Il est des gens qui sont toujours d'une mauvaise humeur égale.
Il y a des gens qu'on aime et qu'on ne supporte pas.
La différence entre les gens ? Tous parlent, quelques-uns seulement deviennent orateurs.
La différence entre les gens ? Tous vivent, quelques-uns seulement savent vivre.
Les gens qu'on aime ne changent jamais.
Certaines gens ont la manie de faire autrement que tout le monde. Presque toujours ils font moins bien que tout le monde.
Il y a des gens qui ne sont que des reflets.
Quand on veut attirer les gens dans une ratière, on l'amorce.
Il y a des gens qui rendent l'amitié aussi orageuse que l'amour, sans la beauté de la passion.
La vraie supériorité des gens du monde sur les petites gens c'est de savoir discerner quand ils vous ennuient.
Les gens qui aiment bravent n'importe quoi. Les gens qui veulent être aimés laissent tout le monde se perdre.
Il faudrait renoncer à la société si l'on ne voulait voir que des gens exempts de défauts.
Il y a une foule de gens riches qui font semblant de s'amuser avec leur argent, exprès pour faire envie aux pauvres gens, et qui cachent soigneusement leur ennui et leurs misères profondes, qui consoleraient tant les autres.
Il y a peu de gens de goût, de même qu'il y a peu de belles personnes.
Il y a des gens qui dénouent et des gens qui rompent.
L'âme des gens de bien est un sanctuaire où les brutes sont jugés.
Les gens d'esprit disent parfois des énormités, et des meilleures… mais ils les disent à leur façon. En conséquence, j'avertis les sots que cette re marque n'a pas été faite pour leur consolation.
Le monde est plein de gens qui vivent avec ravissement hors d'eux-mêmes, par la bonne raison qu'ils n'ont pas de chez eux.
Il y a des gens qui font penser à la pluie, même quand il n'y a pas un nuage dans le ciel.
Quand on a beaucoup de chaleur dans l'esprit, il faut ne la montrer aux gens froids que graduellement ; sans cette précaution, on les étourdit, et même on les indispose : c'est comme le coup d'archet, qui doit commencer doucement, afin de pouvoir enfler le son insensiblement.
Il y a beaucoup de gens propres à tout et bons à rien.
Les gens d'esprit n'en ont jamais moins que lorsqu'ils veulent en avoir.
Il y a deux manières de classer les gens que nous connaissons : la première, utilitaire, se rapporte à nous, et distingue les amis, les ennemis, les antipathiques, les indifférents, ceux qui peuvent nous rendre service ou nous nuire ; la seconde, désintéressée, les échelonne d'après leur valeur intrinsèque, leurs qualités ou leurs défauts propres, en dehors des sentiments qu'ils ont pour nous ou que nous éprouvons pour eux.
Nous passons aisément sur les torts des gens dont nous n'avons rien à craindre ni à espérer.
Dans le monde, un quart des gens se donne pour mission de faire bouger tous les autres.
Les gens ne sont plus les mêmes aujourd'hui, ils sont terriblement mal élevés ; dans les tramways, dans les autobus, personne ne cédera la place à quelqu'un qui est vieux ou malade. On vous marche sur les pieds, on crache par terre, on se pousse... Autrefois ce n'était pas comme ça.
Il faut prendre les gens tels qu'ils sont, et non comme on voudrait qu'ils soient.
Les gens perdent leur temps à vivre, alors il ne leur en reste plus pour travailler.
Il y a des gens qui raisonnent peu et qui s'en trouvent bien.
Les gens de peu raisonnent pour se consoler de n'avoir pas de rentes.
Il y a des gens qui se chatouillent pour se faire rire.
Je regarde les gens indifférents comme des gens morts pour la société. Incapables d'éprouver dans leurs cœurs de tendres sentiments, ils ne connaissent pas la douceur des vertus sociales ; l'amitié, le plus doux des liens qui puissent unir les hommes, n'a pas même de droit sur eux. Je les regarde comme faits d'un autre limon que le nôtre : ils sont moins que des machines, car celles-ci on les fait mouvoir par des ressorts, tandis que rien n'est en état de toucher ou de faire agir des cœurs glacés par l'indifférence.
Il est des gens à qui il importerait très peu d'être reconnus pour ce qu'ils sont, si cette reconnaissance ne devoir pas leur être funeste et désavantageuse : c'est ce qui rend l'extérieur de la vertu et de l'honneur si commun parmi les hommes.
Il est des gens qui blessent pour pouvoir cautériser.
L'approbation des gens de bien vaut mieux que celle de la multitude.
Quand on a eu à se louer des gens, il faut savoir en retour, souffrir d'eux quelque chose.
Les gens falsifient tout, ils falsifient jusqu'à l'enfance qu'ils ont eue.
Ne disons pas aux jeunes gens, mais ne laissons pas oublier aux vieillards que la vieillesse n'est pas nécessairement la sagesse ; que l'on n'est pas sage par cela seul qu'il y a longtemps qu'on est fou.
II n'est point de gens si incommodes que ceux qui craignent trop d'incommoder les autres.
Pour les gens qui se disent exclusivement du monde, paraître est tout, être n'est rien.
Vertu, liberté, n'ont plus d'asile que dans le cœur d'un petit nombre d'honnêtes gens.
Bien des gens nous estimeraient moins si nous les estimions davantage.
Le seul mérite pour moi de bien des gens est d'en avoir aucun.
Les gens sont meilleurs que leur rancune.
En ce monde, hélas ! il y a beaucoup de gens à deux faces.
Les gens naissent libres et égaux à condition d'avoir du pognon.
Les gens doivent être pris à très petites doses. Si la solitude est orgueilleuse, la société est vulgaire. Dans le monde, les capacités supérieures de l'individu sont considérées comme choses qui disqualifient. La sympathie nous abaisse aussi facilement qu'elle nous élève.
On appelle gens de bien ceux qui font comme les autres.
Beaucoup de gens se laissent étouffer par l'érudition comme par un lierre desséchant.
Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.
La plupart des gens sont convaincus que le monde marche la tête en bas, que l'on doit le prendre ainsi, et marcher à sa manière, c'est-à-dire adopter sans critique les lieux communs, les idées reçues, les clichés, les poncifs, les prétendues évidences, tout ce fonds d'erreurs consacrées par l'usage qu'on appelle expérience.
J'aime les gens de cœur, et ne puis souffrir les lâches.
Les gens qui n'ont aucune fantaisie sont décidément bien assommants.
Il y a des gens qui ne savent jamais ce qu'ils veulent, mais qui le veulent avec une indomptable énergie.
Il n'y a pas de gens qu'on oublie plus vite que ceux que l'on connaît trop.
Il faut accepter les gens comme ils sont?