Une femme de lettres et poétesse française, Anne Barratin, a écrit : L'esprit de lutte a de l'haleine, du nerf, du jarret, de l'audace, de la crinière, le thorax large, les hanches solides, il sait faire front à la résistance et se tient ferme dans l'action, il peut être vaincu, mais non soumis.
L'esprit et le jugement sont presque toujours en lutte.
En politique et en morale, la résignation aux faits accomplis ne pourrait être une vertu que s'il n'y avait plus de combats à livrer ; mais la lutte entre le bien et le mal ne doit-elle pas durer aussi longtemps que le monde ?
La lutte entre les anciennes et les nouvelles couches sociales n'est autre que la vieille querelle entre l'orgueil et l'envie ; dans cette éternelle bataille, le bouclier, dont se couvre l'orgueil, est moins impénétrable que le glaive aiguisé par l'envie n'est tranchant et acéré.
L'avantage dans la lutte conjugal reste souvent à qui peut bouder un quart d’heure de plus.
Dans la lutte de la vie bien des personnes ont le désavantage, moins par faiblesse réelle que parce qu'elles méconnaissent leur propre force.
Dans la lutte de la vie, bien des personnes ont le désavantage, moins par faiblesse réelle que par méconnaissance de leur propre force.
La lutte pour la vie devient dégradante si elle n'a en vue que le succès matériel.
Les grandes luttes conduisent aux grands triomphes ; mon âme est un champ de bataille, et l'Infini est pour moi, selon le mot des Ecritures, un époux sanglant dont on ne conquiert l'anneau qu'avec l'épée.
Un bonheur égal, c'est le sentiment de la confiance réciproque, de l'estime et de l'amitié dans la lutte ; comme les athlètes, on s'embrasse avant et après le combat, et le combat n'est que le déploiement des forces d'hommes libres et égaux.
Malheureux aujourd'hui, comme par le passé, je n'attends de l'avenir que la triste répétition de luttes sans issue.
La force et l'assurance ne naissent que par la lutte, par l'épreuve.
La lutte contre le monde extérieur double les ressorts de l'organisme ; la lutte contre nous-même les brise.
La lutte pour le pain quotidien sèche les larmes.
Les douleurs sont, dans la maladie, des aiguillons qui vous rappellent à la lutte et à la vie.
La contemplation m'attire et m'intéresse, la lutte me fatigue, la défaite me dégoûte.
Les champions de la raison même n'ont le droit, ni de manquer de générosité dans la lutte, ni de se proclamer infaillibles.
Il ne sert à rien d'affronter des luttes dont le dénouement est certain d'avance.
Dans une lutte d'esprit, la haine du vaincu accompagne presque toujours le succès du vainqueur.
Ne compte sur personne, fais ta trouée tout seul. Sache seulement que la lutte est sans merci, et qu'il n'y a ni pitié ni justice pour les vaincus. Il faut être le plus fort, voilà tout !
La vie est une lutte constante, et le monde est une arène remplie de débris.
La vie est une lutte où les succès et les revers se succèdent et se renouvellent.
La vie est une lutte où chaque jour doit être un combat contre soi-même.
Toute vie est une lutte intérieure, toute lutte suppose deux forces contraires ; rien de réel n'est simple, et ce qui pense être simple est ce qui en est le plus éloigné.
À mesure qu'on avance en âge, le repos devient le bien suprême. L'absence de fatigues, l'absence de luttes, l'absence de peines sont les grandes réalités de la vieillesse en fait de bonheur.
La lutte est une activité un peu factice qui plaît, par son mouvement, à ceux qui n'ont pas le courage d'un sérieux travail.
Que de gens qui aiment mieux la lutte que le repos !
La vie est une lutte contre les coups du sort, que tantôt l'on prévient, que tantôt l'on répare.
Dans la lutte qui s'engage entre la passion et la raison, il arrive toujours que l'une a pour elle la force, et l'autre le droit.
La vie morale est et doit être une lutte perpétuelle, et nous assoupir sur nos lauriers est le stratagème le plus subtil de l'ennemi. Dès qu'on cesse de vaincre on est déjà vaincu, dès que le glaive se repose il se rouille, dès que la sentinelle s'endort l'ennemi surprend la place. Vigilance et pas de trêve !
Plus on s'approche du sommet dans la hiérarchie, plus la lutte est rude.
Les femmes aiment à braver l'opinion, c'est pourtant une lutte dans laquelle les plus fortes doivent succomber, car c'est la lutte d'une seule contre toutes.
Plus on fuit l'épreuve, la lutte et le danger, plus on devient vulnérable. Plus on redoute les fantômes, plus ils grandissent. Moins on pratique les hommes, plus on dépend d'eux.
L'avenir est un voile qu'il n'est donné à aucune intelligence humaine de soulever entièrement. C'est donc une lutte courageuse qu'il nous faut soutenir contre les événements dont les péripéties viennent si souvent nous montrer tout à coup la vanité de nos prévisions.
La vie est un combat, et la lutte d'ici-bas entraîne plus d'un échec.
Chaque jour de la vie du sage est un jour de lutte : celui de sa mort est celui de sa victoire.
