Toutes les disputes cesseraient en un moment si on voulait se donner le loisir de bien s'entendre.
La faute de ceux qui s'engagent et qui s'opiniâtrent dans la dispute est qu'ils se font un point d'honneur chimérique de soutenir leurs sentiments et opinions, et de ne jamais céder à leurs interlocuteurs, quelque convaincantes que soient les raisons qu'ils leur apportent, de sorte qu'ils se mettent au-dessus de la raison en ne s'y rendant jamais.
Des disputes, si l'on en faisait un bon usage, elles serviraient à éclairer l'esprit et donneraient de plus grandes ouvertures pour éclaircir et approfondir les faits dont on ne convient pas. Le feu de la dispute réveille et ranime l'esprit qui, se sentant pressé, fait des efforts inconcevables pour trouver des raisons qu'il ne trouverait jamais de sang-froid.
Il en coûte moins pour se taire que pour soutenir une dispute.
La plupart des discussions, des disputes peuvent se terminer par ces mots : Vos lunettes ne me vont pas.
Ménagez dans la dispute les passions des autres ; l'homme passionné n'a pas toute sa raison.
Se séparer intelligemment vaut mieux que passer toutes nos journées à s'entretuer.
Hélas ! l'île d'Amour est située sous le ciel le plus orageux.
La brouillerie est un petit mal pour un grand bien.
Un orage, comme la vie en amène inévitablement dans un couple, même entre les grands cœurs qui s'estiment et qui s'aiment profondément, vient souvent troubler la plus belle des harmonies.
Le but de la dispute ou de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l'amélioration.
Chez les gens trop bornés vous ne voyez qu'humeur, oppositions, entêtement ridicule, et la plus faible altercation devient en deux minutes une dispute pleine d'aigreur.
Il est honteux pour l'humanité que, dans un siècle aussi éclairé que le nôtre, les impertinentes disputes soient encore à la mode, mais le vulgaire se ressemble dans tous les temps.
Les disputes des gens de lettres ne servent qu'à faire rire les sots aux dépens des gens d'esprit, et à déshonorer les talents qu'on devrait rendre respectables.
Otez du monde l'ignorance, le préjugé, la présomption, l'entêtement ; alors les disputes et les quelles disparaîtront entre les hommes.
Il arrive dans les disputes ce qui est ordinaire dans les armées : le parti le plus faible étale des lumières trompeuses, et fait un bruit excessif pour donner à l'ennemi une haute idée de ses forces.
Les disputes, entre gens sensés, sont les sages-femmes de la vérité.
Une dispute obstinée souvent aliène les deux parties pour quelque temps.
La dispute est à l'esprit ce que l'acier est au caillou, dont il tire des étincelles.
La dispute conjugale est un art, un art très ancien et très respectable.
Quand deux hommes ne sont jamais d’accord, les esprits s'animent, les esprits s'échauffent, et les disputes sont sans fin.
Il y a une tendresse de conscience qui mêle un peu de miel à l'amertume des controverses et des disputes.
Je suis né pour les disputes où l'on se dit en souriant les perfidies les plus noires, où l'on use avec maîtrise de la litote et du sous-entendu.
Ce qui se fait dans la passion se fait toujours contre la raison, et procure par la suite de nombreux repentirs. Un moment de colère ou de folie, un emportement excessif, une parole qui nous échappe lors d'une dispute, coûte quelquefois plus d'un regret, et un bien long repentir sans espoir de retour.
Les disputes et les querelles ont leur principe dans l'impatiente et dans l'orgueil. On ne saurait rien souffrir ; on s'emporte pour la moindre chose ; la moindre chose blesse les cœurs naturellement inquiets et turbulents. Pour réprimer les saillies d'une colère naissante, il faut savoir prendre sur soi. Un homme qui ne sait point se modérer, qui n'est pas maître de soi, ne saurait manquer d'être dans l'inquiétude. Celui au contraire qui se modère dans les occasions, acquiert une humeur douce, et jouit d'une tranquillité inaltérable, il pardonne aisément les affronts même les plus outrageants ; ce que ne saurait faire un homme qui a le trouble dans le cœur, et l'inquiétude dans l'esprit.
Dans le plus heureux des ménages, il y a toujours des moments de disputes.
La dispute a la vraisemblance pour principe dans les commencements, l'opiniâtreté dans ses progrès, et l'emportement la termine.
La dispute avec un sot est une perte de bon sens.
Partout querelle, dispute, zizanie ; que le monde est fatigant !
À qui cherche dispute, le marteau tombe sur l'enclume.
Toute dispute est stérile. Mon opinion est de n'avoir pas d'opinion. Je vis exempt de trouble à la condition de vivre sans préférences.
Renonçons donc à la haine et aux disputes, et cédons à l'amour.
Les journées de querelles, de chagrins, de disputes s'achèvent toujours par d'interminables oraisons.
Une corde rompue peut être renouée, mais le nœud se sentira.
Rien n'ôte l'appétit comme les disputes.
La dispute est souvent funeste autant que vaine, à ces combats d'esprits craignez de vous livrer.
De discussion en dispute, les injures pleuvent et enfin les gifles !
La peine de la dispute en excède de bien loin l'utilité.
Le choc de deux orgueils est parfois tragique ; la dispute de deux vanités n'est que ridicule.
Les êtres, l'être : que de disputes dans l'entre-deux d'un pluriel et d'un singulier !
Comme il est doux de se réconcilier après la dispute !
Une parole dite lors d'une dispute coûte quelquefois un repentir qui dure toute la vie.
C'est des malentendus que naissent nos disputes.
La dispute est d'un grand secours ; sans elle, on dormirait toujours.
Les fréquentes brouilleries n'ont que le raccommodement pour but.
Les contestations les plus modérées engendrent par la suite de violentes disputes parmi les hommes.
Disputes - Eteignez tous les petits feux, vous éviterez l'incendie.
Les plus grandes brouilleries ne viennent pas toujours des plus grandes injures.
Dans un couple mieux vaut s'engueuler que de se sentir seul.
Dans une brouille entre gens qui s'aiment, celui qui se donne de nouveaux torts fait par cela même des avances à l'autre.
C'est plein de disputes un bonheur.
Laissons notre dispute, et vidons notre verre.
Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix.
On sait par expérience que les disputes en matière de religion et de politique n'ont jamais produit des effets fort avantageux ; parce que les deux partis s'engagent dans la dispute avec une résolution déterminée de ne jamais changer d'opinion et de sentiment.
N'allez pas, entre amis, vous prendre de propos, de grands débats parfois, naissent de vilains mots.
La canaille se dispute, et la canaille se réconcilie?