Les citations, pensées et mots de célébrités :
Le temps vient à bout de tous les partis pris.
Les partis-pris sont le cachot de la volonté, elle n'en peut plus sortir.
Chaque mouvement d'un parti qui n'est pas assez fort pour vaincre, ne fait que hâter sa perte.
Les partis ne craignent pas les contradictions quand leur intérêt est compromis.
Un chef de parti voudrait en vain cacher sa pensée, elle se répand de proche en proche et devient bientôt manifeste à tous les esprits.
Ne nous attachons point trop étroitement à un parti, à un poste, à une espérance, quelque solidité que nous pensions y voir. Mais ayons toujours une fenêtre ouverte pour fuir au moment de l'orage, une porte dérobée pour rentrer après.
Il faut être d'un parti, d'une coterie, et quelquefois d'un homme.
Quand on propose quelque chose à un homme, il se décide de suite à prendre un parti : si on lui fait des observations qu'il trouve raisonnables, il doute et ajourne sa détermination définitive. Après avoir ballotté entre les divers partis à prendre, il se décide ordinairement pour celui qu'il avait premièrement embrassé. On tient à son idée, mais on ne renonce pas pour cela à examiner celles des autres, que l'on finit presque toujours par trouver inférieures aux siennes ; ce qui n'est souvent qu'un effet de l'amour-propre.
Le secret du législateur doit être de tirer parti même des travers de ceux qu'il prétend régir.
Ce qui rend la politique si difficile à un honnête homme, c'est qu'il y doit presque toujours opter entre les ordres de sa conscience et ceux de son parti.
Le meilleur parti que nous puissions tirer de notre vanité, c'est d'en faire litière à celle d'autrui.
Au pouvoir, tous les partis se valent. Traduis : Ne valent pas grand-chose.
L'intérêt d'un gouvernement est de tout réunir, l'intérêt d'un parti est de tout diviser ; le gouvernement survit à tout, parce qu'il se fortifie sans cesse en ralliant tout à lui ; le parti meurt, parce qu'il est de son essence de ne pas vouloir de recrues : le parti vit de vengeance, et le gouvernement de clémence.
L'esprit de parti tend à isoler un gouvernement, en ne le rendant favorable qu'à l'intérêt de quelques-uns ; le gouvernement, au contraire, sait, en consultant la raison, qu'il n'est entouré de l'amour universel qu'en donnant une égale espérance à tous, et qu'il ne réunit la majorité des vœux qu'en favorisant la majorité des intérêts.
L'esprit de parti est au gouvernement ce que le fanatisme est à la religion ; ils détruisent ce qu'ils paraissent vouloir conserver, et mettent le feu au bâtiment pour l'éclairer.
Le fanatisme, l'esprit de parti, le philosophisme changent l'homme en bête féroce.
Tous les hommes ont en eux quelque chose dont on peut tirer parti.
Comme dit un cadre du Parti communiste après une élection : Ça me laisse sans voix !
Un parti pris, c'est un borgne : il ne voit que d'un œil.
La politique moderne a mis à découvert un vice de plus caché au fond du cœur humain, c'est le manque de foi si commun dans les amitiés de parti.
Bien des gens trouvent un conseil ; les plus habiles en tirent parti.
Les extrêmes des partis politiques peuvent mener aux pires extrémités.
Quand un parti politique bat de l'aile, il n'est pas loin de l'éclatement en vol, si plané soit-il.
Des partis opposés pensent sortirent plus mal les uns des autres qu'ils ne le méritent.
Le sage entre deux partis est comme l'homme entre deux maîtresses, bientôt pelé.
Le parti le plus honnête est toujours le plus sage.
Les partis n'ont pas de plus dangereux ennemis que leurs hypocrites.
De deux mauvais partis, l'un est meilleur que l'autre.
Depuis mon enfance, j'entends accuser les partis politiques de faire des promesses fallacieuses pour plaire au peuple et de se livrer à la démagogie afin de gagner des voix.
L'intérêt personnel déguise la vérité : l'esprit de parti fait qu'on se la dissimule à soi-même.
