Les citations d'auteurs et de poètes célèbres :
Toute vérité commence par une piqûre ou par une blessure.
On arrive bien souvent à la vérité par le chemin de l'erreur.
La vérité est comme le soleil, qu'une éclipse peut obscurcir, mais qu'elle ne saurait éteindre.
Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire, mais elles sont bonnes à entendre.
Le miroir de la vérité n'est pas celui où les femmes aiment le mieux à se regarder !
J'aime trop la vérité pour qu'elle m'attriste, en fussé-je la victime.
Toute vérité n'est pas bonne à croire.
La vérité, c'est comme une femme ; pour qu'elle soit utile, il faut qu'elle soit entière.
La vérité est comme les femmes capricieuses que l'on perd pour les trop aimer.
Qui ne supporte pas la vérité est à plaindre ou à mépriser, selon les raisons qu'il s'en donne.
Une erreur qui plaît au plus grand nombre n'est pas loin de devenir une vérité.
C'est pas parce qu'on dit la vérité qu'on dit du mal, et c'est pas parce qu'on dit du mal qu'on dit la vérité.
Si jamais je prends une part active au monde ce sera comme penseur et démoralisateur. Je ne ferai que dire la vérité mais elle sera horrible, cruelle et nue.
La vérité est presque toujours assurée de se faire des ennemis.
La vérité peut échapper à un mortel, mais le ciel la voit dans tout son jour.
L'homme heureux par la vérité a sa fortune en fonds de terre.
Le langage de la vérité est simple.
Chacun dénomme vérité le fief qu'il se taille au royaume de l'incertitude.
La simplicité de la vérité n'est pas toujours le point de départ, elle est souvent le dernier terme des travaux de la pensée. En morale, à certaines époques, il faut bien de l'esprit pour oser dire que deux fois deux font quatre.
Le premier de nos devoirs, c'est d'aimer la vérité et d'avoir foi en elle.
On a beau masquer la vérité, tôt ou tard elle se dévoile.
La vérité est le premier devoir de l'homme en société. La parole a été donnée aux hommes pour se communiquer leurs pensées : c'est aller contre l'institution de la nature, que de la faire servir à la duplicité et au mensonge. Quelle confiance les hommes pourront-ils avoir entre eux, si la vérité est bannie de la société, et si la langue, destinée à être l'interprète fidèle du cœur, n'en est plus que le voile trompeur qui le cache et le déguise ?
Le plus noble désir que l'homme puisse former dans son cœur est celui de connaître la vérité. Le temps le plus propre à l'écouter avec fruit est celui de la jeunesse.
La vérité est souvent éclipsée, mais jamais éteinte.
Quand la vérité n'est plus dans les cœurs, le mensonge est dans toutes les bouches.
Si je te dis la vérité, je ne te plairai pas ; mais si je te plais en quelque chose, je ne dirai pas la vérité.
Un homme de bien doit dire librement la vérité et la souffrir sans s'offenser.
La vérité ne saurait jamais rester cachée.
Il n'est rien de sûr parmi les mortels, mais la vérité règne parmi les dieux.
Le temps met au jour la vérité : souvent elle se montre lorsqu'on ne pense pas à la chercher.
Le seul bonheur solide est de prendre toujours la vérité pour guide.
Le plus horrible des spectres, c'est encore la vérité.
Il faut considérer certaines vérités comme des mensonges, et les répéter encore moins.
La vérité ne saurait se passer de preuves ; le mensonge n'a pas besoin d'être prouvé autrement que par un : on dit.
On découvre des vérités que l'on recouvre bien vite, trouvant qu'elles ne sont ni belles à voir, ni bonnes à dire.
Quand on sait combien peu de chose sépare dans nos esprits la vérité de l'erreur, on se sent disposé à une grande indulgence.
La vérité, quoique oubliée des hommes, n'est jamais nouvelle, elle est du commencement. L'erreur est toujours une nouveauté dans le monde ; elle est sans ancêtres et sans postérité, mais par cela même elle flatte l'orgueil, et chacun de ceux qui la propagent s'en croit le père.
Mourir pour la vérité ce n'est point mourir pour sa patrie, mais pour le monde entier. — La vérité, comme la Vénus de Médicis, passera à la postérité en trente fragments divers ; mais celle-ci les rassemblera, et de ces débris saura former une déesse. — Ton temple, éternelle vérité, maintenant à demi caché sous la terre, mis à découvert en creusant les sépultures de tes martyrs, s'élèvera au-dessus du sol, et chacune de ses colonnes de bronze, dominera une tombe chérie.
Toute vérité est un rayon de l'absolu qui nous le fait entrevoir ; c'est l'ombilic insécable par lequel nous tenons inséparablement à la matrice éternelle ; c'est une corde à nœuds tendue à l'homme dans l'infini, par la main de Dieu, pour nous aider à monter jusqu'à lui.
Sans doute, l'homme est fait pour la vérité absolue ; mais en sa qualité de sujet du temps et de l'espace, il ne peut y arriver que par les mille sentiers de la vérité relative ou de l'erreur. Oui, c'est en errant, c'est-à-dire en courant à travers le temps et l'espace, après chaque forme successive de la vérité qui passe ; c'est en prenant faussement la succession pour la synthèse ; la partie pour le tout ; un des infinis et fugitifs aspects de l'être, pour l'être lui-même ; une vérité, enfin, pour la vérité, que l'homme arrivera, non pas à la pratique, mais à la contemplation de l'absolu. Ainsi, le mathématicien détermine la perpendiculaire au moyen des obliques ; ainsi, par ses chutes réitérées, l'enfant apprend à se tenir debout et à marcher.
Il n'est aucune vérité qui puisse tenir contre l'intérêt. Les hommes mettraient en doute les mathématiques elles-mêmes, le jour où ils seraient intéressés à le faire ; nous ne contestons que les vérités morales qui nous gênent, et nous ne serions jamais opposés à la raison si la raison n'était jamais contraire à nos passions.
Les vérités métaphysiques, nécessaires à l'homme, se perçoivent directement par les sens de l'âme, comme les vérités physiques, qui nous entourent, se perçoivent directement par les sens du corps. Ceux qui veulent démontrer par le raisonnement les vérités intuitives, bien plus nombreuses qu'on ne pense, ressemblent à des astronomes qui s'en iraient à l'Opéra munis de leurs télescopes. Qui veut trop voir ne voit rien. Télescope de l'esprit, le raisonnement ne doit s'appliquer qu'aux objets peu visibles à l'œil nu de l'âme, ou perdus dans l'immensité des espaces intellectuels.
La vérité, ce n'est point ce qui se démontre, c'est ce qui simplifie.
Quand il s'agit de vérité les oreilles ont des murs.
Une vérité nous semble moins vérité dès lors qu'un trop grand nombre la tiennent pour telle.
L'âpre breuvage de la vérité peut seul fortifier le cœur.
Qui dit toujours la vérité ne risque pas de se tromper.
La vérité peut exister entre deux erreurs, mais entre le vrai et le faux il n'y a point de juste milieu.
L'erreur qui, tout en nous trompant, nous console, n'est-elle pas préférable à la vérité qui nous éclaire, mais nous afflige ?
Il n'y a que deux temps dans la vie où la vérité se montre utilement à nous : dans la jeunesse pour nous instruire, et dans la vieillesse pour nous consoler ; dans le temps des passions, la vérité nous abandonne.