Ne juge pas ton prochain avant de te trouver à sa place,
Il faut aimer son prochain comme soi-même, sans doute ! mais la femme de son prochain, évidement, il faut l'aimer un peu moins.
Une prière à Dieu et un service rendu à son prochain ne sont jamais perdus.
Aimer son prochain, c'est faire acte de fraternité chrétienne.
On voit le fétu dans l'œil du prochain et on a dans le sien une poutre.
L'éducation peut se résumer en ce seul précepte : Sachez vous mettre à la place de votre prochain.
L'amour du prochain n'est bon qu'autant qu'il se rapporte à Dieu : il n'y a que celui qui aime Dieu, qui puisse s'aimer soi-même et aimer son prochain comme il faut.
Souvenons-nous qu'il n'y a de mérite à supporter notre prochain qu'autant qu'il est désagréable. Cela nous aidera à lui pardonner de l'être.
Faites plaisir à votre prochain. Vous verrez combien cela vous en fera à vous-même.
Aimer son lointain, si je puis hasarder ce mot, est une agréable facilité. Le lointain est propre, aseptisé, muet, inodore, abstrait pour tout dire. On ne le connaît que par les photographies des magazines et les reportages frémissants de la télévision. Mais le prochain parle, le prochain se lamente, le prochain pue, le prochain vous envahit et vous dévore.
Le viager – exception française permettant de souhaiter légalement la mort de son prochain – commence par un bouquet et finit par une gerbe.
L'amour-propre du prochain ne nous pardonne guère une blessure.
La pensée la plus générale, et même la plus chrétienne, peut n'être rien moins que charitable, dans l'esprit de celui qui l'écrit aussi bien que dans l'esprit de celui qui la lit : Le prochain est si proche !
Toute la morale est renfermée dans ce précepte divin qui doit être la règle de toutes nos actions : « Aime ton Dieu de toute ton âme et de toute la pensée, et ton prochain comme toi-même. » Il faut pratiquer la vertu, c'est-à-dire, bien remplir ses devoirs envers Dieu, envers les autres, envers soi-même. Soyons humains, bienveillants, charitables ; sachons vaincre nos mauvais penchants, résister aux tentations, être sages, prévoyants, économes ; que notre âme s'abandonne à des sentiments de piété et de religion ; et nous jouirons du bonheur que procure une conscience tranquille.
L'amour du prochain réclame des poètes qui savent donner leur unique manteau.
Il y a des personnes qui passent leur vie à examiner le prochain et à le juger. Sachez qu'il ne nous appartient pas de juger le prochain, Dieu seul a le droit de le faire.
Une femme qui n'est point jalouse de celles qui sont belles, une femme qui prend plaisir à dire du bien du prochain, une femme qui ne peut souffrir la médisance, doit être d'un excellent caractère, et ne peut manquer d'avoir un bon cœur.
Ce n'est pas par l'arrogance que l'on obtient la confiance de son prochain.
On se doit de respecter la croyance de son prochain.
On ne doit pas médire de son prochain.
Entrer dans les menus détails de la vie de son prochain, pour les gens curieux, est une grande ressource contre l'ennui.
Il ne suffit pas d'aimer son prochain comme soi-même, il faut l'aimer comme il désire qu'on l'aime.
Se scandaliser du bien qui se trouve dans les actions et les paroles de son prochain, c'est ressembler à certaines bêtes venimeuses qui emploient les plus doux fruits à composer le poison dont elles sont remplies.
La vraie perfection consiste à aimer Dieu de tout son cœur, et son prochain comme soi-même. Toute autre perfection sans celle-ci est une fausse perfection.
Il faut que l'amour que l'on porte au prochain soit fondé sur le solide fondement de la charité ; car il sera bien plus ferme et constant, que celui qui a son fondement en la chair et au sang, et au respect humain.
Pour témoigner notre amour au prochain, il est nécessaire de lui procurer tout le bien que nous pourrons, tant pour l'âme que pour le corps, priant pour lui, et le servant cordialement aux occasions.
L'âme de notre prochain est l'arbre du bien et du mal ; il est défendu d'y toucher pour en juger, sous peine d'être châtié, parce que Dieu s'en est réservé le jugement.
Commandements (dix) : Étouffe-chrétien. Le premier commandement de la femme adultère catholique : tu aimeras ton prochain comme le précédent.
L'amour du prochain enseigné par Jésus, et qui découle de cette vérité que les humains sont fils et filles d'un même Père, a permis à l'idée de fraternité de se frayer un chemin.
Que chacun travaille à son perfectionnement et ne blâme que lui-même ; tout ira mieux pour tous. Quelque impatience que nous procure le prochain et quelque indignation que nous inspire notre race, nous sommes enchaînés ensemble, et les compagnons de chiourme ont tout à perdre aux récriminations et aux reproches mutuels.
Je n'ai pas de prochain. Mes moyens ne me le permettent pas.
Traiter son prochain de con n'est pas un outrage mais un diagnostic.
