Les citations sang.

Noblesse oblige, a-t-on toujours dit en France ; personne ne devrait oublier cette maxime ; chacun devrait soutenir l'honneur de son nom et ne pas déchoir de la vertu de ses ancêtres : c'est ainsi qu'un noble sang, transmis du père aux enfants, deviendrait une semence de vertus et de belles actions.

L'homme sur la terre se complaît essentiellement dans la destruction ; il aime à voir couler le sang de ses victimes.

Lave l'injure que tu as reçue, non dans le sang, mais dans le Léthé.

Du sang-froid et de la suite, c'est le seul moyen de se faire obéir.

Il en est de la dépense du sang comme de celle de l'argent ; la profusion n'est pas une libéralité, et l'effusion du sang ne doit s'appeler courage que si la cause en elle-même mérite un tel sacrifice.

Il faut savoir verser son sang pour servir son pays, sans quoi on n'est pas digne d'être homme.

Exterminez, grand Dieu, de la terre où nous sommes, quiconque avec plaisir répand le sang des hommes.

De ceux qu'unit le sang plus douces sont les chaînes, plus leur désunion met d'aigreur dans leurs haines.

Le sang, comme l'amour, inspire des transports, qui toujours, tôt ou tard échappent au dehors.

Si la loi peut jamais verser du sang humain, c'est quand le criminel en a souillé sa main.

Il faut des torrents de sang pour effacer nos fautes aux yeux des hommes ; une seule larme suffit à Dieu.

La distinction est dans le sang ; elle ne s'acquiert ni ne se perd.

La transfusion de la sagesse est une opération plus souvent tentée, mais qui ne réussit guère mieux que la transfusion du sang.

Ce que les démocraties reprochent à la guerre, c'est peut-être moins de faire couler le sang que de faire éclater aux yeux la nécessité des chefs.

La guerre est l'art par lequel un peuple résiste à l'injustice au prix de son sang.

Redoute le pouvoir, car il signifie sang répandu et maisons en ruine.

Le sang du soldat fait le grand capitaine.

Quand je distribue des chiquenaudes à vos rêves, ô poètes ! est-ce que les miens ne les reçoivent pas en plein visage ? Quand je fais saigner vos illusions, n'est-ce pas le sang des miennes qui coule ?... — Ce n'est pas en vain que j'appartiens comme vous à l'humanité.

Les gens emportés oublient immédiatement l'objet de leur colère et sont fort étonnés qu'on se souvienne de leur emportement. Il n'y a que le mauvais sang qu'on refoule et qu'on avale qui vous reste sur le cœur.

Chacun lutte comme il peut contre l'angoisse de la mort et la solitude ; tracer des mots pour les écarter ne constitue pas l'un des plus mauvais moyens inventés par l'Homme. Aujourd'hui, alors que mon capital de sable a dangereusement baissé dans le haut du sablier, il m'arrive de sentir avec une acuité poignante cette incessante hémorragie de temps vivant qui s'écoule de moi ; je perds mon temps comme un sang précieux, alors que je n'en ai jamais eu autant besoin.

Une seule goutte de sang gratuitement répandu est plus qu'un crime ; ce qui ne pèse guère sur les consciences politiques de notre âge d'or, c'est une lourde bévue.

La pensée, c'est le sang de l'âme, sang blanc comme le lait d'une nourrice.

Les révolutionnaires ne font jamais une révolution. Ou ils rampent, ou ils marchent sur des échasses. Ils ne montent jamais au pouvoir, n'ayant pas de force escaladante ; ils ne le prennent que quand il est couché sur le dos, dans le sang ou dans la boue !

Ton sang et mon sang ne sont autres que la sève qui nourrit l'arbre des cieux.

Le récit d'une bonne action rafraîchit le sang.

Une chose facile à avoir en décembre, c'est du sang-froid.

La beauté est une enchanteresse, et la bonne foi qui s'expose à ses charmes se dissout en sang.

Il y a entre la vaillance et le goût du sang exactement le même rapport qu'entre l'amour et la débauche.

Rien ne rafraîchit le sang comme la conscience d'une bonne action que l'on a faite.

