Le sans-gêne du maintien annonce le laisser-aller du respect.
Sans le respect humain, la société ne peut subsister.
La femme peut-elle pardonner le respect ? — Oui quand elle est jeune.
Qu'est-ce que le respect humain ? — Un orgueilleux qui croit qu'on le regarde ou un poltron qui craint qu'on ne le voie.
Qu'est-ce que le respect humain ? — Un manque de respect envers soi.
Qu'est-ce que le respect humain ? — S'habiller au goût des autres.
Qu'est-ce que le respect humain ? — Rechercher l'approbation des autres au détriment de la sienne.
Qu'est-ce que la politesse ? — Le respect de l'homme dans le premier venu.
L'habitude de se méfier les uns des autres maintient le respect mutuel.
Les femmes pour lesquelles on a trop de respect ne sont pas toujours très édifiées d'inspirer ce sentiment ; beaucoup même ne le réclament avec sincérité qu'après en avoir autorisé l'oubli.
Ceux qui se contentent d'inspirer le respect timoré ignorent le charme d'obtenir le respect affectueux.
Ces formules de déférence et de respect que le tutoiement supprime sont une bride qu'il est nécessaire en mille occurrences de sentir et qu'il n'est jamais nécessaire d'ôter. C'est un tamis qui laisse aisément passer la poudre d'or et qui arrête le sable et les gravois. Jamais aucune affection n'a perdu en franchise pour être restée dans les bornes du respect.
Le peuple qui n'a pas le respect de la femme n'a bientôt plus le respect de rien.
Le respect peut-il tuer l'amour ? — Oui, si l'amour l'a blessé.
Dans l'ordre social, le respect est l'aveu exprimé ou tacite de la prééminence que nous accordons à un autre individu sur nous-mêmes ; c'est un hommage rendu à une supériorité quelconque ; on le doit à la vertu, au rang, à la naissance, à l'expérience, à la dignité paternelle.
Le respect filial ouvre les portes du ciel.
Le respect filial et l'amour maternel sont à la base de l'éducation chrétienne.
Sur la scène du monde on ne rencontre que des bonheurs rognés qui ne méritent pas l’envie, et des demi-malheurs qui ne méritent pas le respect.
On fait encore plus de bien aux âmes par le respect et l'affection qu'on leur inspire que par l'amour qu'on leur porte.
Après le respect de l'Être suprême, ce qui nous élève le plus, c'est le respect de nous-mêmes.
La vieillesse a un droit si naturel au respect que pour un vieillard le châtiment le plus sévère est de sentir qu'il n'est pas respecté.
Ce qui touche le plus une femme compromise, c'est un témoignage de respect.
Le besoin d'être dans le vrai, le respect, le culte, la recherche et l'amour du vrai, c'est le signe de la civilisation véritable.
Chez les enfants, comme chez le peuple, la curiosité est le commencement du manque de respect.
Le respect s'en va et avec lui les choses respectables.
Le respect mutuel implique la discrétion et la réserve dans la tendresse elle-même, et le soin de sauvegarder la plus grande part possible de liberté, chez ceux dont on partage la vie.
La condition primaire de la vraie sociabilité c'est le respect mutuel ; à défaut de cela, l'indépendance. L'échange ne vient qu'au second rang. Sans le respect, il n'est qu'une tyrannie et une oppression, un espionnage sous couleur de sollicitude.
Le respect de nous-mêmes est le principe de notre morale ; l'estime pour les autres est la règle de notre conduite.
Quand on a perdu l'être aimé, on ne tient plus à sa propre vie ; on ne s'aime plus soi-même qu'en souvenir de lui, en respect de ce qu'il aimait.
Le respect humain est la peur des autres plus que la peur du mal.
La conscience est un respect de soi-même, une force intérieure qui nous empêche de faire le mal ignoré et de regretter le bien inutile.
L'homme qui a de la fermeté s'élève au-dessus des autres et devient un objet de respect.
Le respect des droits d'autrui s'appelle la justice : toute violation d'un droit quelconque est une injustice.
Le respect des parents est une loi qu'on ne transgresse qu'à ses dépens.
Le respect de soi-même est une partie du respect dû au prochain. Les autres peuvent exiger que nous nous présentions à eux comme des êtres civilisés et responsables, gouvernant leur liberté propre, et ne pesant que le moins possible sur la bonne volonté étrangère.
