.
On juge perpétuellement, et quand on ne découvre pas le tort d'autrui, on le suppose et on l'invente.
On ne juge un homme que par ses bonnes actions, et non pas par ce qu'il dit.
Qui juge sans réflexion juge à tort et à travers.
Il est nécessaire pour n'être pas jugé de ne point juger les autres, et de se juger soi-même.
En toute chose, nous ne pouvons être jugés que par nos pairs.
Ne séparez jamais l'homme que vous jugez des circonstances où il se trouvait.
On ne se juge jamais bien soi-même ; le grand mérite se voit en petit, et le petit se voit en grand : personne ne s'apprécie, et il est plus raisonnable de se laisser juger par les autres ; nos yeux ne nous sont pas donnés pour nous regarder.
L'homme le plus estimable est celui qui vous accepte tel que vous êtes, sans jamais vous juger.
On ne peut, en compagnie, juger de tout l'esprit d'un homme : on peut juger de la partie bonne à la société, mais non pas de la profondeur des idées.
Qui juge les hommes par leurs discours est souvent dupé.
Si vous voulez juger un homme, observez quels sont ses amis.
Les gens ne jugent que sur les apparences, si vous souhaitez les tromper, il n'y a qu'à les avoir belles.
Tous ceux qui me jugent mal ont perdu tout droit sur mon cœur.
Qui juge les gens n'a pas le temps de les aimer.
Juger signifie condamner, or, on ne peut condamner sans avoir entendu l'autre partie.
Qui veut toujours juger des autres par soi-même a tort.
C'est une faiblesse universelle que de juger par amour et par haine.
Jugez, mais ne critiquez point.
Pour juger de l'extrême différence des hommes entre eux, il faut les supposer armés de pouvoir.
Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses.
Bien juger, c'est juger avec raison et connaissance.
La vraie perfection de l'entendement est de bien juger.
Ne jugez jamais d'une personne que d'après ses actions.
On juge toujours très bien son sexe et très mal l'autre.
Il faut être bien sûr de soi pour accepter la mission de juger les autres.
Juger c'est se risquer, c'est engager sa vie sur la révélation.
Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
La chose jugée est tenue pour vérité?