Il faut du courage pour se mettre en lutte avec les siècles et chercher à ébranler ce qu'ils ont adoré.
La vie est un travail à faire, un problème pratique à résoudre, une lutte à mener, une œuvre à réaliser.
La vie de l'homme n'est qu'une lutte pour l'existence avec la certitude d'être vaincu.
La lutte contre les petites misères de la vie m'est insupportable.
L'équilibre entre les luttes et les forces rend le ciel quitte envers nous.
L'existence est une lutte ou il faut jouer avec les cartes que l'on a.
L'existence est une lutte de tous les jours, et de toutes les heures.
Les saintes âmes reprennent la lutte avec amour, comme l'artiste son instrument.
La vie est une lutte dont la palme est aux cieux.
La paix est une lutte, ou plutôt, c'est la lutte, l'activité qui est la loi. On ne trouve de repos que dans l'effort comme la flamme ne trouve d'existence que dans la combustion.
Jusqu'au jour de la lutte il faut se contenir, le triomphe est plus sûr pour qui sait voir venir.
Les amoureux ont ceci de ravissant, que, lorsqu'ils se croient en présence d'un rival redoutable, au lieu d'entamer avec lui une lutte d'agrément, d'esprit et de flatteries, ils se hâtent de froncer le sourcil, de faire leurs plus laides grimaces, de se retirer dans un coin, muets et refrognés, et de dire des impertinences et des duretés à la femme dont ils réclament la préférence.
La lutte des classes n'est jamais aussi apparente que dans les aéroports où l'on ne craint pas d'afficher des vols domestiques.
La lutte contre les petites taquineries du guignon m'est insupportable.
Dans la vie il faut vouloir vaincre, le devoir prescrit la lutte.
La vie présente est une lutte, un temps d'épreuve.
Notre vie, de la naissance à la mort, est une série de luttes et de conflits.
Je pense qu'on a perdu beaucoup de jeunes âmes pour leur avoir fait une éducation religieuse trop molle, et ne les avoir préparées ni aux luttes ni aux sacrifices qui les attendent.
Le destin, cette lutte héroïque mais absurde, perdue d'avance, contre un ennemi supérieur à tout autre.
La vie est un combat, et le plus tôt possible il faut s'armer pour la lutte.
L'amour est un acte simple et primitif : c'est la lutte, c'est la haine.
Les événements font les hommes, les grandes luttes font les grands lutteurs, et chaque époque crée les génies dont elle a besoin.
Dans la lutte pour la vie celui qui est à bout de souffle, à bout d'arguments, à bout de moyens et à bout de tout n'est heureusement et par contre pas au bout de ses peines.
Le sentiment d'une lutte dignement soutenue est plus élevé que l'orgueil de la victoire.
L'action des stupéfiants est appréciée et reconnue comme un bienfait dans la lutte pour assurer le bonheur, ou éloigner la misère, que des individus et même des peuples entiers leur ont réservé une place permanente dans l'économie de leur libido.
La lutte contre l'envie, la jalousie, le mauvais vouloir ou la mauvaise foi me fait mal au cœur.
Participant à la lutte contre l'obésité, l'Église a réduit d'un quart la taille des hosties.
Reprendre une vie commune ? Mieux vaut une monotonie assumée qu'une lutte perpétuelle.
Le plaisir d'offenser, de provoquer, c'est l'instinct de lutte.
Mieux vaut la lutte, avec toutes ses souffrances, qu'une belle mort.
La lutte s'engage lorsque l'âge est venu de se marier.
II faut que l'homme, dans sa lutte avec la vie hostile, combatte pour arriver au bonheur.
La vie est une lutte, plus ou moins déguisée, où le plus habile est celui qui sait lutter.
Dans la lutte pour la vie, il y a certes plus l'amour de la lutte que l'amour de la vie.
La nature offre le triste spectacle de luttes fréquentes entre les êtres de même espèce, et de meurtres perpétuels entre les êtres de différente espèce ; les uns pour se disputer une proie, les autres pour se nourrir. Mais l'homme est le plus meurtrier de tous ; il fait la guerre aux animaux pour les détruire et s'en repaître, et à ses semblables pour leur disputer la place, leur ravir une possession acquise, ou les réduire en esclavage.
Qui dépense ses forces à de petites luttes les répand dans le vent.
Ce qui est insupportable à un homme n'est pas d'être inférieur à quelqu'un qui est plus riche que lui, ou qui est né aristocrate ; cela fait partie du monde donné, de la nature, tout comme l'éléphant est plus robuste que la girafe ; mais de voir son égal devenir son supérieur. Pourquoi celui-ci a-t-il du mérite ? Ce n'est qu'un intrigant.
Une série de petites victoires rend le courage nécessaire pour continuer une lutte.
Il faut la lutte, il faut pratiquer la vie, affronter et gagner des batailles, pour être un homme.
Notre vie n'est qu'une lutte continuelle pour conquérir le bonheur ; il est maintenant à celui-ci ; tout à l'heure à celui-là ; cet autre l'a déjà perdu. Cependant la fortune triomphe au milieu de ces changements.
La vie est une lutte, armez-vous de constance et de force?