Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Je vomis les politiques gominés d'importance qui multiplient les interviews.
La sincérité n'a pas toujours plein cours en politique.
En politique, on fait souvent beaucoup de bruit pour rien : autant alors en emporte le vent.
L'indifférence que d'aucuns montrent pour la politique est un tort ; c'est grâce à une telle indifférence que les gouvernements agissent à leur guise, sans généralement se soucier des intérêts réels de la collectivité.
Pour faire de la bonne politique, il faut faire abstraction de ses intérêts personnels.
Le premier principe de la politique réaliste est qu'en politique il n'y a point de principes, qu'il n'y a que des occasions, que les occasions sont fugitives, qu'il faut les prendre aux cheveux ; que, si on les laisse échapper, elles ne reviennent jamais.
La politique turbulente qui, depuis bientôt un siècle, fait que nous nous jetons tantôt à droite, tantôt à gauche, cause au vaisseau un roulis qui l'empêche d'avancer et de « gouverner », et donne des nausées aux passagers, en attendant qu'elle fasse chavirer et couler le bâtiment.
Le secret de la politique est de donner des espérances à tout le monde.
Comme le zèle religieux, la science et la politique ont leurs préjugés, dieux intolérants et jaloux, qui n'aiment pas à ouvrir les bras.
On s'engage et on se dégage ; toute la politique est là.
La politique à l'état pur consiste à ne faire que de la pure politique au service de la pureté de l'État.
Le métier d'homme politique repose sur l'art de se rappeler périodiquement au bon souvenir de concitoyens dont on tire ses revenus en écornant les leurs.
En politique, j'ai accédé au stade jubilatoire de la désillusion.
Les cotes d'amour sont à la politique ce que les cours de la Bourse sont à l'économie : Des indications de tendances contredisant les mouvements de la veille et incapables de laisser prévoir les fluctuations du lendemain.
Éloquence : À complètement disparu du monde politique. Le rythme de parole adopté par François Hollande ne correspond plus qu'au tempo de l'élève de CM2 le jour de sa première récitation.
Intégrité : Lorsqu'il s'agit d'apprécier celle des princes qui nous gouvernent, on apprend davantage en examinant leur train de vie qu'en consultant leur CV. Car les hommes – fussent-ils politiques – ont encore plus de besoins que d'ambitions.
Le commerce doit ses succès à la clientèle ; la politique, sa mauvaise réputation au clientélisme. Dans les deux cas, on est souvent trompé sur la marchandise.
Le candidat légitime remplace haut le pied le candidat naturel comme la corde soutient le pendu.
Le paradoxe qui décrédibilise les politiques : Ils ne peuvent se hisser au sommet de l'État qu'en affirmant incarner un peuple auquel, en s'élevant peu à peu, ils ne ressemblent plus du tout.
La politique anti-chômage ressemble au tango : un pas en avant, deux pas en arrière mais toujours trop de monde sur la piste. Les mesures d'accompagnement permettent au directeur des ressources humaines (sic) de pousser la sollicitude jusqu'à s'assurer qu'un licencié a bien pris la porte dans le sens entreprise-Pôle emploi.
Le succès de la politique tient à ce que si on a en moyenne dans sa vie trois passions amoureuses, on peut dans le même temps s'amouracher d'une douzaine de candidats à la magistrature suprême.
La principale tromperie de la politique consiste à tenter de faire croire au peuple qu'au lendemain d'une élection il sera encore souverain.
La politique est un cirque. Faute de grand fauve, on ne visite plus la ménagerie et la parade tient lieu de spectacle.
La politique consiste à promettre des lendemains qui chantent à des citoyens qui déchantent après chaque scrutin.
L'état de grâce est aux hommes politiques ce que la lune de miel est aux jeunes mariés. Une période où l'atrophie totale du sens critique conduit à penser qu'on a fait le meilleur choix.
En politique, on ne se fait aimer et respecter qu'à la condition d'être craint.
La politique, c'est comme quand on se réveille le matin : on ne sait jamais la tête de qui on va trouver sur l'oreiller.
La politique est presque aussi palpitante que la guerre, et au moins aussi dangereuse. À la guerre, on ne peut se faire occire qu'une fois ; en politique, maintes et maintes fois.
Il y a des cracks politiques qui auraient besoin de managers. Nous en connaissons qui sont des athlètes de la parole, mais il ne serait pas mauvais qu'ils eussent près d'eux des hommes de raison pour leur indiquer dans quel sens ils feraient bien d'utiliser leurs dons.
Pour être député, presque rien n'est nécessaire que d'avoir de l'argent et de savoir mentir avec bonhomie. Cela se rencontre. Mais être député n'est rien, c'est faire partie d'un troupeau. Il faut devenir un des bergers de ce troupeau. À ce moment, le métier est difficile, et pour ne pas tomber dans le ridicule, il faut vraiment un certain talent. La politique, c'est une carrière où il faut dire trop de bêtises.
Vous savez, tous les hommes politiques passent à la télé maintenant, ils ne sont plus crédibles. Chaque fois qu'ils parlent, tout le monde se marre. En fin de compte, il n'y a plus que les artistes qui aient raison.
Sache qu'en politique il n'y a de canailles que les maladroits et d'amis que les médiocres.
La politique et la comédie ont en commun le mensonge. Sauf qu'en politique, ne pas dire la vérité est une indignité, et que dans la comédie rien ne sert de la dire puisque tout a été inventé.
La politique est une lime sourde qui use et qui parvient lentement à sa fin.
Le pouvoir peut être l'ambition des forts ; la politique n'est jamais que la passion des médiocres.
La politique, déesse inconstante, brouille le monde, comme la mode capricieuse cause des révolutions dans les arts et l'industrie.
Dans la régénération des peuples, le génie politique fait des institutions qui forment des citoyens, et créent à leur tour de nouveaux génies politiques.
L'économie politique est l'école de l'ordre et du bien-être.
Toute la politique serait changée si le seul fait de promettre et de prédire était par tout le monde considéré comme insupportable et inconvenant.
Les hommes politiques poussent sur le fumier humain.