La jeunesse, c'est l'âge le plus heureux, c'est celui où l'homme vit le plus à la fois.
Qui perd la jeunesse les peines doublent, et les plaisirs diminuent.
L'homme ne possède la jeunesse qu'un temps, et le reste du temps la rappelle.
La grande absurdité est de confondre l'amour avec la jeunesse : la jeunesse est ivre d'elle-même.
La jeunesse a cela de beau qu'elle peut admirer sans comprendre.
La jeunesse a l'assurance de celui qui paie argent comptant.
La jeunesse a des besoins de dépense comme la fleur des besoins d'air, comme l'oiseau des besoins d'aile.
La jeunesse est anarchiste ; elle s'insurge contre ce qui est.
La jeunesse, on doit la vivre quand on est vieux, c'est le seul moment où elle reste acceptable.
La jeunesse, c'est l'âge où l'on a le plus de grandeur et de noblesse, l'âge des croyances et de la foi, qui seules engendrent les grandes choses.
Il faut se faire, dans la jeunesse, une provision de savoir et de maximes qui puisse nourrir et guider l'esprit toute la vie.
La jeunesse mousse dans certains êtres comme le champagne dans le verre.
Un jour vient le temps où la jeunesse n'est plus un fait, mais une décision.
La jeunesse est un cours de rivière impétueuse très difficile à passer.
La jeunesse, qui a devant elle l'avenir et ses illusions, rêve et poursuit le mieux ; la vieillesse, lasse et désabusée, se contente du tant bien que mal.
La jeunesse est, de tous les âges, celui où l'on peut être le plus aimable, ou le plus complètement insupportable et ridicule.
La jeunesse, âge heureux, où l'on peut emprunter aux autres l'utile expérience, au lieu de l'acheter du temps qui la vend si chère !
Pleurer notre jeunesse, c'est le plus souvent regretter une belle femme qui nous a trompés.
Désespoir, amour, gaieté. Qui a ces trois roses enfoncées dans le cœur a la jeunesse pour lui, avec lui.
S'il est vrai que la jeunesse soit un défaut, on s'en corrige bien vite.
Jeunesse, autrefois printemps de la vie, plein de fleurs suaves et charmantes. C'est aujourd'hui un mot qui ne peut manquer de tomber en désuétude, la chose qu'il exprimait n'existant plus. La jeunesse a cru montrer de la maturité en n'étant plus jeune, elle s'est fort trompée ; il n'y a point de fruits qui n'aient été précédés par des fleurs.
Si la jeunesse a des luttes à subir, elle a du moins l'espoir et la foi pour appui.
Ô ma jeunesse abandonnée comme une guirlande fanée voici que s'en vient la saison des regrets et de la raison.
La jeunesse est une magicienne qui, par un sourire, change l'indigence en trésor, qui vous amène pour maîtresse sa sœur cadette l'espérance ; celle-ci, aussi trompeuse que son aînée, mais revenant encore quand l'autre a fui pour toujours.
La jeunesse laisse fuir ses jours sans y penser, semblable à l'insensé qui porte de l'eau dans un crible.
Heureuse jeunesse ! Heureux temps des premières amours !
La première jeunesse est capable de sentiments sans nom qui tiennent de la piété par la tendresse et de l'adoration par le respect.
La jeunesse exige beaucoup de la vie, parce qu'elle sent pouvoir lui rendre tout ce qu'elle lui demande.
Il faut employer sa jeunesse à faire une grosse provision d'enthousiasmes bien ridicules ; autrement on arrive au bout du voyage le cœur vide, car on en laisse beaucoup en chemin.
Le plus grand défaut de la jeunesse n'est pas de manquer d'expérience, c'est d'ignorer qu'elle en manque, et de croire qu'elle pensera toujours comme elle pense, et qu'elle fera toujours ce qu'elle souhaite faire.
Le printemps de la vie prépare son hiver.
La plus triste des morts est celle de la jeunesse qu'on est longtemps à regretter.
Prends garde de laisser passer la jeunesse sans lui avoir donné ce qu'elle réclame ; c'est la jeunesse qui sème pour la vie la moisson du cœur sans laquelle on n'a pas vraiment vécu.
La jeunesse, c'est l'âge où tout est luisant, où tout scintille et flambe !
La jeunesse doit être modeste, écouter beaucoup et parler peu.
Le plus grand défaut de la jeunesse est de ne pouvoir se modérer.
La vie des bons est une jeunesse perpétuelle.
La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir.
La jeunesse est sacrée à cause de ses périls, respectez-la toujours ! Le bien qu'on fait en la respectant est un de ceux qui touchent le plus le cœur de Dieu.
La trop grande jeunesse est un défaut dont on se corrige tous les jours.
La jeunesse doit profiter des fautes des anciens pour prévoir celles qu'il faut éviter à l'avenir.
La jeunesse est une étrange maladie, mais je voudrais encore en être malade.
Pour retrouver sa jeunesse, il suffit de répéter les folies qu'on a commises.
Il faut que jeunesse se passe... vive l'amour, et allez donc !
La jeunesse n'est belle que sans bijou ni parure.
Il faut boire jusqu'à l'ivresse sa jeunesse.
La jeunesse sans l'amour n'est pas la jeunesse ; l'amour sans la jeunesse n'est pas l'amour.
La jeunesse rend la raison légère et jette souvent le cœur de l'homme dans l'erreur.
Un amour sérieux et profond redonne une sorte de jeunesse, l'amitié ne suffit pas à ce prodige.
C'est dans la jeunesse que la pensée et l'action s'aiguillent pour le reste de l'existence.
La jeunesse est dans tout, elle est partout si on s'efforce de la voir.
La jeunesse est un don de Dieu, et comme tous les dons de Dieu, il est sans repentance.
La jeunesse est le levain de l'humanité, elle a besoin de dormir dans le calme, loin des insupportables gémissements des grabataires arthritiques égocentriques qui profitent de leur oisiveté pour agoniser tambour battant, même la nuit, alors que, nous le savons tous, il est strictement interdit de mourir bruyamment après vingt-deux heures !
Dans un monde qui ne respecte que la jeunesse, les êtres sont peu à peu dévorés.
La jeunesse voit souvent blanchir ses cheveux avant les jours fixés par la nature.
La sagesse de la jeunesse, c'est de savoir jouir de ses appas.
Il y aura toujours des gens qui n'aiment pas la jeunesse.
La beauté de la jeunesse, c'est un cœur qui sait fléchir, une langue qui sait se taire, et un front qui sait rougir.
Les songes nous ramènent toujours vers le temps de la jeunesse, et cela fort naturellement, parce que l'ange de la jeunesse imprime sa trace la plus profonde sur le rocher du souvenir, et parce qu'en général un passé éloigné se grave plus fréquemment et plus avant dans l'esprit qu'un avenir éloigné.
La trop sémillante jeunesse croît toujours voir l'austérité dans les conseils de la sagesse.
Le cœur et la jeunesse s'en vont trop souvent de compagnie.
Les vrais plaisirs de l'amour ne sont pas le fait de la jeunesse. Ce n'est que plus tard qu'aux sens on sait joindre l'esprit.
L'amour peut perdre sa jeunesse et garder encore un charme indéfinissable.
La jeunesse est courte, c'est la vie qui est longue.
Jeunesse et sagesse vont rarement de compagnie?