II est une modestie artificieuse qui semble demander grâce pour tous les défauts qui l'accompagnent.
La modestie emprunte souvent le masque de la plus froide indifférence.
La vraie modestie est un arbre touffu qui cache sous ses feuilles les fruits qu'elle produit.
Il en est de la modestie comme de la beauté dont on triomphe aisément par une douce violence.
La modestie est comme la vérité, elle est une, mais ses apparences sont sans nombre.
La modestie, comme la timidité, dérive souvent d'une sorte de pudeur.
L'un des plus grands traits d'habileté est de savoir cacher sa modestie dans certains cas.
Les femmes montrent ordinairement toute leur modestie la première nuit de leurs noces, comme les maris montrent tout leur amour.
La modestie a de grands avantages, elle augmente la beauté, et sert de voile à la laideur.
La modestie donne du relief à tous les talents, elle rehausse l'éclat des vertus qu'elle accompagne.
Le véritable orgueil est tellement rare qu'il passe pour de la modestie.
La modestie est l'ombre qui fait valoir la lumière ; c'est la chasteté du mérite.
La modestie n'est pas le fait du genre humain.
La modestie augmente la beauté des femmes, et sert de voile à la laideur.
La modestie touche à peine du bout du doigt ce que la libéralité lui présente les mains ouvertes.
Le courage et la modestie sont les deux vertus les moins équivoques, parce que l'hypocrisie ne saurait les imiter.
La modestie donne aux talents, aux vertus, un charme pareil à celui que la pudeur ajoute à la beauté.
La véritable modestie ignore ses talents, et en même temps s'ignore elle-même.
La modestie n'est une vertu que quand elle est naturelle.
La modestie n'est pas une vertu, seulement de la prudence.
La modestie n'est plus de nos jours une qualité courante.
La vanité est l'amour-propre qui se montre ; la modestie est l'amour-propre qui se cache.
Le vrai savant fait toujours preuve de modestie.
La modestie est une fatuité ou une sottise, quand on n'a pas le mérite le plus éclatant.
La modestie accompagne toujours les talents et la vertu.
La modestie est le seul éclat qu'il soit permis d'ajouter à la gloire.
Ceux qui, pour faire croire à leur modestie, ou éprouver l'opinion d'autrui, affectent d'avouer des défauts qu'ils ne se croient pas, ne méritent pas qu'on les démente.
La modestie chez une femme est le plus beau de ses traits, parce qu'il est le plus rare.
La modestie n'est souvent que la coquetterie du mérite. Rarement on ignore celui qu'on a, mais en feignant de l'ignorer, on sait le faire valoir. Un homme d'esprit n'est donc qu'un sot quand il se vante, et les louanges qu'il se donne, diminuent celles qu'on voudrait lui donner.
La modestie accompagne toujours le savoir et l'intelligence.
La fausse modestie n'est bien souvent que le masque d'une ambition démesurée.
La fausse modestie me parait aussi odieuse que la vanité.
De la même façon que la modestie disparaît au moment précis où l'on s'en vante, la fidélité en amitié cesse d'être une vertu non révocable dès lors qu'en la soulignant on paraît admettre qu'elle ne va pas de soi et donc qu'on peut y faillir.
La plus estimable modestie est celle qui pare le savoir, et qui l'accompagne rarement.
La modestie est quelquefois le voile du mépris que les autres nous inspirent.
La modestie des femmes est l'écueil le plus infaillible de la vertu des hommes, parce que c'est celui dont ils se défient le moins.
La modestie de certains hommes est souvent en proportion de leur politique, ou de leur faiblesse.
La modestie est le voile naturel de la beauté.
La modestie ne consiste pas précisément à ignorer son mérite, mais à ne pas s'en glorifier.
La modestie est la grâce du mérite.
La modestie est le complément du vrai mérite, c'est le dernier sceau qu'on puisse mettre à ses bonnes actions. Y a-t-il rien de plus grand que de voir un homme faire le bien, et cacher en même temps sa main bienfaisante, satisfait d'avoir rempli les devoirs de l'humanité, et de n'avoir pour témoins que Dieu et son cœur ?
La modestie est la réflexion d'un cœur honnête qui condamne son ambition.
Toute vertu sans modestie est provocation, comme toute résistance sans conviction est grimace.
La modestie est une clef qui ouvre tous les cœurs.
La modestie est le correctif de l'orgueil.
Chez les femmes la modestie a de grands avantages, elle augmente la beauté et sert de voile à la laideur ; elle en est même le supplément. Il n'y a pas, en effet, de plus joli vermillon que celui que la pudeur et la modestie déposent sur les joues.
La modestie n'est qu'une sorte de pudeur de l'orgueil.
La modestie sincère est un suicide, on est toujours pris au mot.
La modestie est toujours inséparable du vrai mérite.
La modestie devrait être la vertu de ceux à qui les autres manquent.
La modestie est une vertu qui règle notre maintien extérieur ; et elle a deux vices opposés, à savoir : la légèreté dans les gestes et contenances, et l'affectation ou contenance affectée.
La modestie est à la beauté ce que le parfum est aux fleurs.
La modestie est une vertu inventée principalement à l'usage des coquins.
La véritable modestie n'est pas tant celle que l'on conserve au milieu des éloges que celle qui demeure impassible devant les attaques de la malveillance.
La modestie et la douceur sont les plus riches et les plus beaux ornement de l'âme.
La modestie dont la plupart des beaux esprits se parent paraît en eux une vertu si étrangère qu'elle leur donne presque un ridicule de plus.
L'amour-propre a trouvé dans la modestie, qui fuit la louange, le moyen le plus sûr de la provoquer.
La modestie n'est qu'un procédé adroit pour se mettre davantage en lumière.
La modestie est au succès ce que la pudeur est à la beauté.
La plus aimable qualité, le plus bel ornement de la femme, c'est la modestie.
La modestie est une vertu que chacun exige des autres.
La coquetterie est si naturelle aux femmes que plus elles semblent renoncer à plaire par le luxe, plus elles y visent par la modestie.
La modestie, quand elle est vraie, est la pudeur de l'esprit ; mais le plus souvent elle n'est qu'un voile dont nous couvrons notre amour-propre et notre vanité.
La modestie est le plus beau collier d'une fille?