La différence entre les gens ? Tous vivent, quelques-uns seulement savent vivre,disait Henri-Frédéric Amiel. Une écrivaine et journaliste française, Cécile Fée, a écrit :
Ne recherchez que la société des gens instruits et occupés de grands intérêts, parce que rien ne rapetisse autant l'esprit que la compagnie des ignorants, des imbéciles et des gens oisifs.
Les gens doivent être pris à très petites doses. Si la solitude est orgueilleuse, la société est vulgaire. Dans le monde, les capacités supérieures de l'individu sont considérées comme choses qui disqualifient. La sympathie nous abaisse aussi facilement qu'elle nous élève.
On appelle gens de bien ceux qui font comme les autres.
Il y a des gens qui mentent comme ils pissent.
Les gens qui n'ont aucune fantaisie sont décidément bien assommants.
Les gens à sentiment sont des joueurs de guitare.
La société la plus belle et la mieux cimentée est celle qui se forme entre des gens de bien, de mœurs semblables, et que l'amitié rapproche.
Bien des gens trouvent leur bonheur à vivre au milieu d'une atmosphère de fumée de gloire.
Je ne sais pas composer avec les gens, j'aime ou j'aime pas.
Tous les gens ne sont pas méchants. Il en est de gentils, seulement ils sont cons.
Les gens ? Le temps de vous aguicher l'âme, de se faire une place en vous, de vous devenir commodes, qu'on les situe indispensables et voilà qu'il faut s'en dispenser. Ils vous meurent devant ou bien s'en vont se replanter ailleurs, dans d'autres terres ou d'autres culs.
Il y a des gens qui font jaillir la sympathie comme une étincelle d'un caillou.
Chez ces gens-là, la vie est angoissante comme un aquarium inhabité.
Les gens se divisent en deux catégories : les ineptes et les inaptes.
Le bégueulisme des gens, même cultivés, est increvable.
Les gens qu'on aime trouvent toujours qu'on leur rappelle quelqu'un d'autre.
Plus tels gens sont pleins, moins ils sont importuns.
Je chante pour les gens heureux, ceux qui se prennent pour des enfants et qui sont restés des enfants.
Depuis que je suis gosse, je ne supporte pas de voir les gens tristes. C'est un besoin pour moi d'égayer les gens.
Les gens sans imagination et sans esprit n'aiment que les choses d'un prix élevé.
Il est des gens qui sont toujours d'une mauvaise humeur égale.
La différence entre les gens ? Tous parlent, quelques-uns seulement deviennent orateurs.
La différence entre les gens ? Tous vivent, quelques-uns seulement savent vivre.
Certaines gens ont la manie de faire autrement que tout le monde. Presque toujours ils font moins bien que tout le monde.
Il y a des gens qui ne sont que des reflets.
Il est démocratiquement impensable que, en république, il y ait encore trop de gens qui se foutent royalement de tout.
Nous passons aisément sur les torts des gens dont nous n'avons rien à craindre ni à espérer.
Je regarde les gens indifférents comme des gens morts pour la société. Incapables d'éprouver dans leurs cœurs de tendres sentiments, ils ne connaissent pas la douceur des vertus sociales ; l'amitié, le plus doux des liens qui puissent unir les hommes, n'a pas même de droit sur eux. Je les regarde comme faits d'un autre limon que le nôtre : ils sont moins que des machines, car celles-ci on les fait mouvoir par des ressorts, tandis que rien n'est en état de toucher ou de faire agir des cœurs glacés par l'indifférence.
Il est des gens à qui il importerait très peu d'être reconnus pour ce qu'ils sont, si cette reconnaissance ne devoir pas leur être funeste et désavantageuse : c'est ce qui rend l'extérieur de la vertu et de l'honneur si commun parmi les hommes.
L'approbation des gens de bien vaut mieux que celle de la multitude.
Quand on a eu à se louer des gens, il faut savoir en retour, souffrir d'eux quelque chose.
