La beauté de l'âme l'emporte sur la beauté physique,disait George Sand. Un littérateur et écrivain français, Louis-Auguste Martin, a écrit :
La véritable beauté est belle par elle-même, et n'a pas besoin du clinquant de la toilette, ni des pompes du luxe. Les artifices de la toilette sont inutiles à la beauté parfaite, et ont été faits pour en donner l'apparence à qui ne la possède pas.
Si l'on me donnait le choix entre la beauté et la douceur d'une femme, je préfèrerais la seconde, mais que j'aimerais tant avoir l'une et l'autre réunies !
La femme réellement intelligente doit rechercher dans la parure non ce qui la fait paraître riche, mais ce qui augmente sa beauté, et la femme honnête ne doit penser à être belle que pour l'homme qu'elle aime.
Une beauté morale est cachée derrière tout objet physique digne d'admiration.
La femme qui survit à sa beauté est morte au monde.
La beauté est le plus radieux diadème dont le hasard puisse couronner un front.
La beauté est une enchanteresse, et la bonne foi qui s'expose à ses charmes se dissout en sang.
Rien n'est plus court que le règne de la beauté.
La beauté est comme les roses dont l'effet est de peu de durée.
La mode prive la beauté de ses charmes naturels, et l'enlaidit des artifices sous lesquels se cache la difformité.
La beauté fait briller les vertus, et elle fait rougir les vices.
Loin de nous la beauté dont tout le souci est de se vendre !
Quand la beauté d'une femme est devenue si banale, si publique qu'elle est réputée une femme à la mode, un sot seul peut l'aimer.
On peut être une très jolie femme sans avoir la moindre beauté.
L'élégance est le raffinement, le complément et le supplément de la beauté.
La beauté devient un dépôt compromettant lorsqu'elle ne tient pas toutes ses promesses.
Ne vanter d'une femme que sa beauté, c'est lui dire qu'elle n'est pas belle.
La beauté vraie n'a pas l'effroi d'être vue telle qu'elle est ; mais la beauté artificielle sait qu'elle s'évanouit si elle est surprise en négligé. L'âme féminine a donc le sentiment qu'elle ne peut affronter le regard sans toilette ; elle redoute d'être aperçue à son désavantage ; elle compte sur le prestige bien plus que sur la vérité. Et d'ailleurs l'œil pénétrant lui semble un voleur, qui prend sans demander la permission. Il est vrai que les femmes essaient toujours pour leur compte de pénétrer et de deviner l'homme ; elles estiment avoir le droit de la curiosité. Mais la réciproque les irrite.
Les beautés de détail un œil vulgaire ne peut les apercevoir.
La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.
La beauté provoque le larron plus que l'or.
La beauté se raconte encore moins que le bonheur.
Ta beauté qui demeure est ma fleur du bonheur.
Rien n'est plus court que le règne de la beauté ; rien n'est plus triste que la suite de la vie des femmes qui n'ont su qu'être belles. Si l'on a commencé à s'attacher à vous par vos agréments, ramenez tout à l'amitié, et faites qu'on y demeure par le mérite.
Si la beauté faisait le seul mérite des femmes, toutes les laides devraient se pendre.
La grande beauté est plutôt à fuir qu'à rechercher dans le mariage ; la beauté s'use promptement par la possession, mais ses dangers durent autant qu'elles. À moins qu'une belle femme soit un ange, son mari est le plus malheureux des hommes, s'il est délicat et sensible, et quand elle serait un ange, comment empêchera-belle qu'il ne soit entouré d'ennemis ?
La beauté des femmes doit plus à leurs qualités morales que ces qualités ne doivent à leur beauté.
La beauté est une fleur que la maladie flétrit, et que le temps détruit.
Le connaisseur préfère la beauté simple, mais les ornements plaisent à la multitude.
Les vers luisants sont l'image des femmes : tant qu'elles sont dans l'obscurité, on est frappé de leur éclat et leur beauté, mais dès qu'elles paraissent au grand jour, on les méprise, et on ne voit que leurs défauts.
La beauté est une dans l'univers, et sous quelque forme qu'elle se présente, elle excite toujours une émotion religieuse dans le cœur de l'homme.
La beauté n'est que l'apparence la plus favorable à la jouissance.
La beauté est une lettre de recommandation dont le crédit n'est pas de durée.
La beauté, seule chose qu'on ne puisse acquérir, inaccessible à tout jamais à ceux qui ne l'ont pas.
La beauté est la Divinité visible, c'est le bonheur palpable, c'est le ciel descendu sur la terre.
La beauté d'une ville, elle est d'abord de ne pas avoir de taudis, de ne pas avoir de sans-logis.
La beauté comme le talent, pour avoir toute sa perfection, a besoin que la politesse lui serve de vernis.
La beauté naît du dialogue, de la rupture du silence et du regain de ce silence.
La beauté est une marchandise qui coule et qui passe.
Les connaisseurs aiment mieux la beauté sans autre parure qu'elle-même.
La beauté est partagée en mille différentes manières ; le sujet le plus propre pour la soutenir, c'est une femme.
La beauté, cette reine suprême, sur les cœurs subjugués règne par elle-même.
Vos vêtements dissimulent une grande part de votre beauté, mais ne cachent pas ce qui est laid.
La beauté de l'âme l'emporte sur la beauté physique.
Les artistes et les poètes, cherchant sur cette terre les modèles vivants de leurs sublimes conceptions, exaltent la beauté de la femme, dont le corps si parfait sert de témoin que l'âme est parfaite et divine, et qu'elle a dans les cieux prise son origine entre les plus beaux dieux.
La beauté ne déplaît jamais ; elle attire et remplit l'âme d'un sentiment doux.
La véritable beauté est de la nature des fleurs qui durent seulement quelques jours de printemps, mais qui peuvent laisser après elles des fruits vermeils et savoureux, si elles tiennent bon contre les derniers frimas et contre les premières ardeurs du soleil ; la beauté s'étiole aux intempéries du monde, et l'éclat qui rayonne sur les joues tendres est en un moment ravi.
La véritable beauté est belle par elle-même, et n'a pas besoin du clinquant de la toilette, ni des pompes du luxe. Les artifices de la toilette sont inutiles à la beauté parfaite, et ont été faits pour en donner l'apparence à qui ne la possède pas.
La beauté n'est ni une apparence ni un être, mais un rapport : la transformation de l'être en apparence.
La beauté est une des rares choses qui ne font pas douter de Dieu.
La beauté est une source inépuisable de joie pour celui qui sait la découvrir.
Demandez à un crapaud ce que c'est que la beauté ; il vous résoudra que c'est sa crapaude.
La beauté, souvent, est l'œuvre sans esprit qu'ornent de vaines bagatelles ; les fleurs recelant le bon fruit, ne sont pas les fleurs les plus belles.
La bonne santé vaut mieux que la beauté?