On ne devrait jamais prendre parti. Prendre parti est le commencement de la sincérité ; alors le sérieux s'installe, et l'être humain devient d'un ennui !
Oscar Wilde ; Les aphorismes et pensées (1854-1900)
On ne devrait jamais prendre parti. Prendre parti est le commencement de la sincérité ; alors le sérieux s'installe, et l'être humain devient d'un ennui !
Qui voyage toujours avec soi ne tire aucun parti de ses voyages.
Dans la rivalité entre deux partis qui s'épient, chacun profite des fautes de l'autre.
Les partis se groupent aussi bien par des répulsions communes que par des affinités réciproques.
Il ne faut pas plus juger d'un parti par son programme que d'un livre par sa préface.
Grâce aux vicissitudes de l'opinion, les mêmes dénominations sont tour à tour, entre les partis, des éloges et des injures.
Les partis sont toujours prêts à répudier les crimes qui peuvent leur nuire.
Il suffit d'avoir pris un parti pour bien voir les raisons qu'il y avait de ne pas le prendre.
Le parti de l'ordre, c'est toujours le parti de la réaction et du despotisme.
C'est quand on est jeune qu'on a des besoins de revanche. Quand on est vieux, on a réussi ou on n'a pas réussi. Si on n'a pas réussi, on en a pris son parti, si on a réussi on est repu.
Il est bon que dans une société il y ait de petites choses qui pèsent beaucoup et de petits partis avec lesquels tout le monde soit obligé de compter ; la liberté s'en trouve bien.
Si l'on ne sait point prendre son parti, on manque l'occasion.
Les partis se pardonneraient, s'ils pouvaient se voir et s'entendre.
Des lois pénales sont des faibles garanties contre des partis prêts à fondre l'un sur l'autre.
Soyons les hommes du pays, non les hommes d'un parti, et Dieu aidant, nous ferons du moins le bien, si nous ne pouvons faire de grandes choses.
Quand, dans un pays, il y a des partis acharnés les uns contre les autres, des haines violentes, il faut que ces partis disparaissent, que ces haines s'apaisent, avant que la liberté soit possible.
Les partis pris des sceptiques sont les seuls vraiment intolérables.
Êtes-vous sans convictions et sans caractère ? Ayez des partis pris : Vous ne serez pas quelqu’un, mais vous ressemblerez à quelqu'un.
Tel est chaque parti, dans sa rage obstiné, aujourd'hui condamnant et demain condamné.
On appelle mouvement un parti qui se promet de bouger.
Le nombre de partis baptisés « front » rappelle que, en dépit des divagations de ses leaders, la politique doit constituer un acte réfléchi.
Le temps vient à bout de tous les partis pris.
Les partis-pris sont le cachot de la volonté, elle n'en peut plus sortir.
Chaque mouvement d'un parti qui n'est pas assez fort pour vaincre, ne fait que hâter sa perte.
Les partis ne craignent pas les contradictions quand leur intérêt est compromis.
Il n'y a pas d'exemple qu'un parti ait jamais suivi des conseils.
Un chef de parti voudrait en vain cacher sa pensée, elle se répand de proche en proche et devient bientôt manifeste à tous les esprits.
Ne nous attachons point trop étroitement à un parti, à un poste, à une espérance, quelque solidité que nous pensions y voir. Mais ayons toujours une fenêtre ouverte pour fuir au moment de l'orage, une porte dérobée pour rentrer après.
Il faut être d'un parti, d'une coterie, et quelquefois d'un homme.