Quand on aime la justice, on aime les droits des citoyens, on les défend avec chaleur,
La loi proclame l'égalité des droits et la morale celle des devoirs, mais la nature impose la diversité des besoins et le monde celle des attitudes et des rôles.
Je puis supporter tranquillement une perte, mais je résiste avec énergie à tout empiétement fait sur mes droits.
Tous les droits sociaux que nous tenons de notre nature d'hommes nous les tenons en vertu des devoirs qui ont été imposés envers nous à d'autres hommes comme nous. En quelque société que ce soit, le droit suppose le devoir, l'autorité des lois se fonde sur le devoir de les observer.
Le pistonnage est une atteinte aux droits des plus méritants ; une recommandation est un acte de bienveillance. La différence est grande.
En restreignant les droits, le despotisme restreint d'autant les devoirs ; aussi la vertu ne fleurit que dans les pays affranchis et dignes de l'être.
Les droits de l'homme sur son semblable ne peuvent être fondés que sur le bonheur qu'il lui procure ou qu'il lui donne lieu d'espérer ; sans cela le pouvoir qu'il exerce sur lui serait une violence, une usurpation, une tyrannie manifeste ; ce n'est que sur la faculté de nous rendre heureux que toute autorité légitime est fondée.
Les petits n'ont que des droits, les grands n'ont que des devoirs.
Dieu pardonne, mais la nature jamais, elle reprend ses droits.
Tout le monde parle toujours exclusivement de ses droits, comme si le droit était chose abstraite et indépendante du devoir. Or, la société, depuis le pâtre jusqu'au roi, n'existe que par le devoir et le sacrifice, et que tout droit jaillit d'un devoir accompli.
Quand on aime la justice, on aime les droits des citoyens, on les défend avec chaleur.
Les droits ne sont rien où n'est plus la force de les faire valoir.
En théorie, la classe inférieure ne désire pas des droits qui lui sont inconnus, dont l'intelligence lui échappe, dont le désir n'est pas spontané chez elle. En pratique, elle ne saurait comment exercer ces droits.
L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant et soûl et plus on se croit fort et malin, et sûr de ses droits.
Le plus sûr moyen de détruire le principe d'autorité est de parler à chacun de ses droits et jamais de ses devoirs. Tous les hommes sont prêts à exercer les premiers, très peu se préoccupent des seconds.
Les lois ne sont pas l'expression de droits absolus ou de devoirs mystérieux ; elles sont des compromis entre des intérêts opposés.
Entre l'homme et la femme, l'époux et l'épouse, les droits sont égaux, les aptitudes et les fonctions diverses. La femme n'est pas la servante de l'homme, encore moins son esclave ; elle est sa compagne, son aide, les os de ses os, la chair de sa chair.
Le code du sentiment n'admet pas de prescription contre les droits de l'amitié.
Les droits d'autrui sont aussi sacrés que les droits personnels.
Les droits de l'homme sont des valeurs que nous avons à défendre.
Les droits savent attendre, contrairement aux prétentions.
Pour dompter la fortune indocile, les droits les plus sacrés sont ceux de l'homme utile.
Les droits mal défendus sont des procès perdus.
Les droits n'ont pas de plus dangereux ennemis que les prétentions.
Les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot.
Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la pensée.
Les droits que l'on réclame le plus vivement quand on en est privé sont ceux dont on use le moins quand on les possède.
Toute la vie des femmes prouve que l'on peut avoir d'autant plus de puissance que l'on a moins de droits.
La vie est inégalité. Jamais on ne fera qu'un paresseux, qu'un inintelligent soit l'égal de Pasteur. Il est malheureux que des gens soient fous ou stupides, mais nous n'y pouvons rien. L'égalité consiste seulement à donner à tous les jeunes les mêmes droits.
Dure bouchée : l'oubli d'un cœur sur lequel on a des droits.
La loi ne nous autorise pas seulement à user de nos droits, elle nous y oblige.
Nous confondons facilement nos habitudes avec nos droits.
Je veux tous les droits, mais avec tous les devoirs ; je veux toute la liberté, mais la liberté de chacun, ayant pour limite la liberté des autres ; je veux l'égalité, non pas ce ridicule rêve d'envieux qui voudraient tout abaisser sous un stérile niveau, mais l'égalité qui élève, l'égalité qui rétribue chacun selon ses œuvres, l'égalité devant la justice, l'égalité devant la loi. Je veux la fraternité, sans limites comme sans hypocrisie.
Il faut se défier des gens qui parlent beaucoup de leurs droits et beaucoup moins de leurs devoirs.
L'honneur nous pousse à faire plus que notre devoir pour accroître nos droits et surtout pour acquérir le plus précieux de tous, le droit au respect.
Quiconque a pu franchir les bornes légitimes peut violer enfin les droits les plus sacrés.
L'expression « pauvre mort » s'explique par le montant des droits de succession.
Le propre de la justice est de garantir à chacun ses droits.
Le lendemain, enfant de la veille, succède à tous ses droits au temps, mais il est souvent déshérité.
À des droits égaux, le pouvoir doit justice égale.
La liberté, c'est le respect des droits de chacun ; l'ordre, c'est le respect des droits de tous.
Les droits de la fortune ne s'étendent pas sur nos mœurs, elle ne nous enlève que ce qu'elle nous a donné.
Excéder ses droits, c'est manquer à ses devoirs.
Dès qu'un peuple connaît ses droits, il n'y a plus qu'un moyen de le gouverner, c'est de l'instruire.
Les droits des plus faibles sont la justice.
Vouloir trop user de ses droits, c'est le meilleur moyen de les perdre.
La déclaration des droits de l'homme est devenue la négation des droits de la société, et la négation des droits de la société aboutit aujourd'hui à la négation des droits de l'homme.
Apprenez la justice ; apprenez que vos droits ne sont point votre vain caprice.
Nous ne sommes pas nés pour nous seuls, la patrie et nos amis ont des droits bien fondés sur nous, dès le moment de notre naissance, et comme toutes les autres choses sont faites pour l'usage de l'homme, les hommes ont été faits les uns pour les autres, afin de se rendre des services mutuels.
Où l'homme n'est plus, la nature reprend ses droits.
Une société qui est obligée de mettre sur papier les droits de ses enfants est une société qui mérite la tutelle.
De l'oubli de ses droits la nature se venge.
La nature a ses droits sur un cœur vertueux.
On ne connaît plus parmi nous l'amitié qui naît des droits de l'hospitalité.
Il n'existe pas de droits de l'homme sans le droit à la liberté économique.
Nul n'a de droits sans accomplir ses devoirs