Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Les êtres humains ont des tendances innées à l'égoïsme, à la méchanceté ou à la pitié.
Je dirais : le célibat est chose neutre ; ses motifs font sa valeur. Il y a le célibat de l'héroïsme et celui de la poltronnerie ; le célibat du dévouement et celui de l'égoïsme, le célibat de la méfiance et celui de la foi, le célibat accepté et le célibat cherché ; il est, comme la langue, ce qu'il y a de meilleur et ce qu'il y a de pire.
Par les déceptions de fortune et d'amour, par les événements du cœur, on n'arrive qu'à la science étroite de l'égoïsme.
L'amour, si vrai et si profond qu'il soit, qu'un homme a pour une femme ou une femme pour un homme, n'est que le reflet de son égoïsme sur une créature déterminée.
Il n'est pas d'égoïsme plus implacable que celui que l'on étend à ce qui n'est pas soi.
Donner tout notre cœur à un seul être, ce n'est pas anéantir en nous l'égoïsme, c'est le transformer.
Il ne suffit pas à notre égoïsme que notre voisin nous sacrifie ses désirs et ses goûts, nous exigeons encore qu'il y renonce avec bonne grâce. Nous voulons ignorer qu'il se sacrifie.
L'homme qui professe le plus ouvertement l'égoïsme n'oserait pas l'enseigner à un enfant.
L'égoïsme nous est si profondément naturel que tout l'exalte en nous : le malheur, la prospérité, même l'affection, même le sacrifice.
Demander à un ami de nous consoler, c'est lui demander de partager notre douleur. Plus il affectera d'en souffrir, plus la consolation sera douce à notre égoïsme.
L'amour est l'exaspération féroce de l'égoïsme.
Pour connaître l'homme, regardons l'enfant, que l'éducation n'a pas encore dressé à déguiser son égoïsme.
La bouche peut protester avec audace d'un amour désintéressé lorsque le monstre de l'égoïsme veille au fond du cœur.
L'égoïsme est l'amour exclusif de soi-même, c'est la recherche réfléchie et permanente de son plaisir et de son bien-être.
L'égoïsme est la préoccupation exclusive du moi ; l'homme alors, rapportant tout à lui seul, est son parent, son ami, son serviteur, ferme sa main aux besoins des autres, ou leur est utile en vue de son avantage particulier ; c'est l'intérêt personnel servant de règle unique à l'individu dans toutes les circonstances de la vie.
Les hommes d'aujourd'hui sont façonnés aux doctrines de l'égoïsme et de la cupidité.
L'orgueil cupide et l'égoïsme illimité n'inspire ni attrait ni respect.
L'insensibilité de l'égoïsme prend souvent le nom de philosophie.
Il n'y a pas de vrai bonheur dans l'égoïsme.
Si tu veux être bon frère, garde-toi de l'égoïsme ; propose-toi tous les jours de te montrer généreux dans tes rapports. Que chacun de tes frères, chacune de tes sœurs, voit que ses intérêts te sont aussi chers que les tiens. Si l'un d'entre eux vient à faillir, sois-lui indulgent, non seulement comme tu le serais pour un autre homme, mais davantage encore. Réjouis-toi de leurs vertus, imite-les, encourage-les même de ton exemple, fais en sorte qu'ils aient à bénir leur destinée de t'avoir pour frère.
Un égoïsme intelligent devrait nous donner un bon esprit, un bon caractère et même quelque chose comme un bon cour ; le calcul serait d'autant plus avantageux que l'enjeu n'étant qu'apparent, les chances de perte seraient nulles et les chances de gain énormes.
La générosité est la vertu des âmes sensibles : c'est un noble détachement du bien que l'on possède, en faveur de celui qui se trouve accablé par l'infortune, et qu'on se fait un plaisir de soulager : s'il y a peu d'hommes de cette espèce, s'ils deviennent chaque jour plus rares, c'est que l'égoïsme a isolé tous les cœurs.
La maternité ! égoïsme sublime, amour de soi dans un autre.
L'égoïsme aspire à la solitude pour échapper à la dépendance.
La passion est égoïsme, satisfaction du moi à tout prix, exploitation du prochain à son profit.
L'égoïsme paralyse le génie, et retarde le progrès.
Le monde meurt d'asphyxie dans son égoïsme prudent et vil.
L'égoïsme est frère de l'avarice.
L'égoïsme est un fruit de civilisation, non de sauvagerie, et l'altruisme est son correctif.
L'égoïsme, première grande générosité, envers soi-même.
Quand l'infortune est générale dans un pays, l'égoïsme est universel.
Le célibat est moins pur que le mariage, et coûte plus qu'il ne vaut, même au point de vue de l'égoïsme.
L'égoïsme, le libertinage et l'oisiveté ressemblent à des éponges suspendues par le destin parmi les hautes classes ; placées plus bas, le frottement les eût bientôt épuisées.
L'égoïsme de la jeunesse se retrouve jusque dans sa volonté.
Le veau d'or de l'égoïsme prend une croissance rapide, et devient bientôt le taureau brûlant de Phalaris qui réduisit en cendres son père et son adorateur.
L'égoïsme voit quelque avantage dans la probité, et il en a ; mais il en a tout juste ce qu'il faut pour ne pas être réputé en manquer.
L'amour-propre est la forme égratignante de l'égoïsme, il subordonne le monde à lui.
La vanité, circonférence de l'amour-propre, montre un homme d'imagination vif et bon. L'orgueil, centre de l'égoïsme, trahit l'homme de raison froid et dur.
Il faut mettre des bornes à l'égoïsme et à l'orgueil.
L'égoïsme, cet amour de soi qui ressemble à la haine, resserre l'âme au lieu de l'épanouir.