Dans les partis, on appelle « candidats naturels » les politiciens qui, même s'ils n'ont aucune chance d'être réélus, estimeraient incongru de ne plus figurer dans une course perdue d'avance.
Le parti qui triomphe se grossit de tous ceux qui règlent leur opinion sur l'intérêt personnel.
Dans quelque état que nous soyons nous ne ferons jamais le bien que nos concitoyens avaient droit d'attendre de nous si nous nous laissons conduire par l'esprit de parti : il est le fruit ordinaire de l'entêtement et de la prévention ; il ne connait d'autre loi que ses caprices, et il conduit toujours aux plus grands excès ceux qui en sont dominés, ou il les expose aux plus grands ridicules.
Quand la fortune est contraire, on n'a guère de partis à choisir.
Où la liberté n'existe plus pour les partis, la liberté n'existe plus contre eux. Où la compression a tous les droits, la raillerie n'en a plus aucun. Alors l'histoire qui plaisante et qui passe, l'histoire vivante n'a qu'à se taire pour laisser parler l'histoire qui juge et qui reste.
Le dépit prend toujours le parti le moins sage.
Le pire de tous les partis est de n'en prendre aucun ou d'hésiter dans l'exécution.
Le pire de tous les partis est de n'en prendre aucun.
La politique divise les hommes en cent partis contraires qui n'ont, comme les bêtes féroces, d'autre science que celle de la destruction. La philosophie les divise seulement en généreux ou bons, et en égoïstes ou méchants. Chaque parti contient des uns et des autres ; rechercher les généreux, fuir les égoïstes, voilà tout le secret du bonheur pour l'homme juste qui a fait la triste expérience des hommes de partis.
Si l'on vient à reconnaître qu'on a pris un mauvais parti, il n'y a qu'à revenir sur ses pas.
Il est plus facile de tirer parti des penchants d'autrui que de lui en donner de nouveaux.
On doit prendre franchement le plus sage parti sans se croire lié par des fautes antérieures.
La tyrannie d'un parti, prenant la forme de l'opinion publique, porte atteinte à l'émulation.
Pour se créer des moyens d'énergie, il faut l'énergie, et tout parti modéré qui veut arrêter un parti violent, est dans un cercle vicieux dont il ne peut jamais sortir.
Il y a différentes manières, pour un homme de parti, d'inspirer du respect à ses adversaires. On y parvient le plus sûrement par une longue, immuable et majestueuse incapacité. Mais il n'est pas toujours impossible d'en venir à bout par la force du talent unie à la grandeur du caractère.
En politique lorsque les partis se succèdent rapidement, la société n'est plus qu'un bal masqué.
Chaque parti nomme saine sa doctrine, et proscrit les autres : c'est l'hypocrisie de l'intolérance.
La vérité serait bientôt connue, et partout triomphante, si l'esprit de parti n'était pas aussi intéressé à la tenir cachée dans les ténèbres, pour nous faire embrasser ses propres rêveries.
Le parti le plus sage et le plus raisonnable, toujours par quelque endroit peut paraître blâmable.
Un parti pris d'avance est souvent le plus mauvais parti.
Se dominer, on y arrive quelquefois, et de cette qualité on tire toujours parti dans la vie.
Les partis politiques sont ingrats envers leurs vedettes, ils abandonnent volontiers leurs enfants perdus.
Les drapeaux des partis sont des linceuls dans lesquels on ensevelit la patrie.
Ne pas prendre parti, c'est le prendre pour nous.
En politique, chacun est enfermé dans la matière de son parti.
La civilité est une partie de l'honnête.
Interrogez beaucoup de gens sur le parti que vous avez à prendre ; ne confiez qu'à très peu d'amis le parti que vous avez pris.
Quand on croit prendre parti, on est toujours, déjà, de parti pris.
Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique.
L'imbécile est d'abord d'habitude et de parti pris.
Le plus grand malheur d'un parti politique dont les idées sont déjà taxées de vieillesse, c'est d'être représenté par des vieillards.