Doux et indulgent pour tout le monde, je puis tout concéder pourvu que mon droit soit reconnu. Mais le déni de mon droit me rend inflexible comme une barre de fer.
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 15 février 1864.
Doux et indulgent pour tout le monde, je puis tout concéder pourvu que mon droit soit reconnu. Mais le déni de mon droit me rend inflexible comme une barre de fer.
L'intérêt que l'on égratigne crie plus haut que le droit mutilé.
Chacun conçoit clairement le droit et le devoir : le droit pour soi, le devoir pour les autres.
Quand on impose aux gens des devoirs et qu'on ne veut leur concéder aucun droit, il faut les bien payer.
Sachons dire aux hommes qui ont le pouvoir, la richesse, l'influence : Il ne vous est pas permis de violer le droit et de frustrer le faible.
Quand le droit n'aura plus besoin de protecteurs, nous pourrons être fiers de notre civilisation.
Le premier droit qu'on doit donner au peuple, c'est le droit de manger.
Le droit de vote devrait être retiré aux citoyens qui, par trois fois, ont accordé leur suffrage à un candidat battu in fine.
Le pain est le droit du peuple.
Si jamais le droit prend entièrement la place de la force, on verra commencer le siècle d'or.
Tous les hommes ont un droit égal aux biens qui sont nécessaires à l'existence.
Le droit a pour première origine un fait imposé par la force, accepté par la résignation et consacré par le temps. Quand les privilégiés qui possèdent le droit sont devenus faibles et que les déshérités sont devenus forts, une révolution rétablit un instant l'état de nature, et crée, en faveur de ceux qui sauront le conquérir et le défendre, un nouveau droit, bientôt aussi légitime que celui qui résultait des luttes antérieures.
Dans l'état de nature, il n'y a d'autre droit que la force ; la civilisation met la force au service du droit.
Dans un gouvernement constitutionnel, la force sans le droit n'est rien. Eût-elle l'avantage un jour, elle le perdrait le lendemain.
Un cœur parfaitement droit n'admet pas plus d'accommodement en morale qu'une oreille juste n'en admet en musique.
Le Droit criminel ne signifie nullement qu'on ait le droit de commettre un crime.
Le droit qu'a le président de la République, après consultation du Premier ministre et du président de l'Assemblée nationale, de prononcer la dissolution de celle-ci, ne lui donne pas, pour autant, le droit de mener une vie dissolue et désordonnée.
Il n'y a pas à tortiller du cuir chevelu pour friser droit.
Aux Etats-Unis, tout tourne rond parce que les rues sont à angle droit.
Le travail n'est pas un droit, mais un devoir.
L'homme droit et honnête ne suit ni les voies obliques, ni les sentiers couverts, ni les routes ténébreuses et écartées.
Faites-vous une gloire de passer pour homme droit, et de l'être.
Il faut de la droiture en tout, ceux qui en manquent le plus cherchent au moins à en faire paraître.
L'âme qui sur le droit noblement se repose, mieux qu'un fourbe subtil voit clair en toute chose.
Qui a le droit avec soi peut aller le front haut.
En amour l'autorité revient de droit à celui qui aime le moins.
Un esprit droit ressemble à une allée droite qui paraît n'avoir que la moitié de la longueur qu'on lui supposerait si elle présentait des sinuosités.
Nul n'a droit de faire ce que la liberté d'un autre lui interdit.
Lorsque la force et le droit sont aux prises, mettez-vous toujours du côté du droit contre la force, mais pariez toujours pour la force contre le droit.