Il faut boire jusqu'à l'ivresse sa jeunesse.
La jeunesse rend la raison légère et jette souvent le cœur de l'homme dans l'erreur.
C'est dans la jeunesse que la pensée et l'action s'aiguillent pour le reste de l'existence.
La jeunesse est dans tout, elle est partout si on s'efforce de la voir.
La jeunesse est le levain de l'humanité, elle a besoin de dormir dans le calme, loin des insupportables gémissements des grabataires arthritiques égocentriques qui profitent de leur oisiveté pour agoniser tambour battant, même la nuit, alors que, nous le savons tous, il est strictement interdit de mourir bruyamment après vingt-deux heures !
Dans un monde qui ne respecte que la jeunesse, les êtres sont peu à peu dévorés.
La jeunesse voit souvent blanchir ses cheveux avant les jours fixés par la nature.
La trop sémillante jeunesse croît toujours voir l'austérité dans les conseils de la sagesse.
Les vrais plaisirs de l'amour ne sont pas le fait de la jeunesse. Ce n'est que plus tard qu'aux sens on sait joindre l'esprit.
La jeunesse est courte, c'est la vie qui est longue.
Jeunesse angélique fait vieil âge satirique.
La jeunesse supplée à la fortune.
La jeunesse est l'illusion de la brièveté des heures, la vieillesse est la croyance à leur longueur.
Profite de ta jeunesse, la vie n'a qu'un instant.
La jeunesse est souvent la saison des douleurs.
Laissons à la belle jeunesse ses folâtres emportements.
La jeunesse est le temps des illusions, et l'âge mûr est celui de la réalité qui dissipe les illusions et désabuse.
Dans la jeunesse on travaille avec la perspective d'espérances riantes ; dans l'âge mûr on est homme d'action et on commence à se désabuser des illusions de l'enfance ; dans la vieillesse il ne nous reste que le souvenir.
La jeunesse est pleine d'espérance ; il ne reste à la vieillesse que des souvenirs.
La jeunesse a ses peines, et elles sont d'autant plus amères, qu'alors on se croit en droit de demander beaucoup à la vie ; qu'on prend ses désirs pour des promesses, ses espérances pour des valeurs qui doivent êtres remboursées un jour ; mais la jeunesse a tant de force et de vie, que ses peines ont du charme et de la poésie, que vivre et sentir est pour elle une jouissance.
La jeunesse, c'est l'âge le plus heureux, c'est celui où l'homme vit le plus à la fois.
Qui perd la jeunesse les peines doublent, et les plaisirs diminuent.
Il est des femmes qui ne comprennent leur sexe qu'au moment où la jeunesse meurt.
La jeunesse a l'assurance de celui qui paie argent comptant.
La jeunesse est anarchiste ; elle s'insurge contre ce qui est.
La jeunesse, on doit la vivre quand on est vieux, c'est le seul moment où elle reste acceptable.
Il faut se faire, dans la jeunesse, une provision de savoir et de maximes qui puisse nourrir et guider l'esprit toute la vie.
Un jour vient le temps où la jeunesse n'est plus un fait, mais une décision.
La jeunesse est un cours de rivière impétueuse très difficile à passer.
La jeunesse, qui a devant elle l'avenir et ses illusions, rêve et poursuit le mieux ; la vieillesse, lasse et désabusée, se contente du tant bien que mal.
La jeunesse est, de tous les âges, celui où l'on peut être le plus aimable, ou le plus complètement insupportable et ridicule.
La jeunesse, âge heureux, où l'on peut emprunter aux autres l'utile expérience, au lieu de l'acheter du temps qui la vend si chère !
S'il est vrai que la jeunesse soit un défaut, on s'en corrige bien vite.
Si la jeunesse a des luttes à subir, elle a du moins l'espoir et la foi pour appui.
Ô ma jeunesse abandonnée comme une guirlande fanée voici que s'en vient la saison des regrets et de la raison.
La jeunesse est une magicienne qui, par un sourire, change l'indigence en trésor, qui vous amène pour maîtresse sa sœur cadette l'espérance ; celle-ci, aussi trompeuse que son aînée, mais revenant encore quand l'autre a fui pour toujours.
La jeunesse laisse fuir ses jours sans y penser, semblable à l'insensé qui porte de l'eau dans un crible.
La première jeunesse est capable de sentiments sans nom qui tiennent de la piété par la tendresse et de l'adoration par le respect.
La jeunesse exige beaucoup de la vie, parce qu'elle sent pouvoir lui rendre tout ce qu'elle lui demande.
Le printemps de la vie prépare son hiver.
La jeunesse doit être modeste, écouter beaucoup et parler peu.
Le plus grand défaut de la jeunesse est de ne pouvoir se modérer.
La vie des bons est une jeunesse perpétuelle.
La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir.
La trop grande jeunesse est un défaut dont on se corrige tous les jours.
Il faut que jeunesse se passe... vive l'amour, et allez donc !
La jeunesse sans l'amour n'est pas la jeunesse ; l'amour sans la jeunesse n'est pas l'amour.
Un amour sérieux et profond redonne une sorte de jeunesse, l'amitié ne suffit pas à ce prodige.
La jeunesse est un don de Dieu, et comme tous les dons de Dieu, il est sans repentance.
La sagesse de la jeunesse, c'est de savoir jouir de ses appas.
Il y aura toujours des gens qui n'aiment pas la jeunesse.
La beauté de la jeunesse, c'est un cœur qui sait fléchir, une langue qui sait se taire, et un front qui sait rougir.
Les songes nous ramènent toujours vers le temps de la jeunesse, et cela fort naturellement, parce que l'ange de la jeunesse imprime sa trace la plus profonde sur le rocher du souvenir, et parce qu'en général un passé éloigné se grave plus fréquemment et plus avant dans l'esprit qu'un avenir éloigné.
Le cœur et la jeunesse s'en vont trop souvent de compagnie.
L'amour peut perdre sa jeunesse et garder encore un charme indéfinissable.
Jeunesse et sagesse vont rarement de compagnie?