Le prochain est plus souvent un obstacle qu'un secours pour la rêverie ou la pensée.
Pourquoi le monde est-il hostile et malveillant ? Pourquoi l'homme fait-il du prochain une proie ? L'Eden serait partout s'il était dans le cœur. Dès qu'on nous laisse aimer, nous retrouvons la joie.
Pour certaines gens, rebelles sans doute à l'amour, haïr leur prochain constitue une véritable occupation.
Le sage est toujours préparé à la mort de son prochain.
L'indulgence pour le prochain est un plaidoyer pour soi-même.
Si profondément humain et altruiste qu'il soit, l'amour du prochain masculin ne doit cependant pas aller jusqu'à vouloir passer à la postériorité.
Détester son prochain ou le mépriser, c'est détester ou mépriser l'œuvre de Dieu.
Le prochain se divise pour nous en trois catégories : ceux qui nous font du bien, ceux qui nous font du mal, ceux qui ne nous font ni mal ni bien. Ceux qui nous font du bien, sont si peu nombreux, qu'ils tiendraient sur un canapé. Les amis sont souvent plus nuisibles que les ennemis et l'on gagnerait à les voir entrer dans la troisième catégorie, tandis qu'ils prétendent à la première et sont de la seconde.
La vraie dévotion ne peut tourner toutes nos affections vers Dieu, sans nous rendre en même temps pleins d'indulgence et de bonté pour le prochain.
La philosophie est une science qui peut dispenser d'aimer son prochain, mais non pas de le servir.
On ne s'attend pas à trouver dans son prochain des vertus d'un ordre très élevé, l'humanité ne les comporte pas ; mais il est des petitesses d'esprit et de caractère tellement désolantes qu'elles frappent instantanément d'apoplexie toute relation, toute estime, et tout sentiment.
Nous ne devons pas seulement aimer le prochain par inclination, ou parce qu'il est vertueux, ou que nous espérons qu'il le deviendra, mais surtout parce que telle est la volonté de Dieu.
Le support des imperfections du prochain est un des principaux points de l'amour que nous lui devons.
Soyons tolérant pour le prochain jusque dans les manières d'être où il diffère le plus de nous.
Le prochain ne mérite de savoir ni le mal ni le bien que nous pouvons penser de nous ; c'est un profane qui n'a aucun droit à notre foyer intime : ses yeux sont trop malsains pour ne pas nuire et trop secs pour ne pas contrister.
Il est bien difficile de parler quelque temps de son prochain, sans finir par en dire du mal.
On doit aimer, dit-on, son prochain comme soi-même ; mais quand on n'a pas de prochain, ou du moins qu'on ne s'en connaît pas, même en cherchant bien, comment remplir ce précepte évangélique ?
Aimer Dieu de tout son cœur et son prochain comme soi-même est la somme de toute religion.
Ce n'est qu'en nous détachant de nous-mêmes par une sainte haine de nos aises que nous pouvons aimer surnaturellement Dieu et le prochain.
Le secret d'arriver à l'amour de Dieu et du prochain, c'est d'aimer ; car comme on apprend à étudier en étudiant, ainsi apprend-on à aimer Dieu et le prochain, en l'aimant ; et ceux qui prennent une autre méthode se trompent.
Quiconque, le pouvant, ne nourrit pas son prochain qui a faim, est son meurtrier.
Vous dites que vous aimez votre prochain, et il y a, en grand nombre, des malades qui languissent, privés de secours, sur leur pauvre couche ; des malheureux qui pleurent sans que personne pleure avec eux ; des petits enfants qui s'en vont, tout transis de froid, de porte en porte, demander aux riches une miette de leur table, et qui ne l'obtiennent pas. Vous dites que vous aimez vos frères : et que feriez-vous donc si vous les haïssiez ?
Ayez un sourire pour votre prochain, donnez-lui du temps.
Le premier devoir de chacun est d'aimer son prochain comme lui-même.
J'ai toujours préféré l'amour du lointain à celui de ma prochaine !
L'homme est tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédommagements, de l'utiliser sexuellement sans son consentement, de s'approprier ses biens, de l'humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer.
Aime ton prochain comme il t'aime lui-même.
Prends les leçons du sage, éclaire ton prochain : On ne peut jamais trop propager le bon grain.
Il est une science d'aimer son prochain et de le trouver aimable, comme il est un savoir bien vivre.
Aime ton prochain comme toi-même.
La charité marche toute seule, pour aimer son prochain, il n'y a qu'à se laisser aller.
Loin d'aimer son prochain l'on n'agit que pour soi.
Le ciel, c'est quand on aime ; pour être aimés du Père, aimez votre prochain.
Aimez toujours votre prochain comme vous-mêmes.
Apprends à te traiter comme un autre prochain.
Il faut avoir soin du prochain, quand on est sur la même couche.
Ne fais point de mal au prochain, il retomberait sur toi-même.
Qui aide son prochain, Dieu s'en souviendra