Connaissez bien le monde, et sachez qu'aujourd'hui il faut que vous viviez moins pour vous que pour lui.
Apprendre à se connaître est le fondement de la sagesse et l'acheminement à tout bien.
L'homme est tiraillé d'un côté par sa curiosité qui l'invite à tout connaître ; de l'autre par sa paresse qui lui interdit de rien apprendre.
Pour connaître les hommes, il est peut-être bon de sortir de soi ; et pour les juger, il est nécessaire de rentrer en soi.
Les vêtements, le rire et la démarche d'un homme font connaître qui il est.
Si se bien connaître soi-même est le dernier mot de la sagesse, se mal connaître est très probablement le premier mot du bonheur.
Presque toutes les personnes qui prétendent se bien connaître elles-mêmes pourraient ajouter, si elles étaient sincères : — Et j'ai là une triste connaissance.
Sais-tu qui nous connaît le moins ? Ce sont nos proches ! Que le monde est aride et que les cœurs sont froids ! Tristes malentendus, chagrinants sortilèges !
Pour savoir d'où vient le vent, c'est une plume et non un caillou que l'on jette en l'air. Une petite indélicatesse suffit pour faire connaître un homme !
Se connaître soi-même, voilà en général où s'arrête l'esprit. Si vieux, si laid, si impuissant que soit un homme, dès qu'il se connaît, l'esprit n'a plus de prise sur lui, car cet homme se rend justice.
Connais-toi toi-même. Maxime aussi pernicieuse que laide. Quiconque s'observe arrête son développement. La chenille qui chercherait à bien se connaître ne deviendrait jamais papillon.
Une de nos plus folles utopies est de vouloir que l'enfant apprenne tout ce que l'homme peut, un jour, avoir besoin de connaitre.
Il est si difficile de connaître quelque chose à fond que croire qu'on sait tout est une preuve certaine qu'on ne sait rien.
Dans le mariage, chacun des conjoints connaît admirablement les devoirs de l'autre.
Nous aimons d'autant moins les gens qu'ils nous connaissent davantage.
Celui qui n'a pas aimé les hommes avant de les connaitre risque de ne jamais les aimer.
Pour connaître le caractère de quelqu'un, demandez-lui, s'il n'était pas homme, quel animal il voudrait être.
Si l'on se connaissait bien soi-même, personne ne voudrait être son propre valet.
On ne se connaît jamais, même quand on croit s'aimer, l'homme reste rentré en lui-même.
On fait cas des uns ou des autres trop souvent sans les connaître.
L'homme est avide des arts et des sciences ; il consume ses beaux jours à contempler les phénomènes de la nature, et il n'apprend nullement à se connaître.
On peut connaître les hommes, mais on ne peut guère que deviner les femmes.
Certaines personnes nous croient célèbres parce qu'elles nous connaissent.
Défiez-vous, si vous ne connaissez pas.
Cherchez bien plutôt à connaître les autres qu'à vous faire connaître vous-même.
Il est des gens qu'il ne faut pas chercher à connaître dans leur particulier, car ils n'ont de la vertu qu'en public.
Le plus difficile, mais le plus utile, est de se connaître soi-même.
Se connaître est chose difficile pour tout homme, mais se comprendre est le lot de peu de mortels privilégiés.
Nous ne connaîtrons peut-être le bonheur que par son ombre sur le mur de la destinée.
L'homme qui croît tout connaître le plus souvent ne sait rien.
Plus on croit connaître les femmes, mieux on est prêt à être leur dupe, car elles ont chacune une manière différente d'être femme et c'est ordinairement la femme qu'elle n'est pas que nous voyons en elle.
Qu'il y a loin de se connaître en femmes à connaître les femmes !
On aime d'autant mieux une chose qu'on la connaît mal. On cesse de l'aimer à mesure que l'on apprend à la connaître.
Fais en sorte que tout le monde te connaisse, mais que personne ne te connaisse à fond.
L'homme vivrait des milliers d'années qu'il ne parviendrait jamais à se connaître.
Le plus grand défaut des femmes, c'est qu'elles nous aiment, alors même qu'elles nous connaissent.
Si les gens prenaient le temps d'apprendre à se connaître, ils s'estimeraient davantage.
Mieux connaître et mieux être connu, tel doit être le résultat de toute conversation sérieuse.
Pour bien connaître un homme, il est plus important de savoir ce qu'il pense que de savoir ce qu'il dit.
Il est des personnes qui ne cherchent pas à se connaître pour éviter les mauvaises connaissances.
Un homme ne se connaît qu'à l'épreuve, qui n'a jamais souffert se connaît peu.
Connaître, c'est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts.
On ne connaît jamais un être, mais on cesse parfois de sentir qu'on l'ignore.
Il nous importe moins de tenir note de ce que nous savons déjà que de ce qu'il nous reste à connaître encore.
Ceux qui ne se connaissent pas eux-mêmes ne peuvent apprécier la somme de bonheur qui résulte pour eux de cette sereine ignorance.
Penser est un métier ; se connaitre est un talent. Il n'est pas donné à tous les hommes de lire dans leurs propres cœurs.
Celui qui sait ce qu'il doit faire et qui ne le fait pas est un fou qui se prépare des tourments sans nombre ; celui qui l'ignore, et qui croit le savoir est un imbécile ; celui qui s'avoue son ignorance est dans le chemin des connaissances : Le grand point est de commencer par se connaître soi-même.
Plus je connais les hommes, plus j'admire les chiens.
À trop bien se connaître, on finit par ne plus se connaître.
Ne regrettez jamais l'argent dépensé pour connaître l'homme, bien qu'il ne vaille pas grand-chose.
Les hommes prudents, qui connaissent leur force, seuls iront loin dans les affaires du monde.
Apprendre à se connaître, c'est s'ouvrir au monde des personnes que l'on aime.
Je vis pour connaître, je connais pour vivre, je vis pour aimer, j'aime pour vivre.
Se connaître, on n'y arrive guère, et cela ne sert qu'à rendre infiniment modeste.
Apprendre à se connaître, c'est ajouter une épaisseur à une énigme.
Nous faire connaître est un de nos plus grands plaisirs, voilà l'attrait des nouvelles amitiés.
Connaître par l'intelligence, c'est la tentation vaine de se passer du temps.
Une des plus grandes forces et une des plus grandes faiblesses de l'homme, c'est de tout ramener à ce qu'il connaît déjà.
Pour apprendre à se bien connaître, le malheur est le plus grand des maîtres.
On connaît bien la figure d'un homme, mais son cœur on ne peut le connaître.
Ne louez ni ne méprisez avant que de connaitre?