Les 137 citations et pensées sur écrire. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur écrire :
Qui écrit pour se sauver est foutu d'avance.
Écrire est un privilège, c'est le privilège du pauvre.
Pour écrire, il faut, il suffit expressément que je ne pense à rien. A personne. Le désert total. Sinon, je redeviens modeste. Incapable. Comme dans la vie. Dans la rue. Voire dans le lit.
À force d'écrire sur les écrits des autres, on finit par se croire plus d'esprit qu'eux ; et, si l'on n'était pas convaincu que Jésus est Dieu, les prédicateurs ne lui trouveraient qu'un esprit médiocre.
La plume console mieux que la religion et torture mieux que l'Inquisition.
On n'est pas penseur parce qu'on écrit des pensées.
Il y a beaucoup de charme à écrire sans arrière-pensée de publier, c'est une agréable manière de converser avec soi-même.
La vie est action, écrire est mon action de prédilection. C'est la seule part de ma vie où je me sens complètement vivant et heureux d'être vivant.
Il est beau d'écrire ce que l'on pense, c'est le privilège de l'homme.
Notre seul devoir vis-à-vis de l'histoire, c'est de la réécrire.
Il est bien plus difficile de parler d'une chose que de la faire. Le premier venu peut faire l'histoire, mais il faut un grand homme pour l'écrire.
Il faut penser pour écrire, jamais écrire pour penser.
Il est des écrivains routiniers qui écrivent avec un crayon. Le crayon ne marque plus et ils écrivent toujours !
Polémistes ! soyez courts, écrivez avec des gourdins. Les bâtons longs se cassent !
La chose la plus difficile, quand on a commencé d'écrire, c'est d'être sincère.
Il y a dans l'art d'écrire quelque chose que les jolies femmes ont dans l'art de s'habiller.
Un excellent précepte pour l'art d'écrire : sachez nettement ce dont vous avez besoin, termes et expressions, et vous le trouverez.
S'écrire n'est rien : A quoi sert d'écrire quand on ne se voit pas ?
Si l'on n'écrit pas pour soi, du moins savoir à qui l'on s'adresse ; ne pas loucher en écrivant.
Celui qui écrit trop, comme celui qui parle trop, n'en pense pas davantage.
Les prix littéraires sont comme les décorations : il est aussi ridicule de les désirer que de les refuser. Chaque état a ses inconvénients. Quand on écrit, on sait bien qu'un jour ou l'autre un prix vous tombera dessus ; ce sont les risques du métier.
Nous sommes plus nous en écrivant qu'en causant parce qu'en écrivant nous sommes seuls.
Écrire consiste évidemment d'abord à mettre un peu de soi-même dans le spectacle du monde. Personne ne voit jamais les choses qu'avec ses propres yeux.
La meilleure façon de penser est d'écrire.
Un homme qui écrit bien, selon moi, c'est un homme qui a jeté par-dessus bord le coûteux préjugé du style et qui se laisse aller tout bonnement au mouvement de sa pensée.
Écrire son âge derrière son dos, ce n'est pas encore être vrai ; le vrai n'a pas besoin d'écriteau.
Il ne faut pas vouloir écrire une pensée, il faut que la pensée force notre main.
Écrire trop joliment, faire trop joliment les petites choses, insuffisance d'esprit.
Le littérateur qui sent devant lui son public en écrivant lui appartient trop ; il faut être soi, puis lui.
Un libre penseur écrivant la vie d'un saint : un poulailler qui a la prétention de loger un aigle.
Écrire l'histoire est une manière de se débarrasser du passé.
Il faut déjà être prévenu par la clarté intérieure de la pensée, lorsqu'on prend la plume pour écrire.
Bien écrire, ce n'est pas seulement écrire en accord avec le mouvement, le ton de ses sentiments, de ses idées, ce n'est pas seulement écrire en accord avec son sujet, c'est aussi écrire à sa ressemblance, de façon que qui vous lit et vous connaît, quand il vous lit, sache que c'est vous qu'il lit, sans avoir besoin d'aller à la signature.
Écrire beaucoup, c'est comme de faire beaucoup de sport. On devient très souple.
Un auteur devrait toujours changer de lieu de résidence afin de mieux écrire, car l'on écrit bien mieux en changeant souvent de place, ne fût-ce que celle de son pupitre ; autrement on s'enfonce tellement dans ses propres idées, qu'on ne voit plus ni ciel, ni terre.
De quoi sert la liberté d'écrire, si certains n'ont que des sottises à coucher sur le papier ?
Heureusement qu'il est quelquefois plus facile d'écrire une sottise que de la faire.
Le secret de l'art d'écrire est de ne pas tout dire.
Un auteur n'a point écrit en vain si son livre a pu inspirer une seule et bonne action.
Écrire pour le public est une rude besogne où l'attention est toujours en éveil pour choisir et critiquer tous les matériaux fournis par la spontanéité ; écrire pour soi, ce n'est plus travailler, c'est respirer. Respirons donc, traçons ces lignes au hasard de l'émotion et de la pensée, sans les voir naître et finir, surtout sans les relire ; que la plume sténographie machinalement le poème intérieur, triste ou gai.