Les citations, pensées et mots de célébrités :
Les souffrances humaines ont leur terme par la mort.
Il n'y a pas de malheur égal à la perte du temps.
Le temps employé à penser comment on pourra satisfaire un vice est une perte considérable sur la vie d'un homme.
Malheur aux hésitants, car tout leur tourne à perte.
La série interminable des déceptions et des désabusements, des pertes et des arrachements, use en nous la force qui console, la foi.
L'homme le plus puissant est impuissant devant le chagrin, la mort, la perte de ceux qu'il aime.
La perte d'un objet bon marché est préférable à celle d'un être cher. Encore que l'une n'empêche pas l'autre.
Si vous avez un bon ami que vous souhaitez conserver, observez de ne jouer avec lui que quand vous êtes assuré qu'il est très beau joueur ; et plus avec lui qu'avec tout autre, soyez fidèle à la maxime de ne jouer jamais que petit jeu. Les gros jeux d'argent donnent lieu aux injures qui produisent les querelles et les divisions. L'amitié nous plaît, mais l'intérêt nous domine, et la perte de notre argent nous touche plus que celle d'un bon ami.
La perte d'un être proche est sans remède.
Le plus heureux des hommes est celui qui a le moins de malheurs. Attendez-vous donc à en avoir, et lorsqu'ils arrivent, soutenez-les avec courage. Si la perte, qui fait le sujet de votre chagrin, vient de quelque accident que votre prudence n'a pu ni prévenir, ni parer, supportez-la avec résignation. Le chagrin ne remédie à rien, et fait souvent beaucoup de mal : il dessèche, il mine, il consume, il dérange la tête, et précipite au tombeau.
La perte des biens est, après celle de la réputation, une des plus rudes épreuves. Peu de personnes savent recevoir des coups de cette nature, sans murmurer contre la Providence, sans se livrer au chagrin, et quelquefois au désespoir. Ceux à qui ce malheur arrive sont comme inconsolables, leur perte est sans cesse devant leurs yeux, sans considérer que des biens si fragiles ne devraient pas leur être si chers ni les attacher si fort.
Qui court à sa perte y est précipité par les dieux.
Le chagrin le plus cuisant est la perte d'un ami.
Une courtisane ressemble à un buisson d'épines, on ne peut s'y frotter sans mal ou sans perte.
La femme dans la maison doit s'en tenir au second rôle. Le premier appartient au mari. Vous ne citerez pas un seul ménage où la femme a primé, qui n'ait rencontré sa perte.
Rien n'est plus douloureux que la perte d'un être aimé.
Le grand secret pour n'être pas sensible à la perte est de ne s'attacher à rien.
Il y a des pertes irréparables pour l'homme ; il n'y en a pas pour la société. Le temps manque à l'un, et non à l'autre.
La mort est plus douce que la perte de tout espoir.
La perte de ceux qu'on aime, c'est bien dur ! mais l'oubli, c'est pire que tout !
Le courage sans la prudence est une vertu aveugle qui mène à sa perte celui qui la suit.
Trois beaucoup et trois peu font la perte de l'homme.
Quand on court de soi-même à sa perte, les dieux y mettent la main aussi.
La perte est la sœur du gain.
La perte de l'honneur est plus que celle de perdre la vie.
Attaquer un ennemi trop puissant, c'est marcher à sa perte.
La plus grande mort pour une femme est la perte de ses charmes.
Deux causes produisent la perte des humains : l'abondance des richesses et celle des paroles.
Une perte ignorée n'en est pas une.
La vie est un trafic dont les gains et les pertes se balancent.
Les deux plus grands malheurs sont la perte des êtres qu'on aime, et la perte du repos de sa conscience.
La perte d'un enfant est une plaie qui ne cicatrise jamais.
Pour l'ivoire on n'hésite pas à chasser et à tuer l'éléphant ; on ouvre l'huître, on lui donne la mort, pour en tirer des perles ; le langage du perroquet lui fait perdre sa liberté, on l'enferme dans une cage : ainsi est l'homme, il doit bien souvent sa perte à tous les avantages dont il s'enorgueillit.
Songez bien qu'un achat mal fait est une double perte.
Pour qui perd sa femme et vingt-cinq sous, la plus grande perte c'est l'argent.
Tout ce que l'on donne au pauvre est un gain, et tout ce que l'on garde sans utilité est une perte.
La perte des plaisirs en est pour tous les âges, comme des fruits pour toutes les saisons.
Il y a des pertes dont te temps console de tout, mais la perte du temps est irréparable.
Songez que, en amour, l'on ne gagne rien à prolonger une situation dont on rougit. Vous consumez inutilement les plus belles années de votre jeunesse, et cette perte est irréparable.
Un insensé court toujours à sa perte.
Ce n'est le plus souvent que la perte des choses qui nous en enseigne la valeur.
La perte de chaque être aimé nous diminue le froid de la mort.
Si la perte des biens te met dans la détresse, en ton affliction sois sage et retenu ; mais montre une juste allégresse, si tu vois par hasard grossir ton revenu.
II y a des fautes d'un homme qui lui sont moins imputables à lui-même qu'à la condition humaine ; aussi est-il juste de les passer par profits et pertes sur le Grand Livre du Destin.
L'homme ne pouvant être pris de deux sensations vives à la fois, une grande douleur s'évanouit à l'arrivée d'une plus grande. Ainsi la perte d'une personne aimée est une diversion à la perte d'une fortune ; la pensée de l'une est, non pas une consolation, mais une distraction de l'autre.
L'attente d'une douleur nous aguerrit contre elle ; la perte imminente d'un parent ou d'un ami, la chute pendante d'une fortune, le revers prévu d'une entreprise, nous la rendent plus traitable ; en souffrant par avance d'un mal à venir, son coup nous accable moins lorsqu'il nous frappe. Au contraire, une douleur imprévue nous affecte beaucoup, elle devient souvent plus grande que sa cause ; mais alors elle ne dure pas ; elle se brise souvent contre la réflexion.
Qui dit « Vieillesse » dit « Tout Perte ».
La perte vraiment irréparable est celle des désirs.
Perte d'argent, perte légère ; perte d'honneur, grosse perte ; perte de courage, perte irréparable.