Ne disons pas aux jeunes gens, mais ne laissons pas oublier aux vieillards que la vieillesse n'est pas nécessairement la sagesse ; que l'on n'est pas sage par cela seul qu'il y a longtemps qu'on est fou.
II n'est point de gens si incommodes que ceux qui craignent trop d'incommoder les autres.
Bien des gens nous estimeraient moins si nous les estimions davantage.
Beaucoup de gens se laissent étouffer par l'érudition comme par un lierre desséchant.
La plupart des gens sont convaincus que le monde marche la tête en bas, que l'on doit le prendre ainsi, et marcher à sa manière, c'est-à-dire adopter sans critique les lieux communs, les idées reçues, les clichés, les poncifs, les prétendues évidences, tout ce fonds d'erreurs consacrées par l'usage qu'on appelle expérience.
J'aime les gens de cœur, et ne puis souffrir les lâches.
Il y a dans le monde des gens assez modestes pour estimer ne valoir quelque chose que par la société qu'ils voient, et assez vains pour mépriser quiconque n'est pas admis dans cette société.
Dans le monde, bien souvent on ne recherche les gens que pour en être recherché.
Il y a des gens qui s'occupent de grandes choses avec de petites idées ; leurs systèmes sont aussi mesquins que leur esprit est étroit : chacun coupe à sa taille l'étoffe qu'il doit porter.
Les gens sans caractère pensent ce que les autres pensent, font ce que les autres font.
Il est des gens qu'on aime assez pour perdre auprès d'eux la propriété de son amour-propre.
Les gens blasés iront voir assommer un bœuf, pendre un homme et brûler une ville, pour se donner des émotions.
Peu de gens gagnent à être vus de bas en haut.
Si chacun se montrait tel qu'il est, on aurait peu de gens dans notre entourage.
Il est des gens ne se doutant pas plus qu'ils ont de l'esprit qu'un pommier ne sait qu'il produit de bons fruits.
Les gens irrésolus laissent geler leur soupe dans le trajet de l'assiette à la bouche.
Il faudrait renoncer à la société si l'on ne voulait voir que des gens exempts de défauts.
Les gens d'esprit n'en ont jamais moins que lorsqu'ils veulent en avoir.
Les gens perdent leur temps à vivre, alors il ne leur en reste plus pour travailler.
Il est des gens qui blessent pour pouvoir cautériser.
Les gens falsifient tout, ils falsifient jusqu'à l'enfance qu'ils ont eue.
Les gens sont souvent ce qu'ils reprochent aux autres.
Le seul mérite pour moi de bien des gens est d'en avoir aucun.
Les gens sont meilleurs que leur rancune.
Les gens naissent libres et égaux à condition d'avoir du pognon.
Il faut que les gens meurent pour qu'on leur trouve des qualités.
La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps que de la risquer sous les drapeaux !
Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.
Il est des gens en qui le meilleur reste stérile, d'autres en qui le pire devient fécond.
Il y a des gens qui ne savent jamais ce qu'ils veulent, mais qui le veulent avec une indomptable énergie.
Il n'y a pas de gens qu'on oublie plus vite que ceux que l'on connaît trop.
Il y a des gens qui n'ont jamais l'air aussi dur, ni plus de disposition à l'être, qu'au moment de leur plus grand attendrissement, tels que la neige qui se durcit encore un peu avant le dégel.
Sur toute la terre, il y a beaucoup de gens qui sont couillonnés.
Les gens qu'on aime ne changent jamais.
Les gens ne sont plus les mêmes aujourd'hui, ils sont terriblement mal élevés ; dans les tramways, dans les autobus, personne ne cédera la place à quelqu'un qui est vieux ou malade. On vous marche sur les pieds, on crache par terre, on se pousse... Autrefois ce n'était pas comme ça.
Il faut prendre les gens tels qu'ils sont, et non comme on voudrait qu'ils soient.
Vertu, liberté, n'ont plus d'asile que dans le cœur d'un petit nombre d'honnêtes gens.
Les gens sont étonnants, ils veulent qu'on s'intéresse à eux !
Il faut accepter les gens comme ils sont?