Les 14 pensées et citations sur insensibilité :
L'état le moins malheureux pour l'homme est celui qui approche le plus de l'insensibilité, pourvu, néanmoins, que cette insensibilité soit naturelle et non survenue.
La plus cruelle insensibilité forme le fonds du caractère de tout être incapable d'éprouver une vive et constante reconnaissance. Il est impossible qu'un homme dominé par l'orgueil soit reconnaissant ; il sentira mieux un service vulgaire qu'un grand bienfait ; il peut s'acquitter de l'un, tandis que l'autre est une dette immense qui l'accable ; un bienfaiteur, pour lui, n'est qu'un importun créancier dont souvent la vue lui est odieuse.
L'insensibilité est une preuve de l'imbécilité de l'âme.
L'ingratitude blesse, l'injustice outrage, l'insensibilité révolte, l'oubli et la légèreté détruisent.
L'indifférence fait des sages, l'insensibilité fait des monstres.
L'insensibilité fait de l'homme un sauvage, une brute.
L'insensibilité de l'égoïsme prend souvent le nom de philosophie.
L'insensibilité se ferme à la tendre amitié, à tous les sentiments les plus doux et légitimes.
Beaucoup d'insensibilité prend parfois figure de courage.
La force et l'insensibilité de l'esprit sont la meilleure armure que nous puissions opposer aux maux ordinaires et aux accidents de la vie. Et comme c'est par l'exercice et l'habitude que nous pouvons acquérir cette vigueur de tempérament, mieux que par aucun autre moyen, il est bon de commencer de bonne heure la pratique de cette vertu. Heureux celui qui l'acquiert de bonne heure !
On aime mieux qu'on nous reproche une erreur innocente qu'une insensibilité criminelle.
De tous les êtres doués de raison, le plus méprisable, le plus inutile est celui qui est insensible. L'insensibilité détruisant l'homme, en fait un être sauvage et isolé, qui a rompu la plupart des liens qui l'attachaient au reste de l'univers, pour le borner à lui seul. À la place de l'amour bienfaisant et équitable de nous-mêmes et des autres hommes, qui ne porte à ne vouloir être heureux qu'en contribuant au bonheur commun, n'a plus qu'un amour-propre, injuste et exclusif, qui se faisant le centre de tout ce qui l'environne, et s'arrogeant des droits et des privilèges, cherche son bonheur aux dépens des autres.
Pour vivre heureux, il faudrait n'offenser personne et ne s'offenser de rien, mais cela est bien difficile : l'un suppose trop d'attention, et l'autre trop d'insensibilité.
Plus on est sévère envers les autres, et moins on l'est vis-à-vis de soi-même ; et ceux qui se targuent d'insensibilité, qui se laissent toucher difficilement par les souffrances étrangères, sont les premiers à pleurer sur leurs souffrances.