Les citations sort.

Fort de sa conscience et de la vérité, on ne craint pas le sort qu'on n'a pas mérité.

Il ne s'agit pas d'être contents de notre sort en ce monde, mais de nous en contenter, ce qui est fort différent ; la première de ces choses est au-dessus de nos efforts, mais nous pouvons nous mettre à la hauteur de la seconde.

Il est très heureux que notre impuissance à corriger le sort nous ait préservé de certaines tentations, comme, par exemple, d'allonger la vie des êtres qui nous sont chers, aux dépens des jours des gens que nous détestons.

Nous nous plaignons du sort quand nous ne devrions nous plaindre que de nous-mêmes.

La jeunesse étourdie interroge le sort ; elle qui n'a rien à regretter, qui voit s'étendre serein et à perte de vue le lointain de la vie. La vieillesse interroge aussi le sort, à travers ses lunettes, accoudée sur la pierre de son cercueil, ayant tout perdu sans retour. Et l'espérance menteuse les berce toutes deux de son babil enfantin.

Le sort dispose de tout, et dans la vie on ne peut compter sur rien.

La raison veut qu'on s'accommode au sort qu'on ne saurait changer.

Bien souvent pour corriger son sort, il ne suffit que de se corriger soi-même.

C'est pour les plus heureux et pour les plus malheureux que le monde est le plus sévère ; il lui plait de croire que les uns n'ont pas mérité et que les autres ont trop mérité leur sort.

Le sort du monde est livré aux passions aveugles des hommes.

Vois cet agneau qu'on mène à la boucherie, à chaque pas il s'approche de sa fin. Mortel, ton sort est le même ! Chaque instant de la vie est un pas que tu fais vers la mort.

On voit dans le sort toujours un débiteur et jamais un créancier.

L'homme souffre, et toujours souffrira : c'est là son sort.

Saintes affections d'ici-bas, purs dictames ! Du sort vous émoussez les traits ; la vie est de s'aimer, et l'un de ses attraits, c'est l'amitié des belles âmes.

Quelque fortune que l'on ait, chacun se plaint de l'insuffisance de ses revenus. Le prolétaire est plus sage : quand il travaille, il est heureux de son sort.

Le sort est un grand poète comique qui se donne parfois à lui-même de singulières représentations aux dépens des vanités humaines.

Les très belles utopies ont le sort des ongles trop longs, elles se brisent au premier contact.

Le sort du navire est entre les mains de celui qui le dirige, et chacun de nous est capitaine d'un navire.

Le coup de massue du sort caractérise l'homme et sa valeur, comme le coup du balancier marque la monnaie.

On met à l'abri des coups du sort le bien que l'on donne à ses amis.

Le sort a toujours eu un faible pour les sots.

Au lieu de n'avoir à souffrir que du sort, l'homme a de plus à souffrir de lui.

Quand on réfléchit sur le sort des hommes, on trouve qu'ils sont bien peu de chose.

Il y a dans le courage à subir le sort que l'on s'est attiré une noblesse qui ramène les cœurs.

Personne n'est content de son sort, et tout le monde craint de le voir finir.

J'aurais voulu être autre chose que ce que je suis, mais, aujourd'hui, je me contente de mon sort et je n'en désire point d'autre. Que ferais-je d'une autre destinée ? Je ne me sens plus bon à rien. Ah ! si je revenais à l'âge de vingt ans, et si, ayant, par miracle, l'expérience que j'ai si péniblement acquise, je restais maître de diriger ma vie dans les sentiers que j'aurais choisis moi-même, je sais bien ce que je ferais, et, à coup sûr, ce n'est pas ce que j'ai fait.

Nous n'avons point reçu de la nature et des dieux les mêmes inclinations, les mêmes penchants ; le sort d'un homme n'est point celui de l'autre.

Contentons-nous du sort que nous fit le destin.

À son sort pour jamais mon sort est attaché.

Nul n'est content de son sort, mais chacun est content de lui-même.

Le sort de l'homme : Travailler toute sa vie pour gagner de quoi vivre et perdre sa vie pour gagner de quoi ne pas mourir.

De notre courage et de notre persévérance dépendent notre sort.

Si l'on n'est pas libre de faire son sort selon ses désirs, on peut du moins travailler à l'améliorer.

Les coups du sort sont inéluctables ; nul ne saurait éviter sa destinée.

Le sort est un enfant gâté qui touche à tout, et casse bien souvent tout ce qu'il touche.

Si le sort met des obstacles insurmontables à notre union, alors la vraie loi de l'amour est de mourir de regret.

Si le sort s'acharne sur ta vie, réfugie-toi là où l'on est en sûreté, dans les bras d'une amie.

Pour l'ambitieux point de vie reposée, point de sort rempli ; le présent lui grimace toujours, l'avenir seul lui sourit.

Les gens qui ne sont jamais contents de leur sort sont ceux qui se plaignent toujours que ça va plutôt mal quand ça ne va pas assez bien, qui, lorsque ça va moins mal, se plaignent que ça n'aille pas mieux, qui, lorsque ça va mieux, se plaignent que ça n'aille pas encore mieux, qui, lorsque ça va bien, se plaignent que ça n'aille pas très bien, qui, lorsque tout va très bien, trouvent que tout n'est pas parfait, qui, lorsque tout est parfait, déplorent que tout ne soit pas plus que parfait, qui, lorsque tout est plus que parfait, déclarent amèrement que la perfection n'est pas de ce monde, qui, lorsqu'ils ont tout ce qu'ils veulent, estiment qu'ils n'ont pas tout ce qu'ils désirent, et qui, lorsqu'ils ont enfin tout ce qu'ils veulent et tout ce qu'ils désirent, font une dépression nerveuse parce qu'ils n'ont plus rien à vouloir ni rien à désirer.

On est jamais content de son sort !

En quelque mauvais pas que le sort nous ait mis, le meilleur appui est la main d'un ami.

Ne reprochez à personne sa mauvaise fortune : L'avenir est incertain, c'est le sort qui règle tout ici-bas.

Il en est de la vie comme d'un jeu où l'on emploie les dés : si on n'amène pas le coup dont on a besoin, il faut que la science du joueur corrige le sort.

On ne doit pas plaindre le sort d'un mortel qui triomphe du destin par sa vertu.

Ne t'abandonne point à la funeste envie de savoir le moment décisif de ton sort : Quiconque s'accoutume à mépriser la vie voit sans crainte approcher la mort.

Le sort des mortels est d'être les jouets de la fortune.

Oubliant que changer d'existence c'est changer la nature de ses peines, tous les jours nous envions le sort d'une personne qui envie le nôtre.

Pour être content de son sort, il suffit de faire un mauvais rêve.

Ce qui nous vient du sort est trompeur.

Quand le sort sur quelqu'un s'acharne avec furie, ajouter le reproche est de la barbarie.

Le sort pourra bien nous séparer, mais non pas nous désunir.