Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Être dans le cas des remords, perdre un proche, manquer du nécessaire, souffrir des douleurs aiguës, voilà de vrais malheurs ; tous les autres sont des géants qu'enfante notre imagination pour nous combattre, nous soumettre, et nous tourmenter.
Ce que nous regarderions comme un vrai malheur pour nous n'est plus à nos yeux qu'un léger accident lors que les autres l'éprouvent.
Serait-ce un paradoxe d'oser dire que le malheur est presque un être de raison ? La fausse idée que l'on se fait du bien et du mal ne donne-t-elle pas souvent l'existence à l'un et à l'autre ?
Les malheurs servent aux âmes bien nées, comme les orages à l'air qu'ils purifient.
Le malheur s'attache à certaines personnes, comme le lierre à certains arbres.
Quand on s'apitoie sur le malheur des autres, c'est souvent plutôt pour soi que pour autrui, et parce qu'on craint de se trouver en pareille passe.
L'homme sensible s'apitoie aisément sur le malheur des autres.
Le malheur est à l'art ce que le fumier est à la culture maraîchère.
Voyez-vous, il y a des gens qui portent bonheur, d'autres qui portent malheur. S'il fallait me ranger dans l'une ou l'autre catégorie, ce serait certainement dans la seconde.
Le malheur se lasse, le souffle des vents orageux n'a pas toujours même violence.
Malheur aux débonnaires, car chacun marche sur eux comme sur un tapis.
Pour qu'une plaisanterie soit agréable, il faut qu'elle ne soit jamais longue, et qu'elle soit parfaitement innocente. Plaisanter sur le malheur des autres, c'est pitoyable !
Le malheur ne passe jamais indifférent sur une âme, il la brise ou il la bronze.
Le soupçon d'un malheur incertain fait souvent une impression plus funeste que la certitude d'un malheur arrivé.
Quand la vertu succombe aux griffes du malheur, il doit gémir, le cœur qui fut toujours tenu pour généreux.
Si les hommes s'aimaient, ils se préserveraient les uns les autres de beaucoup de malheurs.
Le malheur est souvent la punition de l'intempérance.
Le malheur ne sortira jamais de la maison de celui qui rend le mal pour le bien.
Les plus grands malheurs sont causés par la langue.
Une méfiance trop marquée attire souvent elle seule les malheurs dont on cherche à se garantir.
Il est des malheurs si grands, qu'il n'est au pouvoir d'aucune circonstance étrangère de l'adoucir.
Les malheurs resserrent les liens du cœur.
Les malheurs de mon ami sont les miens.
Les plus désagréables des malheurs sont ceux dont on ne peut s'en prendre à personne.
Les malheurs d'amour doivent être remplacés par les bonheurs d'écriture.
Il y a quelque charme à déplorer ses malheurs quand ceux qui nous entendent doivent partager nos larmes.
Toujours le malheur engendre des malheurs plus grands.
On appréhende toujours de s'approcher du lieu où il arrivé un malheur.
Il ne faut demander au malheur que d'être inévitable.
Le malheur se supporte, mais l'ennui c'est autre chose.
Un seul malheur peut produire vingt malheurs, par la solidarité des destinées.
Ne faites pas votre joie du malheur d'autrui.
Le malheur allonge la vie, le plaisir l'abrège.
On se rend ses malheurs bien amers en les aggravant par ses fautes.
Le plus grand malheur des femmes est celui de ne plus pouvoir plaire.
Il est peu de malheurs assez grands pour qu'ils n'aient leurs consolations.
On s'accoutume à ses malheurs, on ne peut s'accoutumer à ceux de ses amis.
Attendez avec fermeté le malheur qui peut vous arriver, envisagez-le à face découverte, voyez-le dans toutes les circonstances les plus terribles, et ne vous en laissez pas accabler.
On vit heureux tant qu'on ignore son malheur.
On insulte le malheur en se montrant avare de secours et prodigue de conseils.