Rien ne nuit tant au respect dû aux lois que de ne pas abolir formellement celles qui sont tombées en désuétude, surtout lorsqu'elles se trouvent en contradiction avec les mœurs.
J'ai beaucoup de respect pour les femmes, ces putains.
Il y a des occasions où un fils qui manque de respect à son père, peut en quelque sorte, être excusé ; mais si, dans quelque occasion que ce fût, un enfant était assez dénaturé pour manquer à sa mère, à celle qui l'a porté dans son sein, qui l'a nourri de son lait, qui, durant des années, s'est oubliée pour ne s'occuper que de lui, on devrait se hâter d'étouffer ce misérable, comme un monstre indigne de voir le jour.
La première qualité d'un peuple, qui aspire à un gouvernement libre, est le respect de la loi. Or une loi n'a de force que l’intérêt qu'à chaque citoyen de la respecter ou de l'enfreindre.
Que tes premiers respects soient pour la Divinité, et tes seconds pour tes parents.
La malhonnêteté a davantage de classe quand elle sert à acheter des signes de respectabilité.
Le respect de soi-même est la pudeur du caractère, la sauvegarde de la moralité, l'essence de la noblesse personnelle, le gardien des vertus, c'est la lettre de créance parmi les hommes, si l'humilité est le passeport du ciel ; c'est la base du droit ; c'est la condition de l'autorité et de l'estime, de la solide amitié et même de l'amour durable.
Le respect de soi-même exclut tout ce qui est petit, bas, vulgaire, c'est-à-dire toujours égoïste.
Le respect de soi-même, le respect et l'amour de l'homme manquent dans cette société.
La vraie noblesse, c'est le respect de soi-même ; elle est parente de la morale qui est le respect du devoir, et de la piété, qui est le respect de Dieu, source du devoir et père de l'âme humaine.
Nous devons à nos parents le respect, l'amour, l'obéissance et les services. À quelque dignité même qu'on soit élevé, ou doit toujours avoir du respect pour ceux de qui on a reçu la vie ; et il faut leur en donner des marques extérieures, en les saluant avec honneur, en leur parlant avec soumission, en les visitant avec amitié, en les prévenant par de certaines attentions qui les flatteront d'autant plus qu'elles seront des hommages libres et publics.
Il n'y a que par le respect de soi-même qu'on force le respect des autres.
Perdez le respect de la famille et de la propriété, pour devenir des femmes et des hommes libres.
Un mari sans respect pour sa femme est semblable au prodigue qui dissipe sa fortune.
Le défaut de respect et d'estime rend l'amitié inconstante, et détruit la plus forte et la plus solide.
Le respect mutuel implique la discrétion et la réserve dans la tendresse même.
Sans le respect, le mérite ne produit point l'illusion qui en fait le charme. On éprouve pour ceux qui l'inspirent une espèce d'affection tendre, dont le bonheur serait perdu, si l'on n'avait pour eux qu'une estime mesurée à la grandeur de leur mérite.
Le respect est meilleur encore à éprouver qu'à inspirer, car le respectueux est toujours estimable. Ce sentiment a pour principe une opinion d'excellence qui ne peut se former dans ceux où rien n'est excellent.
Le respect se rend à l'empire qu'on a sur soi-même ou qu'on exerce sur les autres. C'est un sentiment commandé et prélevé comme un tribut.
Le respect est un hommage qu'on rend sans peine à la vertu.
Dans un métier sérieusement exercé, celui qui l'exerce fût-il une complète buse, il y a du respect. Respect de ce qui a été et qu'il importe de préserver, de continuer s'il se peut.
Le respect pour nous-même, voilà la morale : la déférence pour les autres, voilà les manières.
Le respect, pour être véritable, ne doit être mêlé d'aucune crainte. L'homme même ne respecte pas un autre homme, quelque puissant qu'il soit, s'il le craint ; ce n'est qu'à la vertu, au talent naturel et éminent qu'on accorde une déférence respectueuse et volontaire. Mais si l'homme vertueux, si l'homme à grand talent exigent des distinctions, on ne leur doit plus rien.
Les jeunes gens de nos jours sont vraiment peu indulgents pour les femmes, peu galants et même peu polis envers elles. L'éducation se perd, et le respect n'est déjà plus de ce monde.
Le respect humain, c'est le respect de notre amour-propre.
Le respect mutuel resserre l'essentielle?