J'entends distinctement tomber les gouttes de ma vie dans le gouffre dévorant de l'éternité. Je sens fuir mes jours au-devant de la mort. Tout ce qui me reste de semaines, de mois ou d'années à boire la lumière du soleil ne me paraît guère qu'une nuit, une nuit d'été qui ne compte pas, car elle va finir.