Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Savoir dissimuler l'art est le comble de l'art.
La plus grande faute d'un critique est de s'ériger en juge d'un art qu'il ne connaît pas.
La critique est la conscience de l'art.
Dans l'art comme dans la vie, la tromperie n'a qu'un temps.
L'art n'est pas grand-chose. Dans ce monde ce n'est vraiment pas grand-chose pour peu qu'on compare tous les arts à la nature sur la terre. L'art est l'arrivée trop tardive.
L'art est le compliment de la nature.
L'homme qui joue au jeu de l'art se mêle de ce qui le regarde avec le risque d'ouvrir une brèche sur ce qui ne le regarde pas.
Sans passions, on ne verrait ni grands hommes, ni art, ni industrie, enfanter des merveilles.
L'art est le plus sûr moyen de se soustraire aux exigences du monde, et cependant il n'y a pas de liaisons plus sûres que celles dont l'art est le principe.
Dans le domaine de l'art, chacun méprise avec une facilité étonnante ce qu'il ne peut réussir.
Le perfectionnement, c'est la morale de l'art ; mais la perfection, c'est l'art.
Si, au point de vue moral, c'est l'intention et l'effort qui font le mérite, au point de vue de l'art, c'est seulement le résultat. La mesure du talent, ce n'est pas ce qu'il peut mais ce qu'il veut. L'ambition n'indique que le caractère de l'homme, l'exécution est le cachet du maître. La plus petite œuvre sans défaut est supérieure à la plus grande insuffisamment réussie ; car elle passe au rang des chefs-d'œuvre, des choses parfaites, l'autre non.
Une école n'est jamais qu'une halte dans la marche de l'art.
Sous prétexte que l'Art doit être novateur, les pires excentriques se targuent de génie.
La critique n'est pas aisée, mais l'art est plus difficile.
L'art, c'est le beau fait par l'homme.
En art, le bien est l'ennemi du mieux.
L'art, c'est de s'en foutre !!!
Utiliser l'art pour faire du fric, c'est tuer l'art.
L'art recherche ce qui attire et charme les yeux ; le goût, ce qui ne choque point et passe inaperçu. L'actrice doit se costumer avec art ; la femme du monde doit s'habiller avec goût.
L'art pour l'art, c'est parler pour ne rien dire.
L'art doit être à la mode ou créer la mode.
L'art est fait pour troubler ; la science rassure.
L'art ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec la beauté idéale. Il faut le dire, ce qu'il y ajoute de vrai n'est que secondaire ; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la vérité dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine et non l'authenticité du fait.
En art, comme en toute autre chose, rien ne vaut que ce qui est digne d'être imité.
L'art est comme la nature, il est toujours beau.
L'homme n'est pas seulement capable de connaître et d'aimer le beau quand il se montre à lui dans les œuvres qu'il n'a pas faites, il est capable aussi de les reproduire. À la vue d'une beauté naturelle, quelle qu'elle soit, physique ou morale, son premier besoin est de sentir et d'admirer ; il est pénétré, ravi, et comme accablé du sentiment de la beauté. Mais quand le sentiment est énergique, il n'est pas longtemps stérile ; l'homme veut revoir, veut sentir encore ce qui lui a causé un plaisir si vif, et, pour cela, il tente de faire revivre la beauté qui l'a charmé, non pas telle qu'elle était, mais telle que son imagination la lui représente. De là une œuvre qui n'est plus celle de la nature, mais une œuvre originale et propre à l'homme, une œuvre d'art.
L'art est le moyen d'imiter la nature et de reproduire d'une manière sensible des objets conçus dans l'esprit, c'est la réalisation au dehors d'une vue de l'âme, d'un sentiment ou d'une idée.
L'art est la réalisation du difficile, du beau et du bon.
L'art est un effort pour créer, à côté du monde réel, un monde plus humain.
La vie est d'une longueur effrayante, elle se traîne, elle se répète, elle rabâche, elle n'a pas de mystères, elle vous mange les neuf dixièmes de votre temps. Il ne reste qu'un dixième à peine pour l'art, dont on peut bien dire qu'il est court, le malheureux, désespérément court, rogné de tous côtés par les tracas, les plaisirs, les tragédies, les déconvenues, les futilités, les hémorroïdes, les voyages d'agrément.
On ne se mêle de critiquer un art que parce qu'on n'y a pas réussi.
On est d'autant plus indiqué pour critiquer un art qu'on l'a soi-même pratiqué.
En art, on ne vise pas, on atteint. Et c'est ce qui est atteint qui devient le but.
L'art commence où finit le hasard. C'est pourtant tout ce que lui apporte le hasard qui l'enrichit. Sans cet apport il ne resterait que des règles.
L'art cache l'étude sous l'apparence du naturel.
L'art est le pressentiment des formes supérieures qui dorment encore dans les choses naturelles.
La conscience de l'art, comme celle du bien, est à soi-même sa récompense.
Ce qui est vrai de l'art est vrai de la vie.
Le plus souvent l'art est de bien peu d'usage, pour ne pas dire tout à fait inutile.