La jeunesse est un bouillon de sang plus dangereux qu'une fièvre ardente.

Qui fait couler le sang de son frère est maudit sur la terre et maudit au ciel.

Les liens du sang ne forment pas toujours ceux de l'amitié, et ne prévalent jamais contre l'ambition.

Toutes les gloires se résument en des flots de sang, d'encre ou de fumée.

Ne trame point de ruses, ne trempe point tes mains dans le sang.

L'Anglais est un animal à sang froid, il arrive tout de suite avant le poisson.

Le lait c'est le sang chaste et inviolable que la maternité fait jaillir.

Il faut au jeune sang peu de chaleur pour bouillir.

Vivre c'est déperdre son sang, ses forces, ses affections, ses illusions, ses espérances.

La félicité publique est impossible dans le pays où de nombreuses classes d'hommes oisifs et puissants sont accoutumés, depuis des siècles, à vivre de la sueur et du sang des peuples.

Chaque goutte de notre sang est achetée de la terre au prix d'une vertu.

Les guerres commencent par l'ambition des dictateurs, et finissent par le malheur et le sang des peuples.

Quand l'enjeu est de sauver son âme, on ne doit rien prendre en compte, pas même une amitié deux fois séculaire et soudée dans le sang.

Le plus décourageant dans les gouvernements démocratiques, c'est qu'ils sont composés de petites gens timorées, qui ne veulent pas avoir de sang sur la conscience. Ils déguisent cette pusillanimité sous de belles attitudes en expliquant qu'il ne faut pas répondre à la violence par la violence, parce que cela fait le jeu de la barbarie.

Il n'y a pas de science ou de vertu qui vaille une goutte de sang.

Les tyrans ribotent avec le sang.

Le chemin du ciel est inondé de larmes et de sang, embarrassé de ruines et de cadavres, amoncelés par le fanatisme.

Il faudrait savoir donner ses sueurs comme on donne son sang.

Les sanglantes exécutions de la justice n'éteignent pas la soif du sang dans les scélérats, elles l'excitent.

Les dépenses de sang innocent sont des dettes.

Le sang d'un peuple libre enfante des héros !

Le sang d'un homme est toujours précieux.

Le sang noble est un accident de la fortune, les actions nobles caractérisent les grands.

Des meurtres par milliers s'appellent la victoire, c'est en lettres de sang que l'on écrit la gloire.

On achète avec de l'argent ce qu'autrefois on achetait avec son sang (c'est-à-dire avec son temps, son énergie, sa persévérance, son sens du devoir, etc.)

L'amour fraternel c'est l'amitié du sang. Née au berceau, cette affection croît et se développe sous le toit paternel, au milieu des jeux et des ris folâtres, mûrit au sein des mêmes études et des mêmes travaux, et vit encore au milieu du monde bien que les frères et les sœurs se trouvent séparés dans des conditions différentes.

Le sang chaud engendre les chaudes pensées.

Le flambeau de la discorde ne s'éteint que dans les larmes et le sang.

On pardonne quelquefois à celui qui verse le sang, jamais à celui qui en reçoit le prix.

Les caresses des tyrans sont dangereuses comme celles des lions, qui, en léchant, se mettent en goût du sang.

Le principal succès des méchants est de nous ôter la paix et le sang-froid.

L'amour est frère de la mort, il sait boire à la coupe de sang.

Sang : Liquide moitié physiologique, moitié symbolique.

Les liens du sang sont les plus précieux des liens.

Rien ne rafraîchit plus le sang que le souvenir d'une sottise qu'on n'a pas dite.

Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle.

À quel âge sait-on que le temps est aussi précieux que le sang, et que le perdre, c'est répandre sa vie tout aussi bien que si l'on s'ouvrait les veines ?

Je crois au sang dans les veines plus que je ne crois aux privilèges du sang.

L'âme se nourrit du sang, et les paroles sont les souffles de l'âme.

Le sang-froid est le produit de la force morale.

L'horreur du sang est un des caractères distinctifs d'une âme bien née.

Quand le sang parle, les parents devraient être amis.