Le bonheur est le loisir accordé à l'âme pour mieux sentir le malheur de l'humanité.
Mary Alsop King Waddington - Œuvre : Jeanne de Vaudreuil (1850)
Le bonheur est le loisir accordé à l'âme pour mieux sentir le malheur de l'humanité.
Le bonheur est toujours le même, voilà pourquoi il ne se raconte pas, tandis que le malheur a autant de faces que de cœurs.
Le bonheur est plus grand que le malheur. Le malheur n'éteint pas le souvenir du bonheur, tandis qu'un instant de bonheur fait parfois oublier des années de souffrance.
Le plus grand bonheur et le plus grand malheur, c'est de ne plus rien désirer.
L'amitié diminue lorsqu'il y a trop de bonheur d'un côté et trop de malheur de l'autre.
Tous les chemins qui conduisent au bonheur ou au malheur partent du même carrefour.
Chiffrez le détail des bonheurs et des malheurs, des plaisirs et des inconvénients à subir pour chaque avantage. — Deux additions et une soustraction, vous saurez à quoi vous en tenir sur ce que les gens d'aujourd'hui ont fait de l'amour.
Le malheur nous vient souvent des choses ; le bonheur ne peut venir que de nous-mêmes.
Nous parlons trop de la chance : il y a des bonheurs et des malheurs qui n'arrivent qu'à ceux qui les méritent.
Il est plus facile d'être malheureux du malheur d'autrui qu'heureux de son propre bonheur.
Les hommes sont souvent conduits à maudire le bonheur qu'ils avaient désiré ou à bénir le malheur qu'ils avaient redouté ; l'expérience devrait au moins les rendre indifférents.
Ce n'est pas la réalisation d'un bonheur ardemment désiré qui cause la joie la plus vive, c'est la certitude qu'un malheur vivement redouté est enfin écarté de la vie.
Un bonheur soutenu ne résiste à aucune attaque, mais l'habitude de lutter contre le malheur rend l'homme insensible et invulnérable, s'il est renversé, il combat à genoux.
Le bonheur se cache, on passe près de lui sans le voir. Le malheur nous appelle, nous siffle les airs que nous aimons, comme un chasseur pipe des oiseaux ; on s'élance, on accourt, on est pris. Le fond de la vie est un malheur qui nous attire, nous prend et nous garde.
Tous les chemins qui conduisent au bonheur ou au malheur partent du même carrefour. Il est bon de réfléchir longtemps avant de faire son choix, car ces chemins, qui d'abord semblent presque contigus, deviennent tellement divergents qu'il est impossible au repentir de retourner de l'un à l'autre.
La nature est juste, chacun ne reçoit rien qu'il ne mérite, cela revient à dire que la cause du bonheur et du malheur ne se trouve qu'en soi et qu'il ne faut blâmer ou féliciter que nous-mêmes.
Tous les bonheurs se paient, si tous les malheurs ne se méritent pas.
Il est des moments où le sentiment de la fragilité du bonheur est si vif qu'on souhaiterait presque d'être malheureux.
Je ne pourrais jamais cesser de t'aimer, et tu feras tout le malheur de ma vie comme tu en as fait tout le bonheur.
Tout le monde sait qu'un excès de bonheur porte autant la poisse qu'un grand malheur.
Il n'y a que le bonheur qui unisse les gens. Le malheur, lui, les sépare. Et il ne sépare pas seulement les gens les uns des autres, mais également d'eux-mêmes.
Même si nous semblons heureux, même si nous croyons l'être, nous ne le sommes pas, et même si nous le sommes, le malheur d'autrui se projette sur notre bonheur comme une ombre vénéneuse.
Le bonheur et le malheur se trouvent dans l'âme.
Plus le malheur nous frappe, plus nous rêvons au bonheur.
Un grand malheur nous cause plus de souffrance qu'un grand bonheur ne nous apporte de joie. C'est qu'un malheur nous enlève à jamais un bien ou une espérance, tandis qu'un bonheur, après avoir réalisé pour un instant un de nos désirs, nous laisse, comme auparavant, à toutes les misères de notre destinée.
Le bonheur vient toujours seul, mais le malheur n'arrive jamais sans ses compagnons.
Savoir tirer du bonheur de ses malheurs est l'extrême limite de la résignation.
Pensée consolante : le malheur qu'on redoute et le bonheur qu'on espère sont dans des conditions égales : l'un n'arrive pas plus souvent que l'autre.