La religion catholique est la seule qui puisse procurer un bonheur véritable à une société.
Supprimer la religion, c'est supprimer le sacrilège.
On change plus facilement de religion que de café.
La religion, ce luxe des pauvres.
La diversité des religions est la cause la plus ordinaire des troubles, de la rébellion, et des révolutions étranges qui arrivent dans les différents États. II n'y a point de rebelle ni de séditieux, qui ne justifie sa rébellion et ces crimes, par le prétexte spécieux de religion.
La plus sûre compagnie de la vertu est la religion.
Il n'y a que la religion capable de changer les peines en plaisirs.
La vraie religion n'est que la splendeur de la culture intellectuelle.
Religion : Le dernier refuge de l'amour de soi.
La religion se persuade et ne se commande pas : plus on fera de violence pour faire embrasser une religion, plus on fera douter de sa vérité.
La religion ne doit pas être moins chère parce qu'elle a des membres qui la défigurent.
La religion est la défense de l'âme, comme les armes sont la défense du corps.
Aimez et observez la religion, le reste meurt, mais elle ne meurt jamais.
La religion est comme la monnaie, les hommes la prennent sans la connaître.
Il faut avoir une religion et ne pas croire aux prêtres ; comme il faut avoir du régime, et ne pas croire aux médecins.
La véritable religion, c'est la vérité, la charité, la bienfaisance, l'humilité, la douceur dans le caractère et dans les procédés. Tout exercice de religion qui n'est pas fondé sur cette base, n'est qu'illusion et hypocrisie.
L'homme sans religion est un automate qui marche vers le bonheur, et se brise avant d'y arriver.
Les religions sont la croix du genre humain.
Qui n'a pas de courage n'a pas de religion.
L'intolérance est dans la nature de l'homme et non pas dans les religions. Quand une religion naît elle rencontre l'intolérance, comme toute innovation dans le domaine des sciences et des arts. Quand elle s'est imposée, elle devient intolérante à son tour. Et, quand elle décline, elle subit l'intolérance à nouveau.
Religion : Dispositif psychosomatique inventé voilà longtemps pour calmer la colère des déshérités et l'angoisse des mourants.
La religion ne parle que de la beauté de l'homme : L'athéisme a toujours la lèpre et la peste à vous offrir.
La religion est devenue une nourriture fade, qui ne nourrit plus personne, et quand elle parle du cœur c'est sans talent, parce qu'elle ne croit plus à ce mot.
La religion est, selon le cas, le plus bienfaisant des remèdes ou la pire des maladies.
La religion enseigne l'unité des êtres, la bonté et la douceur envers toute créature sensible.
La vraie religion n'a peut-être jamais tant souffert de la violence de ses persécuteurs que de la folie et de la mauvaise foi de ceux qui la représentent comme un fantôme effrayant par ses rigueurs.
La religion, c'est l'amour central, il détermine tout le reste, il est l'âme de la vie humaine.
La religion étudiée est pour tous les hommes la règle infaillible des bonnes mœurs.
Dieu, c'est un lieu fermé dont l'aurore a la clé, et la religion, c'est le ciel contemplé.
La religion doit être libre, affaire de conviction et de conscience ou elle perd son prix et sa beauté.
La religion est l'aromate qui doit empêcher la vie de se corrompre.
La religion n'est ni une théologie, ni une théosophie ; elle est plus que tout cela : Une discipline, une loi, un joug, un indissoluble engagement.
La religion est la poésie du cœur ; elle a des enchantements utiles à nos mœurs, elle nous donne et le bonheur et la vertu.
La religion et la liberté, les deux seules grandes choses de l'homme.
La religion est un don divin qui révèle chaque jour son excellence à l'âme qui le possède. On croît aimer Dieu dans le commencement, mais à mesure qu'on avance dans la vie, on s'aperçoit bien qu'on ne l'aimait pas encore comme il faut l'aimer.
Aimer Dieu, et se faire aimer de lui, aimer nos semblables et nous faire aimer d'eux : voilà la morale et la religion ; dans l'une et dans l'autre, l'amour est tout : fin, principe et moyen.
La religion est une conception divine ; c'est plus encore, c'est une puissance ; car ce que Dieu conçoit, il le veut. Depuis le commencement elle est dans le monde : elle y est visible, agissante, accessible à tous ; mais toujours il se trouve un certain nombre d'hommes choisis qui se font d'une manière plus spéciale ses disciples et ses instruments ; elle ne s'enferme pas dans leur esprit, elle le déborde, s'empare de leur volonté, envahit toute leur âme et se reproduit dans toute leur vie. Les saints sont sur la terre les représentants de cette chose divine ; ils la représentent chacun sous un aspect différent, chacun avec un caractère qui lui est propre, selon le siècle où ils sont nés, selon la mission qu'ils ont reçue.
L'espérance est de toutes les religions parce qu'elle est de toutes les douleurs.
Les prétendues querelles de religion sont d'habiles moyens pour masquer l'accord de religion.
C'est toujours sur les frontières des religions que se rencontre l'intolérance.
Où la Religion parle, la Raison n'a droit que d'écouter.
La religion ça n'empêche pas le mal de mer et les sentiments.
La religion est la maladie honteuse de l'humanité ; la politique en est le cancer.
La religion enseigne plutôt qu'elle n'explique. En commandant des croyances qu'elle ne définit pas, elle enchaîne la soumission plutôt qu'elle n'apporte des lumières. Elle s'acquitte envers la morale plus qu'elle ne satisfait à la raison.
Les religions sont comme les vers luisants : pour briller, il leur faut de l'obscurité.
L'homme qui n'a point de religion vit protégé par la religion des autres, comme le passager, sans aider à la manœuvre, est en sûreté sur le vaisseau qui le porte. Mais le passager qui voudrait troubler la manœuvre serait mis à fond de cale comme un insensé.
Il n'y a pas de bonne morale sans religion.
L'homme religieux sert Dieu, l'hypocrite le prend à son service.
Il n'est point d'étoffe plus souple que celle du manteau de la religion.
Il y a trop de religions dans le monde, et c'est la cause des plus grands malheurs de l'humanité. Une seule religion suffit : celle de la lumière, de la chaleur, de la vie, et c'est la religion du soleil. Est-ce que le soleil foudroie ceux qui ont un autre Dieu ? Non, il est indulgent, tolérant, il dit : « Croyez à ce que vous voulez, moi je continue à vous distribuer mes richesses », alors que les humains se massacreront jusqu'au dernier pour imposer leur conception d'un Dieu qu'aucun d'eux n'a vu.
La religion est une fatigante solution de paresse.
On n'a de religion qu'autant qu'on ne fait pas contre les autres ce que nous ne voudrions pas qu'ils fissent contre nous, et qu'on fait pour eux ce qu'on voudrait qu'ils fissent pour nous.
Autant de moines, autant de religions?