Le plus heureux de tous les hommes est celui qui modère ses désirs et ses envies.
Qu'y a-t-il de plus difficile à reconnaître ? — Le mobile secret de ses propres désirs.
Où demeurent les désirs secrets ? — Sous la pourpre.
Qu'est-ce que le rêve selon vous ? — La réalité refaite selon nos désirs.
Le secret du bonheur est d'être juste, sage, modéré dans ses désirs, maître de ses passions et toujours en paix avec sa conscience.
Quand le temps n'est pas d'accord avec mes désirs, j'essaie d'accommoder mes désirs au temps.
Les richesses, en satisfaisant à tous nos désirs, les multiplient et augmentent nos besoins.
Mettez vos désirs au niveau de votre fortune plutôt que votre fortune au niveau de vos désirs.
Désirez peu : qui ne souhaite rien est aussi riche que celui qui jouit de tout ; qui est pauvre en désirs est riche en contentement.
Veux-tu n'être pas déçu dans tes désirs ? Ne désire que ce qui dépend de toi.
Il ne dépend pas de nous de satisfaire nos désirs, mais il dépend de nous de les modérer, et quand nous avons cette sagesse, la partie est plus qu'à moitié gagnée.
La pensée devrait commander aux désirs et elle leur obéit.
Je suis si accoutumée à me voir confondue sur la plus grande partie de mes désirs que je ne parle de l'avenir qu'en tâtonnant.
Tant que le cœur conserve des désirs, l'esprit garde des illusions.
L'homme le plus sage ne saurait être totalement maitre de ses désirs, mais il doit l'être de ses actions.
Tout finit par ennuyer. L'ennui est l'héritier universel de tous nos désirs. Le gouffre intérieur où toutes nos illusions aboutissent, bâille à son tour d'avoir à dévorer cette fumée renaissante. Vanité des vanités, tout est vanité !
Ma vie est un arbre aux multiples désirs où palpite une colombe.
De tous vos désirs, conservez-en toujours un pour le lendemain.
Le plus court chemin vers l'opulence est de restreindre ses désirs.
Il est des accents dans une voix chérie qui, semblables à une musique délicieuse, éveillent des désirs inconnus, des bonheurs ignorés et des espérances infinies.
Les désirs ne deviennent légitimes qu'en s'appuyant sur des besoins.
Quand on est maître de ne suivre que ses désirs, il est bien rare de ne suivre que ses devoirs.
L'immodération de nos désirs nous éloigne autant du bonheur que l'indifférence sur les choses de ce monde peut nous en approcher.
Si l'homme réalisait la moitié de ses désirs, il doublerait ses peines.
Ceux qui regardent la disette d'argent comme le pire des maux sont des insensés ; il y a un mal bien plus insupportable, c'est la pénurie des désirs.
L'accomplissement de nos plus grands désirs est souvent la source de nos plus grandes peines.
Tant que les hommes seront sous la domination des désirs, tant qu'ils s'abandonneront aux espérances qui les pressent, aux craintes qui les persécutent, il n'est pour eux ni repos ni bonheur durable.
L'espérance se divertit à amuser nos désirs, mais à son tour elle sert de jouet aux évènements.
Quand tout ne vieillit pas ensemble, cœur et esprit, âme et désirs, gare à la bagarre !
Les désirs ont des jambes de gazelle, ils vont aussi vite qu'elle et par monts et par vaux.
Les femmes seraient trop à plaindre si elles étaient coupables de tous les désirs qu'elles nous inspirent !
Contenir ou régler ses désirs, ce n'est pas les réprimer, c'est les assujettir à la raison.
La bonne fortune ne fait qu'irriter les désirs des esprits naturellement immodérés.
On doit toujours s'attendre à être frustré de ses espérances quand on a des désirs irraisonnables.
Il faut borner ses désirs, et savoir jouir de soi-même, pour devenir heureux.
La modération dans les désirs est la vraie richesse de l'homme.
Tout le monde ne peut pas avoir la même somme de désirs et d'idées.
De la vue naissent mille désirs.
La vie humaine présente une suite perpétuelle de désirs qui varient suivant l'âge, le caractère et la condition de chacun. Or, une fois entré dans le cœur de l'homme, le désir y fait descendre l'espérance, qui l'excite et le nourrit ; il est vertu, s'il tend à un but légitime ; passion, s'il court après des choses extraordinaires ou de difficile conquête ; vice ou crime, s'il entraîne l'homme jusqu'à lui faire sacrifier le devoir.
L'homme insatiable dans ses désirs est enfin obligé de se contenter d'une poignée de terre.
Concupiscence - Mot de curé pour exprimer les désirs charnels.
Les désirs sont la richesse du pauvre, et ne ruinent que les riches.
Les hommes dépendent des femmes par leurs désirs ; les femmes dépendent des hommes et par leurs désirs et par leurs besoins.
Comme on ne peut pas accommoder sa fortune à ses désirs, il faut savoir conformer ses désirs à sa fortune.
Les désirs des hommes sont immodérés ; il arrive néanmoins que chacun s'arrange, se case dans un état au-dessous de ce qu'il souhaite, y végète pendant quelque temps, et meurt sans avoir pu parvenir à l'objet de ses vœux.
On s'enrichit en appauvrissant ses désirs.
L'amour-propre lui seul allume, éteint, ou change nos désirs.
Le pauvre sans désirs possède le plus grand des trésors, il se possède lui-même.
Plus les hommes trouvent à satisfaire de vains désirs, plus la forfante infirmité de leur âme devient pitoyable.
La vie n'est pas faite de désirs, elle est faite des actes de chacun.
On n'est pas maître de ses désirs, on l'est souvent de sa volonté.
Qui ne sait borner ses désirs n'arrive qu'au chagrin.
Qui est maître de faire tout ce qu'il veut peut avoir encore des caprices, mais n'a plus de désirs.
L'irrésolu n'a jamais de désirs et a toujours des regrets. C'est l'idée qu'il est trop tard qui lui fait sentir ce qu'il aurait dû désirer.
Bornez vos désirs, mesurez vos forces, vous serez bien ici ou vous serez mal partout.
Un peu de crainte doit refréner le vol trop hâtif de nos désirs, et nous faire mieux savourer les biens qui se réalisent et qu'une jouissance anticipée n'aura pas entamés encore. Le bonheur inespéré est comme un trésor dont la découverte donne à la réalité le charme magique du rêve.
Régnez sur vos propres désirs, c'est le plus beau des diadèmes.
Le bonheur est le repos des désirs ; celui qui le poursuit, ne peut l'atteindre.
Combattre ses désirs est le plus bel effet de la liberté.
Il est plus facile de changer ses désirs que l'ordre du monde.
Quiconque peut tout est bien porté à n'écouter que ses désirs.
Qui borne ses désirs est toujours assez riche.
Prévenir toujours les désirs n'est pas l'art de les contenter, mais de les éteindre.
L'être créé le plus malheureux qui se pourrait imaginer, ce serait celui à qui tout appartiendrait. Il faut des désirs pour être content ; en satisfaire pour goûter des plaisirs ; en laisser en arrière, qu'on rappelle quand on s'ennuie.
On est malheureux tant qu'on élève trop sa vue et ses désirs : l'esclave est jaloux de l'homme libre ; l'homme libre, du citoyen ; le citoyen, du riche ; le riche, des grands ; les grands, des dieux : Les hommes malheureux voudraient pouvoir être immortels comme eux.
Le ciel nous fit un cœur, il lui faut des désirs.
Qui borne ses désirs est toujours assez riche?